28 avril 2024

Interview SYMAKYA – 20.04.2024 (partie 1)


Interview de SYMAKYA
à l’occasion de la sortie de « Project 11 : The Landing »
par Cerbadd / ODYMETAL,
le 20 Avril 2024
Réponses par le groupe au complet.
Kevin Alexandre Stanislas Kazek (chant), Matthieu « Matt » Morand (guitare, claviers et orchestrations), Thomas Das Neves (batterie), Julien Kuhn (basse).
Photos fournies par Matt.





logo SYMAKYA


Le premier album « Majestic 12 : Opens Files » est sorti le 18.02.2011.
Quel a été le déclic et les circonstances qui ont permis de donner une suite treize années plus tard ? Comment cette relance du groupe s’est-elle organisée pour le travail à effectuer afin de concrétiser ce nouvel album ?

Matt : J’ai continué à écrire de la musique de temps à autres pour Symakya depuis la sortie en 2011. On s’appelait parfois avec Kevin pour évoquer une possible suite mais c’est vraiment en 2020 que les choses sérieuses ont démarré. Mais on avait de nouveau cette envie de travailler tous les 3, Thomas, Kevin et moi sur un nouvel album. Cette fois-ci, je ne souhaitais pas me charger de la basse et il nous fallait un « vrai » bassiste, quelqu’un qui ait une culture heavy / prog et qui comprenne ce qu’on veut faire. On a donc recruté Julien Kuhn qui s’est tout de suite investi dans le projet d’un nouvel album. J’ai finalisé les compositions puis nous avons commencé le long processus d’enregistrement qui s’est étalé jusqu’en 2023.




Le projet du groupe, autour de l’astre lunaire (dont l’influence sur certains phénomènes terrestres et l’impact sur l’humain sont démontrés), est basé sur l’analyse des anciens astronautes (« Eleven », « Horses of Apollo ») avec des références aux auteurs et philosophes grecs et romains (« The Observer », « Full Moon »), de la littérature (« The Height of Endymion », « Phenomenon », « Lunar Obsession »), des avancées du 20ème siècle (« Lunar Obsession »), le tout dans une approche « ufologique » (« The Oath »).
Pour arriver à un tel projet, vous devez tous avoir une approche ancienne sur ces sujets. Qu’en est-il précisément pour chacun de vous ?

Kevin : Nous sommes passionnés d’ufologie et je puise depuis longtemps dans la bible, la mythologie et l’histoire humaine pour la création de mes concepts. Grâce à ma formation universitaire, je connais certaines périodes historiques relativement bien ce qui me permet d’enrober mes concepts d’une substance très solide. Je souhaite aborder ce thème des extraterrestres à travers toutes les grandes civilisations… J’essaye toujours de faire réfléchir, de donner des clefs de lecture et de compréhension et d’ouvrir des portes… Bref, le sujet est passionnant et immense. Il y a encore beaucoup à dire.


photo 1 SYMAKYA 2024


Que de recherches pour le concept et le thème de chaque titre. Qui s’est particulièrement occupé des thèmes des différents titres ?

Kevin : J’ai écrit la totalité du concept et j’ai agrémenté chaque chanson d’un texte explicatif avec l’orientation que je souhaitais que Matthieu puisse prendre. Matthieu compose en se basant sur ces écrits et la musique créée répond à une vraie logique narrative. La symbiose finit de se réaliser grâce à nos échanges. Nous nous questionnons sur telle ou telle ambiance, sur l’époque traitée et l’idée qui doit ressortir du morceau. Bref, la collaboration artistique est intense.


A votre avis, comment les Sélénites (désignation des habitants de la lune « Land ») voient-ils le chaos qui règne actuellement sur de nombreuses parties de la terre ?

