Interview Alexandre Saba (M & O MUSIC – M & O OFFICE)
par MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL
le 16 octobre 2023 - partie 1.
Photos fournies par Alexandre Saba.
Voir aussi : Interview Alexandre Saba – 16.10.2023 – partie 2 (suite et fin)
Tu as découvert le métal pendant ta jeunesse, peux-tu nous raconter quand et comment ça s’est passé ?
J’ai découvert le métal effectivement, je devais avoir 13/14 ans à peu près si je me souviens bien, et c’était complètement par hasard parce que ma grande sœur en écoutait déjà un petit peu. Comme sa chambre était à côté de la mienne, j’entendais le son, ça m’a interpellé et ensuite, je n’ai pas arrêté, je l’ai découvert comme ça et cela m’a ouvert plein de portes au niveau du métal, au niveau de la musique, et tout ce qui tourne autour du métal, que ce soit au niveau des textes, des pochettes d’albums, de l’art même, enfin tout ça et je suis très content d’avoir connu cette musique.
Quels sont les groupes / artistes / titres qui t’ont plu et comment expliques-tu ces choix ?
Au début, c’était les basiques, BLACK SABBATH, METALLICA évidemment, après, SLAYER, SEPULTURA, ENTOMBED, OBITUARY… enfin, ce genre de groupes là.
Les grands classiques.
Après, si tu es curieux, tu fais des recherches, tu regardes un peu tout ce qu’il y a autour et effectivement, il y a plein d’autres groupes avant et après mais voilà au tout début, j’ai commencé avec les basiques et classiques.
Un morceau qui t'a plu le plus quand tu l’as découvert ?
Quand je l’ai découvert… je ne sais pas… « Metallica ».
Un seul titre titre à dire ?
Ah, c’est difficile, j’hésite entre un morceau de METALLICA, de SEPULTURA et un de SLAYER.
Oui, lesquels ?
Pour SLAYER, je dirais « War Ensemble », SEPULTURA « Arise » et METALLICA « Blackened ».
Pourquoi ?
Parce qu’ils m’ont bien plu.
Tu étais dans le groupe DARKEN à l’époque en tant que guitariste, joues-tu encore de la guitare ?
Le groupe a duré 10 ans, en fait de 1995 à 2005, puis il y a eu une période fin des années 90 début 2000 où il y a eu un petit temps d’arrêt, il y a eu un changement de line-up aussi avec le batteur, guitariste, donc DARKEN est devenu DARK-N et un Ep et un album sont sortis par la suite.
Si je me rappelle bien, le premier album est sorti en 1997 ?
C’est ça, en 1995, c’était une démo k7 et après, l’album en 1997.
N’aurais-tu pas envie de les rééditer avec ton label ?
Ils sont en distribution sur les plates-formes, on n’a plus de Cds, tout avait été vendu à l’époque et les Cds se vendaient bien, mais non, je ne pense pas rééditer car il faudrait quand même refaire un minimum de choses, alors juste rééditer pour rééditer je ne sais pas, c’est vrai que je n’ai pas trop réfléchi à la question… là, tu vois comme ça, je ne sais pas.
Aimerais-tu reformer et relancer le groupe ?
Oui et non, tu sais que je suis déjà bien occupé avec le label et l’agence de com, ça me parait compliqué maintenant de reformer DARK-N, il faut du temps quand même, et je travaille déjà 10h par jour pour mes activités donc je n’aurais pas le temps, si c’est pour le faire à 50%, ce n’est pas la peine, moi, j’aime faire les choses bien.
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Qu’est-ce qui t’a donné envie de voler de tes propres ailes en créant en 2005 M & O OFFICE ? Puis de t’agrandir en 2009 en créant M & O MUSIC ?
En fait, justement avec DARKEN, c’est moi qui, entre guillemets, manageait un peu le groupe en plus d’être guitariste-compositeur, je m’occupais aussi de gérer le groupe alors de fil en aiguille, j’ai acquis pas mal de contacts à cette époque-là. Alors quand DARKEN s’est arrêté en 2005, je me suis dit « Pourquoi ne pas monter mon truc et faire de la promo pour des groupes ? », cela a juste commencé comme ça. J’ai créé l’agence de com M & O OFFICE pour faire la promo et c’est parti petit à petit puis par rapport au label créé en 2009, j’attendais d'avoir les bons partenaires parce que c’est un autre travail avec la distribution et tout ce qui concerne le label. Comme j’ai été musicien dans un groupe pendant dix ans, je connais bien les attentes d’un groupe et cela m’a permis de voir les deux côtés pour mieux travailler.
