18 novembre 2025

Interview NOTHING BUT REAL – 12.10.2025


Interview de NOTHING BUT REAL
par MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL

Réponses du 12.10.2025 de Tom Narcante alias Kran, l’Oracle (chant).
Photos fournies par Tom Narcante
Illustrations et pochettes issues du facebook et du bandcamp de NOTHING BUT REAL
Mise en page par Eagle / ODYMETAL


logo blanc NOTHING BUT REAL 2025


Changement radical de line-up au sein de NOTHING BUT REAL. On va donc commencer par une question assez classique : Peux-tu te présenter en tant que Tom Narcante, mais aussi en tant qu’Oracle ?

Je suis simplement un gamin des années 80 né en Savoie, et vers l’âge de 5 ans, a grandi en Bourgogne dans un petit village de quoi... 1400 habitants. Pour parler musique, j’ai été biberonné au rock et à plein de styles de musiques vraiment différents grâce à mes parents et la famille. C’est ce qui a forgé ma curiosité de découvrir divers styles musicaux. Mais j’ai commencé par l’héritage familial, sans le streaming avec les vinyles des parents, les K7, CDs, classique quoi … on dirait un vieux en disant cela.

Et je me souviens qu’à l’âge de 10 ans, je voulais faire de la guitare. C’était vraiment le truc. Mon père ne voulait pas alors que ma mère faisait du piano. Je pense que c’est parce que nous étions 3 et que nous avions déjà plusieurs activités sportives extra scolaires. Mais après avoir tanné mes parents de 10 à 15 ans, et abandonné l’un des sports que je pratiquais, j’ai enfin pu m’y mettre. J’ai commencé avec un prof dans un magasin de guitares qui s’appelle Music en Scène à Chalon-sur-Saône. J’allais tout au fond du magasin dans une petite pièce. C’était assez encombré mais j’avais l’impression d’être Bastien dans l’histoire sans fin tu sais. C’était magique d’être dans un endroit rempli de trésors, d’instruments, et surtout de passionnés comme Christophe et Isa qui ont contribué à leur manière à guider certains de mes choix. Ensuite, le magasin est devenu méga classe et franchement pour moi, c’était la référence.

En tant qu’Oracle ? L’Oracle est un rôle, le lien entre le réel, donc le contact avec le public, et l’irréel c’est-à-dire l’imaginaire, ce que j’appelle le « Nothing », avec Sakar, qui est l’avatar du groupe.
Les deux sont liés. L’Oracle c’est un rôle tout d’abord, et c’est celui qui chante, celui qui porte les messages de Sakar.
Mais je n’avais absolument par prévu d’endosser ce rôle.


photo 1 NOTHING BUT REAL 2025


Qu’est-ce qui t'a décidé à prendre la place de chanteur ? As-tu pris des cours de chant ?

Ce qui m’a décidé, ce sont les autres. En mai 2024, alors que je reprenais les bases du projet et que nous venions de finir d'enregistrer en studio les instruments, il a été décidé de stopper la collaboration avec Hanta la chanteuse lead.

J’ai cherché des chanteuses, puis des chanteurs. J’ai pris un temps considérable à faire des tests avec elles / eux, à faire écouter.
C’est très exactement le 26 septembre qu’en discutant sur le ton de la rigolade avec un des membres que j’ai dit « Je pense que chez toi, je vais tester Doom au chant » et j’ai ri.
A la base, je devais passer pour filmer une bass playthrough. Au lieu d’un rire, j’ai eu droit à « Bah oui ! On pourra voir mais tu sais qu’en faisant ça, c’est sûrement un premier doigt dans l’engrenage. J’ai déjà une petite idée moi…».
J’ai fait le test et… je crois que ça a plu.

Avec cette nouvelle direction, j’ai pris des cours. J’en avais pris un peu pour soutenir en back, mais pas en tant que lead. Donc là il fallait y aller à fond dans un délai très court. Je n’ai pas réfléchi à deux fois. Toute l’équipe était convaincue. J’ai commencé à réécrire toutes les lignes mélodiques, sauf Snake Eyes à quelques petits détails près. C’était la première qu’avait écrite Hanta et ça collait parfaitement. Je l’ai reprise à ma manière.
On avait envie d’avancer pour revenir avec quelque chose à proposer avec la nouvelle directement. Cela m’a conduit à me préparer mentalement et physiquement pour enregistrer le chant début décembre 2024. Les nuits étaient courtes. Mais cela m’a permis de renouer avec mes séances, seul, de composition et de chant dans ma chambre d’étudiant avec mon petit carnet en 2001.