Kevin : Absolument et c’est justement l’une des conclusions de « Project 11 ». Les sélénites sont nos créateurs en quelque sorte. En tout cas, ceux qui nous ont apporté certains savoirs. L’être humain met en danger la terre et l’univers. Nous avons une vision exacerbée de notre propre intelligence et nous croyons pouvoir tout maîtriser et tout entreprendre au détriment du bon sens. Comme des apprentis sorciers qui jouent parfois avec le feu. C’est cette idée d’Hybris chère aux grecs et aux romains que l’on retrouve dans ce concept. Le dépassement de notre propre condition d’homme, notre orgueil démesuré qui nous entraîne dans l’abîme. Nous ne savons pas être raisonnables. Certains diront qu’il s’agit d’une évolution normale, du cours de l’histoire. Je pense qu’on peut évoluer en cohérence avec l’univers et les lois de la nature en somme.


photo 2 SYMAKYA 2024


La plaquette qui est jointe au CD promo, dans le cadre de la promo, est superbement précise et détaillée. C’est l’un des points forts de Fantai’Zic Productions, car déjà présent pour DUSK OF DELUSION.
Comment cela s’est-il mis en place et qu’y a t’il derrière Fantai’Zic Productions ?

Matt : Fantai’Zic est mon label que j’ai créé en 1999. C’est associatif et c’est une structure qui me permet de sortir des albums et, comme ici, d’être un intermédiaire entre la musique et l’administratif (prestataires divers, production, promotion, distribution). Je travaille seul sur ces aspects et la création de ce fameux communiqué de presse qui est toujours très apprécié. Le fondement de Fantai’Zic, ce sont les concept-albums ; c’est un aspect qui est parfaitement indiqué dans les statuts de l’association. Donc, chaque album qui sort sur mon label est un concept-album avec un fil rouge, une trame ou bien une histoire complète. Emmener les chroniqueurs dans notre univers est indispensable pour vraiment s’immerger dans nos albums et ce document détaillé titre par titre permet cela, outre les informations habituelles : line-up, track-list, biographie. Et je crois qu’avec le temps, les médias s’approprient de plus en plus l’univers de Fantai’Zic, voire même attendent de voir ce que sera notre prochain concept.




Comment s’est fait le contact avec WormHoleDeath Records ? Qu’attendez-vous de cette coopération ?

Matt : C’est Max Enix qui est chargé des aspects « artist and repertoire : A&R » qui est venu vers moi, au départ pour signer mon autre groupe AKROMA. Je lui ai glissé les maquettes de Symakya et il a été emballé également par la musique et la qualité des compositions. C’est un label beaucoup plus gros que Fantai’Zic et surtout, ce sont des professionnels (comprendre ici que c’est leur métier, contrairement à Fantai’Zic qui est une structure associative non professionnelle). Nous avons une visibilité internationale que nous n’aurions jamais pu avoir avec juste Fantai’Zic et surtout une distribution physique en Amérique du Nord et au Japon. Ils sont très actifs et l’album est parfaitement mis en avant par WormHoleDeath. C’est vraiment une belle rencontre et une opportunité inespérée pour Symakya après 13 ans d’absence. Je suis très reconnaissant qu’ils nous aient fait confiance.


    


Mêmes questions concernant ARIA Promotion ?

Matt : Je travaille avec Elodie de Aria Promotion depuis quelques années maintenant. Avant, je m’occupais seul de toute la promotion des groupes, mais aujourd’hui, je n’ai plus le temps. Aria Promotion fait ça très bien avec beaucoup plus de contacts que je n’avais par le passé. Cela me permet surtout de penser à autre chose que ces aspects purement promotionnels : les relances, le suivi, etc. Je me concentre davantage sur l’artistique et c’est bien plus confortable pour moi.


SYMAKYA défendra-t-il son album en public ? Quatre musiciens pour autant de musique et d’arrangements somptueux, comment s’organisera un concert pour coller au rendu sur Cd, et avec quelles adaptations ? Un show acoustique est-il envisageable et quels seraient les ajustements nécessaires ?

