AMARTIA
« Daylight Beauty »
10 titres (62’19’’)
Rock Progressif – France – disponible, sorti le 12.03.2021
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Ce groupe Lillois a été créé par Vincent Vercaigne (guitariste) et un premier opus « Maïeutics » est sorti en 2002, chroniqué par mes soins en décembre 2002. L’album était sorti chez THUNDERING RECORDS et j’en profite pour passer un salut à Laurent Bocquet, patron de ce label à l’époque et actuel chanteur de GANG. En 2021, le sixième album de Rock Progressif est dans les bacs et me revoilà à disséquer celui-ci, 19 ans après !!! Le line up a évolué au cours des années avec une pause de 6 ans. Cyril Carrette aux claviers est dans le groupe depuis l’album de 2006, Sébastien Descarpentries à la basse et Amandine Duwooz, la troisième chanteuse, le sont depuis celui de 2017. Le dernier arrivé est Quentin Daumal à la batterie pour cet album.
Tout est réuni pour majoritairement un album aérien, limite planant, tant musicalement que vocalement. La mélancolie s’exprime dans les guitares électriques et acoustiques, les claviers/synthés et la voix limpide et claire. Il est certain que les titres sont à apprécier dans des conditions spécifiques de calme lorsque l’on recherche quiétude et apaisement, comme fond musical et permettant de laisser libre cours à la réflexion, voire la méditation.
Certains titres révèleront des particularités, ce qui démontre que la recherche de la diversité est une volonté du groupe.
« Dancing Light » présentera un solo aérien et une deuxième partie plus appuyée avec un final bien marqué, plus lourd.
Solos de saxophone pour « Lily » et passages piano/voix sur « Child’s Eye ».
Percus électro en intro de « The Journey », avec guitare acoustique et final plus puissant avec solo synthé rejoint par la guitare, un des meilleurs moments de l’album.
« In Waves » est un instrumental et « Old Man And The Sea » verra la chanteuse se lâcher, ce qui rend plutôt bien et mériterait que cela soit renouvelé. Ce titre est sans doute le plus émotionnel, son final y étant pour beaucoup.
Il faudra attendre « Please Tell Me » pour sentir un frémissement plus métallique dans les guitares, le chant se fait plus puissant sur de belles envolées musicales. C’est toujours mélancolique mais plus profond.
Une sonorité plus métal se retrouve sur « Cloud 9 » dans une progression à la PINK FLOYD du plus bel effet. La guitare acoustique avec en arrière le piano rend superbement et la montée en puissance est bien utilisée autour de la voix cristalline. Le rythme augmente, l’attention aussi, on est pris dans cet emballement qui retombe bien trop vite, certes dans la qualité musicale, mais on reste un peu sur notre faim…
AMARTIA évolue dans le rock progressif de qualité, mais bien typé pour les fans du groupe et ceux de ce genre qui demande une écoute attentive dans des conditions particulières, comme dans son fauteuil ou en petit comité dans une ambiance feutrée. On ne peut apprécier cette musique dans un bar en buvant une bière ou en vacances entouré de bruits. Vivre cette musique, il faut simplement le vouloir, certes avec quelques contraintes mais qui ne sont pas insurmontables. Pour ceux et celles qui aimeraient découvrir le groupe et le monde dans lequel AMARTIA évolue, commencez par « Cloud 9 » et « Old Man And The Sea ».
Cerbadd / ODYMETAL / le 08.05.2021.
💂 English version of conclusion of the review :
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AMARTIA evolves in the progressive rock of quality, but well-typed for the fans of the band and those of this genre who require attentive listening in very particular conditions, as in his armchair or in small groups in hushed atmosphere. You can’t enjoy that music in a bar with a beer or on holiday surrounded by noises. To live this music, one must simply want it, certainly with some constraints but which are not insurmountable. For those who would like to discover the band and the world in which AMARTIA operates, start with « Cloud 9 » and « Old Man And The Sea ».
Cerbadd / ODYMETAL / 08th May 2021.
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