          


Présente-nous les nouveaux membres, ou devrais-je dire les sentinelles : « Infini, Éveil et Vérité Absolue » de façon détaillée ?

Pour te donner un peu de perspective et repartir un peu en arrière, dans le Lore de NBR il y a une recherche d’équilibre entre ombre et lumière, bien et mal… que j’ai appelé le « Nothing », assimilable au Rêve, au côté irréel. Et il y a le « Real » qui est le côté terre à terre, des musiciens, un son quelque chose de palpable, la vie quotidienne…

Dans le « Nothing », Sakar (l’avatar) tire en partie sa force de 3 symboles qui, en s’incarnant physiquement, sont trois entités : les Sentinelles. Les 3 symboles forment un tout : le logo du groupe.

Ces 3 sentinelles, que j’aime appeler Sentries (c’est plus cool), sont Éveil, Vérité Absolue et Infini. Elles forment le Triumvirat et confèrent à Sakar une puissance énorme. Bien plus que tous les persos des univers que tu connais. Oui je me suis fait un kiffe en créant mon perso qui défonce tous les autres ahaha. Bref.
Les sentinelles l’accompagnent dans sa quête pour comprendre l’humanité et ses démons, qui sont incarnés par les Vilains, et qui sont en chacun de nous.

Dans le « Real », Éveil est à la basse, Vérité absolue à la batterie et Infini à la guitare.


photo 2 NOTHING BUT REAL 2025


Quelles sont vos activités personnelles et professionnelles en dehors de NOTHING BUT REAL, pour chacun des membres ?

Tu es très curieux !
Eveil est bassiste pour plusieurs projets très cool, donne également des cours, fait de la production musicale, beaucoup de sport, papa et marié aussi c’est un boulot !

Infini, le gratteux, son quotidien c’est musique, musique, musique dans plusieurs projets... du sport, du geek, des animés. D’ailleurs, il a fini il n’y a pas longtemps Clair Obscur expédition 33 qui l’a vraiment marqué pour ceux qui connaissent.

Vérité absolue, pareil, musique à fond dans plusieurs projets. C’est notre mécano en ce moment car il nous bricole une batterie de la guerre. Ah et musique avec des chats ou geek évidemment sur les vidéos Guitare Clone.

De mon côté, j’ai mes enfants pour qui j’aime bien faire des petits plats, une maison à retaper pour qu’on puisse aussi bosser avec les gars, et le développement de ma boîte.
Je vais pouvoir faire comme les gars et me remettre sérieusement au sport comme avant maintenant que ma 2ème est plus grande ahah.


 




Je fais appel à vos souvenirs : parlez-nous de votre jeunesse. Quand et comment êtes-vous venus à la musique ? Avec quels artistes ou groupes cela s'est-il fait ?

Pour Eveil, c’est l’un de ses potes qui avait besoin d’un bassiste. Lui, ne savait même pas ce que c’était la basse. Il avait comme vision uniquement la contrebasse. Il est venu à la musique également par l’intermédiaire de groupes comme The Offspring, Linkin park, Nirvana, Metallica bref pas très original haha.

Pour Infini, il a commencé à écouter de la musique traditionnelle avec une cassette de chant d'indien d’Amérique. Puis il s’est mis à écouter du Linkin Park, Metallica, Lamb of God… et il s’est mis à la guitare comme premier instrument et s’est remis à la musique traditionnelle. Et là, il ne s’est plus arrêté.

Pour Vérité Absolue, il est musique (pour celles et ceux qui auront la réf).