Matt : Nous n’irons sur scène que si nous avons de belles propositions : festival ou première partie. Pour la prestation, les parties orchestrales seront restituées par des séquences comme peuvent le faire Rhapsody ou Nightwish. Il n’y a pas d’adaptation spécifique envisagée, excepté peut-être quelques doublages de voix. Nous n’envisageons pas de tout de show acoustique, ce n’est pas un exercice qui m’intéresse ; c’est beaucoup de travail d’arrangements et je n’ai pas envie de m’embarquer dans quelque chose de ce type.


photo 3 SYMAKYA 2024


Comment se partage le travail pour les paroles et la musique ? Combien de temps a pris la période de composition avant l’entrée en studio et quelles ont été les difficultés rencontrées ?

Matt : Kevin me propose un concept global puis une fois qu’on a approuvé, il démarre l’écriture des textes. En parallèle, il me propose un document explicatif de ce qui est abordé dans chaque chanson avec la période historique, les ambiances, l’instrumentation, etc. Cela me sert de trame pour écrire ensuite la musique. Pour cet album, le temps passé n’est pas vraiment représentatif… disons que pour résumer, Kevin peut prendre quelques mois à écrire les textes, ensuite il me faut en moyenne 18 mois pour écrire la musique, arrangements compris. Pour l’enregistrement, je pense que compter 8 à 12 mois est assez proche de la réalité, incluant l’étape de préproduction.


Comment s’est passé l’enregistrement et sur combien de temps ? Pouvez-vous évoquer la meilleure satisfaction et la pire galère pendant cette période ?

Matt : Encore une fois, ici le temps écoulé n’est pas représentatif ; certains morceaux ont été composés il y a presque 10 ans… Mais les choses sérieuses sont en place depuis 2020. Une fois que la composition de tout l’album est terminée, je fais des préproductions afin que Thomas puisse proposer des choses à la batterie. Une fois la batterie terminée, on reprend le tout pour enregistrer les prises définitives : basse, guitares, synthés, solos. Ensuite vient le chant. On a enregistré les voix en quelques mois, durant l’année 2023. Le plus difficile à gérer, c’est le temps ; car chacun a ses obligations personnelles, professionnelles mais pas vraiment de galères. Les plus grandes satisfactions, c’est vraiment quand on touche à quelque chose de quasiment magique sur une prise et que le morceau en est transcendé.


Quelle est l’origine et la signification de SYMAKYA choisi pour le nom du groupe ?

Matt : Symakya veut dire « alliance » en grec ancien ; c’est Kevin qui a trouvé ce nom qui évoquait parfaitement la situation : une alliance de 3 musiciens de groupes différents qui avaient envie de faire de la musique ensemble.


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Les JO à PARIS approchent.
Etes-vous intéressés par cet évènement mondial ? Avez-vous l’intention de vous rendre sur un site en particulier ? Qu’en pensez-vous en général ?

Matt : Pas spécialement passionné, non mais on va suivre ça avec un certain intérêt pour savoir combien de médailles les Français vont rafler. Je n’ai pas l’intention d’assister physiquement à l’évènement.



SYMAKYA





Interview SYMAKYA – 20.04.2024 (partie 2)


Interview de SYMAKYA
à l’occasion de la sortie de « Project 11 : The Landing »
par Cerbadd / ODYMETAL,
le 20 Avril 2024
Réponses par le groupe au complet.
Kevin Alexandre Stanislas Kazek (chant), Matthieu « Matt » Morand (guitare, claviers et orchestrations), Thomas Das Neves (batterie), Julien Kuhn (basse).
Photos envoyées par Matt.





photo 5 SYMAKYA 2024



Question à Thomas (batteur) :


Avec Matt et Kévin, tu es à l’initiative de SYMAKYA en 2008. Batteur de DEFICIENCY (sur l’album de 2017), SEYMINHOL (sur les deux derniers albums) et HEAVENLY (album « Virus » en 2006), AKROMA (album de 2014) et LA HORDE (sur les 2 albums).
Comment emploies-tu actuellement ton temps de musicien et quels sont tes projets pour 2024 ?

