WAKING THE SLEEPING BEAR
« Grands Maux, Grands Remèdes – Partie 1 »
DIGIPACK TROIS VOLETS. EP. Cd 7 titres (31’51’’)
Livret 8 pages dépliable format mini-poster avec paroles
Metal Hydride – France – disponible, sorti le 12.09.2025
INDEPENDANT / REBOUND DIFFUSION
Partons à la découverte d’un groupe français de Métal hybride formé en 2011 : il s’agit de WAKING THE SLEEPING BEAR, qui a sorti son premier EP « Jungle Urbaine » en 2018. Trois ans plus tard, le groupe publie son premier album « Porno Future ».
Ils sont de retour avec leur deuxième EP « Grands Maux, Grands Remèdes – Partie 1 », présenté dans un format digipack dont le livret reprend les codes d’une notice d’utilisation que l’on retrouve sur certains produits chimiques.
Je ne vais pas vous cacher que l’écoute a très mal commencé pour WAKING THE SLEEPING BEAR avec le titre d’ouverture, « Grands Maux ». On se prend d’entrée presque deux minutes de hip-hop, porté par un phrasé rappé, arrogant et empreint de mal-être, traduisant un certain sentiment de révolte. Puis surgit un growl monumental, suivi d’un passage Metalcore pachydermique mêlant chant clair lyrique et hurlements puissants.
Après plusieurs écoutes, WAKING THE SLEEPING BEAR révèle des influences de groupes tels que MASS HYSTERIA, SIDILARSEN, LANDMVRKS et RISE OF THE NORTHSTAR, entre autres. Cela donne une bonne idée de ce que le groupe propose, sans oublier les nappes électroniques qui viennent enrichir le tout ainsi que des refrains mélodiques.
Le chanteur Adrien Pate livre une interprétation en français très complète, naviguant entre plusieurs registres : un phrasé rappé aux multiples facettes, un peu trop présent à mon goût, un chant hurlé typé Metalcore avec des tonalités profondes, et un chant clair à la fois mélodique et accrocheur, sans négliger une petite pointe de folie.
Quelques particularités se dégagent sur certains titres : sur « Le Goût De La Peur Au Ventre », le refrain est plutôt mélodique avec des nappes électroniques à l’aspect paranormal, tout comme sur « Le Feu Par Le Feu », mais avec une pointe plus sauvage.
« Dernier Satellite » est garni d’une petite touche pop et de touches aériennes épurées rappelant P.O.D., et plus surprenant, de riffs aux accents Black Metal. « Colis Piégé » possède une intro mi jazzy mi symphonique, des touches de Neo Metal lourdes et on trouvera du groove sur « Pour les caméras », ainsi que quelques sonorités électro particulières et une lourdeur imposante. « Deep State Parano » est le titre le plus long, dépassant les sept minutes, mais également celui qui résume le mieux leur univers musical.
WAKING THE SLEEPING BEAR, avec son Métal hybride enrichi de nappes électroniques, possède des arguments solides et démontre sa capacité à composer des titres variés et inspirés. Je pense qu’ils n’ont pas fini de nous surprendre. Affaire à suivre.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.11.2025.
💂 English version of conclusion of the review :
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WAKING THE SLEEPING BEAR, with its hybrid metal enriched with electronic touches, has strong arguments and demonstrates its ability to compose varied and inspired songs. I believe they are far from finished surprising us. Stay tuned.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / 12th November 2025.


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