Pour moi, cela a commencé avec Mozart… mais j’avais toujours le fonds de commerce parental avec tous les groupes connus de différentes époques, Led Zep, Pink Floyd, The Police, Springsteen, Bowie… les BO de Westerns à la maison avec Ennio Morricone, les films/séries de SF avec John Williams puis Hans Zimmer, les films d’Horreur avec John Murphy… J’avoue que les musiques d’animés des années 80 comme Jayce et les Conquérants de la lumière m’ont aussi influencé.
Et puis en 1996, j’ai découvert un paquet de sons différents : Metallica, Korn, les Fugees, Tool, Coolio, IAM, Alliance Ethnik, un vrai panel mdr.
En voyant des potes jouer en cours de musique en 5ème, j’ai su que je voulais faire ça.


message 2025 NOTHING BUT REAL rebirth is coming


Concernant les anciens membres de NOTHING BUT REAL : la bio que tu nous as fournie indique : Décembre 2022 séparation avec le batteur Eghan - Juillet 2023 départ du bassiste Victor - Mai 2024 séparation de Hanta.
Explique-nous concrètement ce qui s'est réellement passé avec chacun des ex-membres pour en arriver là ? Êtes-vous restés en bon termes ? Si oui, est-il envisagé ou envisageable de les voir revenir un jour comme invités sur un futur album ou même sur scène ?

Comme tu m’as demandé d’être 100% transparent, avant de parler de cela, il faut remettre du contexte.
Entre 2016-2017, j’accumulais des morceaux qui me semblaient ne pas coller avec le groupe que j’avais : Twisted Oaks
Le projet Twisted Oak s'est arrêté simplement et j’ai pu partager mon souhait d’un nouveau projet. Je voulais vraiment le faire de façon plus investie et pro. C’était la condition de base.
Sur les changements de Line up, tu sais ce que c’est... je préfère retenir ce qu’il y a de positif et ce que chacun a apporté. Chaque séparation a son lot de raisons. Je ne vais pas trop détailler et parler pour eux car ils auront certainement une autre perspective.
~C’est très souvent lié à la tenue des engagements VS les réalités de vie de groupe, la vie familiale, les engagements pro/persos, la réalité économique et logistique d’un projet ou encore aux écarts entre la vision que l'on en a et la réalité quand il faut concrétiser, travailler et financer… à parts égales…

Bref un ensemble de paramètres :
  • D (1er bassiste) : la priorité donnée à la famille avec l’arrivée d’un enfant, et une vision contradictoire entre la volonté de faire sérieux/pro d’une part et la nécessité de poser des fondations pour faire tourner un jeune groupe.
  • Eghan (batterie) : l’absence de soleil en région parisienne et l’envie de bouger. Pour moi, il a été le plus disponible en particulier quand on se voyait pendant le COVID à deux au studio DGD, ça c’était vraiment cool.
  • Victor (basse) : il avait besoin de se concentrer sur un projet de duo qui lui tenait à cœur avec sa sœur, en plus de son travail et d’autres projets
  • Hanta (chant) : carrée et investie sans conteste, à jongler entre vie perso/pro ; mon souhait de redonner du sens et de revenir à l’origine même du projet, sur le Lore, la cohérence du projet artistique et scénique, ont remis en question notre travail collectif. Et puis les départs de 2023 ont affecté sa confiance dans le projet ; concrètement en 2024, on a parlé avant de rentrer en studio pour l’enregistrement des voix d’un nouvel EP à venir. Et on s’est dit simplement qu’on était arrivé au bout, que c’était important pour moi de vraiment renouer avec cette petite voix intérieure présente dès le début en 2017.

Tu sais, des fois, tu sens des choses et il faut aller au bout. La nouvelle équipe m’a redonné confiance car plusieurs fois, j’ai voulu tout balancer surtout quand tu bosses à côté et que tu as des enfants.

Je reste reconnaissant du chemin parcouru ensemble. Quant à des apparitions futures en invités : rien n’est exclu si l’occasion s’y prête.


logo TWISTED OAK


pochettes des trois albums NOTHING BUT REAL


Lors de notre petit échange sur Facebook, tu m'as dit : « J’avais fait beaucoup de concessions mais je n’étais pas 100% satisfait donc je reprends le truc à la base » Peux-tu nous en dire davantage ? Quelles ont été ces concessions ?

J'ai fait des concessions en acceptant d'abandonner les masques, de limiter la mise en scène, de ne pas tous mettre la même force de travail.