Thomas : Actuellement, je ne joue plus que dans Symakya. Avec la famille et le travail, je n'ai plus beaucoup le temps de jouer. Pour 2024, j'espère que l'on aura avancé sur la composition du prochain album et que l'on pourra sortir le prochain rapidement.





Un show acoustique est-il intéressant pour un batteur ? Pourquoi ?

Thomas : Oui, c'est toujours intéressant de pouvoir donner des versions différentes des musiques et d'avoir une autre approche, un peu moins dans la puissance. Après, dans Symakya, ça risque d'être très difficile de proposer un set acoustique, mais pourquoi pas.



Question à Julien (bassiste) :


Major de promotion au MAI de Nancy en 2012, tu as suivi le cursus JAZZ au Conservatoire de Metz. Tu as joué avec DIAMOND DUST, TASTE OF HELL et SURTR (2 albums).
Où enseignes-tu la basse, normale et fretless ? As-tu des coopérations avec des musiciens et groupes actuellement et quels sont tes projets pour 2024 ?

Julien : J'enseigne dans plusieurs écoles et conservatoires de ma région (Moselle). C'est un public très varié et de tout âge. Symakya représente le côté création de mon activité, mais je joue régulièrement dans des situations très diverses et avec des musiciens différents, que ce soient des spectacles scolaires, des soirées d'animation ou diverses manifestations. Je joue également dans un excellent tribute band qui s'appelle Lords of Rock et qui se produit de manière régulière. Mes projets pour 2024 sont de continuer à développer mes activités, à m'améliorer sur l'instrument, et de travailler le répertoire de Symakya pour le live. Et qui sait, peut-être commencer à travailler sur un troisième album.


pochette DIAMOND DUST fight for the witch, demo, EP 2006 pochette SURTR surtr, demo, EP 2010




Comment s’est passé l’enregistrement de la basse pour cet album de SYMAKYA avec les importantes et magiques orchestrations que Matt met en place ?

Julien : Le processus a été long mais très plaisant. J'ai tout d'abord enregistré une première version de mes parties sur les maquettes de Matt, puis lorsque la batterie a été finalisée, j'ai mis en boîte mes pistes définitives en tenant compte des idées de chacun. Je tenais à ce que le basse-batterie soit aussi tight et inventif que possible, et je crois que le résultat est réussi. Concernant l'aspect orchestral de la musique de Matt, il s'agit surtout d'essayer de ne pas interférer avec ce qui a déjà été écrit, tout en y apportant encore davantage de texture. Dis comme ça, ça a l'air compliqué, mais en fait, quand tout est aussi bien composé, c'est facile d'être inspiré et il suffit de suivre son instinct.


photo 6 SYMAKYA 2024



Question à Kévin (chant) :


Tu es titulaire d'un doctorat d'histoire en 2006. Ta thèse de doctorat portait sur les gladiateurs et les chasseurs en Gaule romaine, un livre est sorti sur ce sujet en 2019. Tu as été chargé de cours d’histoire de l’art de 2011 à 2016 à l’université de Lorraine. Tu as publié plusieurs livres. Des romans (« La croqueuse de mal » en 2010, « Les Fleurs de l’Empereur » en 2013) des livres historiques, seul ou en équipe sur la mosaïque primaire en pays Messin (2010), sur Nancy (2012) et trois livres sur « L’or de Metz » (entre 2018 et 2020) et aussi une BD avec Randy Agostini « L’anneau de Curmilla »).
Ai-je oublié des moments importants que tu peux préciser et où en es-tu dans ton parcours professionnel qui est passé par des responsabilités au musée de la Cour d’or à Metz ? Des projets d’écriture sont-ils en cours ?