On peut voir sur ton profil Facebook que tu travailles également depuis 2016 chez « LE OFF by Leclerc Clisson », depuis 2021 chez « What The Fest – EX Tenebris LUX » et dernièrement chez « Muscadeath », raconte-nous comment tout cela est venu ?
Cela fait quelques années pour « LE OFF by Leclerc Clisson ». Au début, j’avais apporté quelques groupes puis je suis devenu programmateur, je m’occupe aussi de la com et un peu de leurs gars sur place. Pour « What The Fest », c’est dû à des contacts que j’ai eus au fil du temps et c’est vrai que cela marche assez bien. Concernant « EX Tenebris LUX », c’est un festival sur Montpellier, comme je suis de Montpellier et vu que je connais bien Murielle, on collabore sur pas mal de choses. Dernièrement, j’ai bossé pour la 1ère année avec « Muscadeath », je me suis occupé de la com de tout le festival et de l’espace presse sur place, cela a super bien fonctionné, c’est un super festival, c’était fin septembre. Evidemment, avec l’agence de com, on ne fait pas que la promo des groupes, on fait aussi de la com et tout le traitement en rapport aux festivals, enfin pour certains.
Peux-tu nous faire un bilan de l’édition 2023 de Muscadeath et les meilleurs souvenirs que tu garderas ?
Le bilan, c’est déjà d’avoir fait carton plein, je crois qu’ils ont fait sold out, c’est une superbe salle à Vallet, je ne sais pas si tu la connais, ça fait pratiquement 1000 personnes si je ne dis pas de bêtises. CARCASS était en tête d’affiche le samedi, c’était mémorable et c’est un festival qui s’est super bien passé. Des souvenirs, j'en ai plein car j’étais avec eux du jeudi au dimanche et le festival était vendredi et samedi, c’est une équipe formidable. L’association qui s’occupe du « Muscadeath » s’appelle CARNAGE ASSO, ils sont supers accueillants, tellement positifs que le festival pourrait s’appeler « Positif Festival ». Ils sont tous formidables, bénévoles et équipes, c’est vraiment rare de trouver des gens aussi passionnés et dévoués qui ne dorment pas pendant plus d’une semaine et ont toujours la banane, ils ne sont pas là pour engranger de la tune, c’est vraiment un festival génial et qui marche, c’était leur 21ème année, ils ont dépassé cette année toutes leurs espérances. Des souvenirs, il y en a plein, j’ai de bons souvenirs évidemment par rapport au boulot que j’ai fait au niveau de l’espace press parce que cela m’a permis d’être avec tous les groupes, les médias sur place, etc ... donc les interviews, on a passé de supers moments, plein de souvenirs et que des positifs.
avec Milouz de ROCK HOUR
Parle-nous un peu de l’ensemble de tes tatouages et des derniers que tu as faits sur les doigts, le choix de leur emplacement, la signification des dessins ou leur histoire ?
Oh la la, des tatouages, j’en ai quelques-uns… dans le dos, sur la poitrine, sur les bras et les mains et prochainement aussi ailleurs… Vas-y, dis voir. Ecoute, non… mais sur les mains, ce sont les plus récents, j’ai fait le « O » de M &O MUSIC , le vinyl avec le crâne à l’intérieur, parce que j’ai ça dans la peau depuis 2005 donc ça en fait quand même quelques-uns… après, sur certains tatouages, il n’y a pas de signification particulière. Je me suis fait tatouer « Rock » sur les doigts parce que ma vie a toujours tourné autour de la musique et c’est vrai que j’aime bien les crânes en tant que tels alors voilà pourquoi j’en ai beaucoup sur mes tatouages. J’ai le « M » de METALLICA tatoué sur un endroit du bras gauche parce que METALLICA a été pour moi une révélation quand j’avais 14 ans et puis, pour moi, cela a toujours été un bon groupe, à part la période entre « Load », « Reload » et « St. Anger ». C’est une période où j’ai occulté METALLICA mais pour moi, il y a un avant et un après. Jusqu’au « Black album » j’ai beaucoup aimé, ensuite j’ai trouvé que c’était intéressant après « Hardwired ...To Self-destruct » et même le dernier, je le trouvais intéressant. Mais de toute façon, on ne peut pas leur demander de refaire un « Masters Of Puppets » et un « … And Justice For All », c’est mon avis sur METALLICA.
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Voir aussi : Interview Alexandre Saba – 16.10.2023 – partie 2 (suite et fin)
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