Mais ça ne me ressemblait plus. Repartir de zéro avec une équipe qui croit à l’univers, c’était la meilleure chose à faire. J’ai mis du temps mais aujourd’hui, je ne joue plus la sécurité. Et puis financièrement quand tu dois faire des choix de studio pour servir une vision, tu te heurtes à des écarts de participation. Donc le projet a été très limité au départ et puis j’ai aussi fait de mauvais choix.
Il fallait retrouver cette cohérence entre musique, imagerie et storytelling.

Pour l’anecdote, quand on a recu l’album Eponyme ’Nothing but real’ sorti en 2020, on a bossé avec le Studio du Poisson Barbu (Big up à Léo, Romain et Susie). Ça a direct accroché avec Romain et pour l’album suivant, je l’avais consulté pour voir les possibilités avec lui pour m’aider à faire la réalisation.
Nous avions parlé du studio de l’Orangerie et très vite le budget était conséquent. Donc limitant pour certains et c’est normal, on n’était pas tous bien payé.
Quand tu dois sortir 7/10ke pour 7 titres, c’est chaud.

On oublie souvent ces aspects mais quand on demande des cachets aux organisateurs, ce n’est pas pour rien. C’est du travail.
Il faut aussi voir l’investissement financier de tous les groupes entre le temps d’apprentissage, les investissements matériels, la location studio de répètes, l’ingé son studio pour rec, le mix/mastering, le coût de déplacement et d’hébergement, les coûts d’abonnements à un distributeur, le coût d’adhésion aux OGC comme la Sacem, Spedidam, Adami, les coûts de production de CD/vinyles, merch,… les cours de chant, les coûts de communication, de promotion, de résidence pour préparer les live… sans parler du temps de travail seul et en groupe. C’est colossal.

Tout cela pour te dire qu’aujourd’hui, avec l’Ère 2, j’ai finalement suivi mon intuition de travailler avec le studio de l’Orangerie aussi bien humainement que techniquement pour NBR.
Cela change absolument tout car j’assume mon rôle, le line up est hyper pro et l’équipe technique autour est juste incroyable. Tout le monde a parfaitement compris la vision du concept de départ et le porte. C’est presque une évidence.


pochette NOTHING BUT REAL nothing but real 2020


Votre nouvel album intitulé « Lost in the world rebirth », sortira le 17 octobre 2025 sur ton propre label « Soundload Production ».
Pourquoi ne pas avoir continué l'aventure avec M&O Music ? Qu'est-ce qui t'a poussé à créer ton propre label, dans quel but, et pourquoi avoir choisi ce nom ?

Tout d’abord, on n’est pas parti fâché avec M&O, c’est important de le dire. Comme je l’ai dit, reprendre la maîtrise du projet pour répondre à cette petite voix intérieure, cela signifiait reprendre tout, y compris les droits.
Après si tu me poses la question, très honnêtement, faire RP c’est un vrai travail, et il ne correspondait pas à 100% de mes attentes dans la collaboration.

La création du label Soundload Production me sert justement à reprendre la maîtrise avec une structure officielle vouée à porter le projet, le financer et d’autres projets à termes.
Concrètement en tant que label associatif, pour le moment, il permet de gérer nos droits, nos sorties, et de collaborer avec des partenaires choisis. C’est nouveau pour moi mais j’apprends grâce à des gens de confiance qui sont dans la musique depuis longtemps.

Le nom évoque la “charge sonore” et la puissance à délivrer.


pochette NOTHING BUT REAL lost in the world - rebirth edition, deluxe edition 2025 pochette NOTHING BUT REAL lost in the world 2022


« Lost in the world rebirth » est en réalité une réédition de l'album « Lost in the world » dans une version améliorée, revisitée et plus actuelle, avec un ordre des titres partiellement modifié. Pourquoi ne pas l'avoir enrichi de véritables nouveaux titres ?

Alors oui et non. On peut parler de réédition comme tu le dis mais personnellement, c’est la concrétisation d’une vision.
La version de 2022 ne correspondait pas à ce que j’avais en tête pour cet album.
On a fait avec un budget et j’ai fait des concessions pour que cela plaise aux autres membres.
Donc c’est bien plus qu’une réédition car cela a pris près d’un an à tout reprendre.
Oui pas de nouveaux titres mais un fil conducteur plus clair dans la narration.