Kevin : Eh bien j’ai mis de côté ma carrière universitaire en 2021. Je suis en disponibilité de la fonction publique et je travaille désormais au Luxembourg dans une société de BTP, mon tout premier métier en fait que je pratiquais en 1996. Besoin de changer d’environnement, d’univers, de définir de nouveaux challenges… bref après le covid et le décès de ma mère en 2020, je suis passé par une sorte de profonde remise en question. Pour compléter ce que tu écrivais sur mon cursus, j’ai été aussi professeur d’histoire géographie et lettres en collège, guide conférencier, conservateur au musée en effet et j’ai sorti deux courts métrages animés sur l’histoire romaine. J’ai publié essentiellement des ouvrages assez pointus ces dernières années sur les enduits peints, la perception des gaulois dans les livres d’histoire au cours du 20e le siècle, la guerre, etc. Actuellement, je n’ai plus le temps pour l’écriture mais j’ai des projets. Finir un roman historique commencé il y a quelques années et écrire l’histoire de Seyminhol depuis nos origines en axant tout cela sur l’aspect sociologique. Bref, pas mal d’idées… à faire aboutir. Ah oui, j’écris actuellement le concept du prochain Symakya…


Avec SEYMINHOL, 3 EPs entre 1996 et 2001, 5 albums entre 2002 et 2018 et de nombreux concerts.
Tes meilleurs souvenirs ? Où en est l’aventure avec le groupe et peux-tu nous préciser tes projets pour 2024 ?

Kevin : Seyminhol constitue une immense page de ma carrière et nous sommes nés en pleine explosion du hard rock comme on appelait encore le style dans les années 1990. Bref, j’avais des rêves comme tout adolescent qui débute dans la vie. J’en ai réalisé certains en jouant avec mes idoles et des groupes de renom : Paul di’Anno notamment, Blaze Bayley, Trust, Virgin Steele, Vanden Plas, etc. J’ai côtoyé des personnes en musique avec qui j’ai joué et qui aujourd’hui ont connu une carrière internationale immense. Je pense à mon ami Alexander Landerburg batteur de Annihilator, Axxis, Rhapsody of fire et bien d’autres… j’ai eu de belles opportunités d’évolution que je n’ai pas toujours su prendre. Des propositions de tournées avec Kamelot notamment sans donner suite, l’enregistrement d’un album avec le premier batteur de Scorpions Rudy Lenners comme agent artistique mais j’ai quitté le groupe à la fin de l’enregistrement, et des choix musicaux pour Seyminhol qui nous ont ralenti notamment lors de la sortie de « Ov Asylum ». Mais je ne regrette rien. Aujourd’hui j’ai tourné la page. Nico a monté Antechaos avec Christophe. J’ai Symakya et je compte bien rattraper le temps perdu avec cette formation. Donc 2024 sera consacré à 80 % à ce groupe et je me laisse 20 % pour finaliser deux autres projets musicaux : l’enregistrement de quelques titres de rap métal avec mes comparses de 3F et la sortie d’un beau maxi 45 tours en hommage à un ami décédé en 2013 dans un registre hard bluesy orienté FM. Bref, il y a encore de jolies choses à mener. Je veux surtout avancer sur la création du troisième album de Symakya. C’est ma priorité et je l’espère aussi celle de Matt, Julien et Thomas.


pochette SEYMINHOL thunder in the dark, EP 1996 pochette SEYMINHOL indian spirit, EP 1998 pochette SEYMINHOL nordic tales, EP 2001





Question à Matt (guitare, claviers et orchestrations) :


Que de chemin réalisé depuis la création d’ELVARON en 1993 (premier album en 1997), le diplôme en 1996 du CMCN de Nancy (aujourd’hui M.A.I.), les 5 années au Conservatoire en guitare classique, et les cours de chant suivis pendant la formation universitaire en musicologie !!! Les albums de AKROMA, LOUKA, SYMAKYA, LA HORDE, VIC DE SABLE, DUSK OF DELUSION et d’autres…, des collaborations avec différents orchestres classiques, des concerts avec les différents groupes cités et d’autres, des invitations dans des colloques, dans des collèges en Lorraine et des cours à l’université de Lorraine sur le Métal et les musiques populaires, mais aussi l’animation de l’émission de radio HARD TIME MACHINE proposée à des radios dans toute la France, que d’occupation. Et j’ai dû oublier des choses !
Y a-t-il des points et / ou moments importants supplémentaires à ajouter ou des précisions à apporter à ma présentation ?