J’ai voulu garder ce qui arrive par la suite. Autant investir sur l’avenir, tourner une page et permettre aussi au nouveau line up d’être complètement lui pour la suite.


message 2025 NOTHING BUT REAL new era


Nouvelle ère, nouveau départ pour NOTHING BUT REAL : désormais, vous portez des masques. Explique-nous pourquoi ? Quel est l'intérêt, l'effet recherché ? Parle-nous du design, de la conception et de la signification de ces masques ?

Les masques font partie du projet depuis le tout début dans ma tête mais ont été vite abandonnés.
Ce sont les masques et le concept du point d’interrogation comme balafre sur le visage qui m’ont inspiré l’avatar de Sakar. C’est une manière de rappeler que NBR n’est pas seulement un groupe, c’est une mythologie visuelle.

L’intérêt est de réaliser un rêve de gosse et de créer un univers autour de la dualité, noir/blanc, lumière/obscurité… le fait d’être masqué permet d’aller au bout de la création du Lore avec Sakar, les Sentinelles, l’Oracle et les vilains qui influencent les créatures humaines. Et l’idée est de proposer une mise en scène visuelle avec de l’interaction pour le public. J’ai une idée ambitieuse dessus qui serait vraiment cool selon les scènes et qui dépendra évidemment des moyens techniques des organisateurs.

L’Oracle porte un masque noir et blanc qui est marqué par de profondes cicatrices. C’est un symbole de sa dualité, sa complexité.
Il a aussi un marquage au fer sur le front avec le symbole de Sakar, le logo du groupe.

Pour les sentinelles, il faut parler de leur invocation par Sakar. Comme elles sont joueuses, elles ont choisi, pour le moment, la tête de Reaper dans Overwatch pour certains connaisseurs/gamers.


photo 3 NOTHING BUT REAL 2025


Vous avez réalisé un clip vidéo « Doom » afin de promouvoir le nouveau NOTHING BUT REAL. Peux-tu nous parler de la conception, des contraintes et des difficultés rencontrées ? Mais également du choix du titre et des investissements personnels comme financiers qu'il a demandés ?

Ce serait intéressant d’en parler aussi avec le réalisateur, Mathias Auster 😊
Et bien, c’était un véritable défi avec peu de moyens et beaucoup d’ambitions. Olivia incarne la première Créature humaine visible, miroir des influences des Vilains. Le chanteur est très ambigu car il est manipulé sans le savoir pour le moment. Oui on se laisse le champ des possibles pour la suite.

Financièrement, c’est beaucoup de ressources personnelles et du temps bénévole d’une équipe de passionnés.

Donc il a fallu commencer par trouver le single et ensuite une idée, puis trouver la bonne personne pour servir l’univers et apporter sa touche.
Je pense qu’on a réussi le pari.
Le titre « Doom » a été choisi car il évoque à la fois la fatalité et le coup qui s’abat.
« Doom » était assez évident et faisait l’unanimité, même si d’autres titres ont un vrai potentiel cinématographique.
Si nous avions les moyens, crois-moi que plusieurs autres titres seraient clippés pour raconter la suite.

Ensuite, les idées, j’en avais plein mais je trouve toujours intéressant de collaborer avec d’autres créa. Notre chargée de prod nous a parlé de Mathias aka L’innombrable.

On s’est très vite bien entendu et à dire vrai, il y a eu tellement de versions de script que sur la dernière semaine, on échangeait tous les jours. Mathias a été magistral. Il a fallu trouver des acteurs car au départ, je voulais faire incarner un vilain ce qui sera pour plus tard.
Finalement après l’idée, Mathias a fait du repérage de lieux, trouvé le cast avec Olivia qui a été monstrueuse sur le clip. Mathias a été rejoint et assisté par Bertille, et Aymeric, petite pensée pour lui d’ailleurs, a été royal avec son lieu rempli de trésors et sa gentillesse. D’ailleurs, allez voir ecodebarras77 sur Insta.
On a aussi reçu l’aide de Léa, Gab également pour installer le matos, porter la baignoire en fonte dans une grange, … Vous verrez les photos du tournage et le making of.