Matt : Tout ça en plus de mon métier de tous les jours à savoir responsable d’un service de scolarité à l’Université de Lorraine à l’UFR Arts, Lettres et langues de Nancy ! Je suis aussi passionné de cinéma sous toutes ses formes et à toutes les époques. Je suis notamment très friand de cinéma d’horreur depuis les origines jusqu’à nos jours. Mis comme ça bout à bout toutes mes activités, effectivement je me rends compte que je suis très occupé mais tout cela s’articule parfaitement dans ma vie professionnelle et ma vie de tous les jours. Toute la famille fait de la musique donc c’est aussi beaucoup plus simple à gérer au quotidien et c’est ça aussi la clé.






Comment fais-tu pour gérer ton temps avec toutes tes implications et quelles sont aujourd’hui tes priorités pour 2024 ?

Matt : Je suis aussi quelqu’un de très organisé, je sais optimiser mon temps et je ne m’ennuie jamais. Donc, tant que je pourrais continuer à faire tout ça et d’autres choses, je vais continuer car c’est très enrichissant, j’apprends tous les jours. J’ai un nouvel album qui sort en octobre 2024 avec un groupe de métal industriel qui s’appelle Bowels Of Suffering. Je suis également en train de terminer les enregistrements du prochain Elvaron. Je travaille aussi sur le prochain Dusk Of Delusion et j’ai terminé l’écriture du nouvel album d’Akroma. J’ai aussi d’autres projets en cours, notamment l’écriture du prochain Symakya et aussi un projet de black metal old school avec le chanteur de la Horde.


Peux-tu nous parler de tes recherches universitaires et doctorales, qui perdurent peut-être encore à ce jour ?

Matt : C’est plutôt de la veille que de la recherche maintenant. J’ai toujours le projet de reprendre ma thèse de doctorat pour aller au bout un jour… j’attends juste d’avoir le bon directeur de thèse qui est en train de préparer les habilitations utiles pour diriger des recherches (HDR).

Si vous avez un message à passer, c’est le moment :

Matt : c’est toujours un plaisir d’échanger avec l’équipe d’Odymetal, vous êtes passionnés et dans le paysage depuis si longtemps ; c’est vraiment bien de savoir que la passion musicale peut animer les individus sur de très longues périodes. J’espère que chaque lecteur aura l’envie d’aller plus loin avec Symakya.


photo 7 SYMAKYA 2024



SYMAKYA




pochette SYMAKYA project 11 : the landing 2024
SYMAKYA
« Project 11 : The Landing »
Cd promo 10 titres (65’29’’)
Metal Symphonique Progressif – France - sortie le 05.04.2024
WORMHOLEDEATH RECORDS / FANTAI’ZIC PRODUCTIONS / ARIA PROMOTION
Chronique le 03.04.2024







Interview SYMAKYA – 20.04.2024 (partie 3)


Interview de SYMAKYA
à l’occasion de la sortie de « Project 11 : The Landing »
par Cerbadd / ODYMETAL,
le 20 Avril 2024
Réponses par le groupe au complet.
Kevin Alexandre Stanislas Kazek (chant), Matthieu « Matt » Morand (guitare, claviers et orchestrations), Thomas Das Neves (batterie), Julien Kuhn (basse).
Photos envoyées par Matt.






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Pour compléter l’interview de SYMAKYA, vous trouverez ci-dessous différents albums et EPs (classement par ordre alphabétique et chronologique) liés au parcours des membres du groupe.

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Section chroniques à lire :











Section pour écouter (liens musicaux en plus de ceux présents dans l'interview) :













photo 9 SYMAKYA 2024


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