Donc les contraintes : la gestion du temps par rapport aux idées de départ, gérer la lumière en extérieur, éviter les faux raccords, tout ce qu’un réal fait avec son équipe, gérer la météo, faire les plans voiture, gérer le plan pelle (private joke pour l’équipe), la logistique avec les personnes non véhiculées et sans permis… ensuite, c’était le dérush. Bref ce serait long. Le taff est monstrueux quand tu veux faire un clip avec une ambiance cinéma.


logo video doom NOTHING BUT REAL 2025    


      


Si tu devais résumer le nouveau NOTHING BUT REAL en quelques mots, lesquels choisirais-tu ?

Cinéma
Dualité
Energie.


portrait Sakar 2022


Qu’est-ce qui est le plus important pour toi, avoir une chronique bonne ou mauvaise, une interview ou un report live ? Et pourquoi ?

Tout est utile, mais un live report, c’est unique et il capture l’expérience totale et un échange d’énergie. C’est la meilleure vitrine pour montrer que NBR est un projet pensé pour la scène depuis son origine.


paysage avec Sakar sur trône NOTHING BUT REAL 2025


Que penses-tu de l’IA, sur le plan personnel et professionnel ?

Outil ou menace selon l’usage.
Personnellement, j’y vois encore une fois de la dualité car c’est une opportunité pour tester, expérimenter, gagner du temps en tout cas sur quelques tâches chronophages dans un autre contexte.
Mais rien ne remplacera l’authenticité humaine dans la création et l’émotion. En tout cas pour la musique, je ne valide pas car cela emprunte les catalogues d’artistes sans leur consentement.


photo 4 NOTHING BUT REAL 2025


On vous laisse le mot de la fin : dites ce que vous souhaitez,… faites-vous plaisir !

Merci à tous ceux qui écouteront ce retour et qui contamineront d’autres Créatures humaines. Rien n’est plus fort que ce lien entre créateurs et auditeurs.
Pour nous, chaque sortie est une nouvelle pierre posée, chaque concert (qu’on cherche en ce moment) est une cérémonie, et plus nous aurons la chance d’avoir du monde, plus nous pourrons proposer ce que l’univers réserve pour embarquer, faire rêver, vibrer, pleurer, questionner...
Rebirth is coming. Era 2 begins.



Maintenant, on va casser les codes, on inverse les rôles, et c’est à vous de nous poser une ou deux questions, auxquelles nous répondrons à la suite.



Questions de NOTHING BUT REAL à ODYMETAL

logo ODYMETAL

photo ODYM - photo ODYMETAL


Question de Tom : Ok alors quels sont les critères qui rendent un groupe “incontournable” aujourd’hui pour un média comme le vôtre ?

Monkeymetal : Question compliquée : il n’y a pas forcément de critères précis. Tous les groupes méritent de devenir incontournables. Après, c’est une question de goûts et de couleurs, et dans tous les cas, il y aura toujours des personnes qui aimeront et d’autres pas.




Question de Tom : Dans un monde saturé de sorties à l’ère où un non musicien (ou une IA) peut créer, qu’attendez-vous d’un projet qui se présente à vous ?

Monkeymetal : C’est vrai qu’au niveau des sorties, c’est énorme, du coup, il est impossible de tout traiter, même si je prends le temps de jeter une oreille sur tout ce que l’on reçoit par respect. Ce que l’on attend, c’est de sentir une accroche : une mélodie, un riff, ou même une voix… Quelque chose qui fait : « tiens, ça c’est pas mal ! ».


Sakar sur trône avec symbole et logo NOTHING BUT REAL 2024



NOTHING BUT REAL




pochette NOTHING BUT REAL nothing but real 2020
NOTHING BUT REAL
« Nothing But Real »
Cd promo 7 titres (33’04’’)
Rock Alternatif à plusieurs facettes– France – disponible, sorti le 10.07.2020
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Chronique le 12.01.2021


pochette NOTHING BUT REAL lost in the world 2022
NOTHING BUT REAL
« Lost In The World »
Cd promo 12 titres (34’03’’)
Rock Alternatif – France – disponible, sorti le 25.03.2022
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Chronique le 13.04.2022


pochette NOTHING BUT REAL lost in the world - rebirth edition, deluxe edition 2025
NOTHING BUT REAL
« Lost In The World - Rebirth Edition »
12 titres (34’50’’)
Deluxe Edition
Metal – France – disponible, sorti le 17.10.2025
SOUNDLOAD PRODUCTION
Chronique le 03.11.2025



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire