ORPHEUM BLACK
« Outer Space »
Cd promo 8 titres (34’41’’)
Rock Progressif – France – disponible, sorti le 05.05.2023
INDEPENDANT / ARIA PROMOTION
Le groupe a été créé à Orléans en 2019 et se compose, pour ce deuxième album, de cinq musiciens, le trio fondateur, Mélodie (chant et claviers), Greg (chant et guitare) et Romain (guitare), auquel se sont joints en 2022, après un changement, Alexis (batterie) et Nathan (basse). « Orpheum » (venant d’Orphée, poète et joueur envoûtant de cithare dans la mythologie grecque) fait sans doute référence aux théâtres ou salles de spectacles dont le nom est donné aux USA.
Mélodie et Greg forment un duo chant clair, qui servira de base à tous les titres, soit individuellement, soit ensemble. Pas de titre violent, mais principalement de la mélancolie, seul le titre d’ouverture « Innerworld » dans presque toute sa durée, plus fort et plus rythmé, avec sa basse et ses guitares, se démarquera des autres titres.
« Firefly » présentera une alternance de passages posés et de plus forts avec un final minimaliste avec solo.
Démarrage mélancolique sur « My Tribe » puis apparition de plus ronflant avec la basse et chant plaintif plus appuyé qui redevient doux avec solo aérien avant retour du chant plus appuyé avec sa mélodie bien trouvée. On remarquera la partie permettant au public de participer avec un bon passage mélodique où Mélodie se lâche. Le titre le plus intéressant et marquant de l’album.
« State Of Mind » est une complainte avec bonne basse et le duo en belle osmose augmente en intensité sur les guitares, le chant devient plus fort et le rythme s’excite légèrement sur nappes de claviers et guitares plus appuyées où s’échappe un vrai solo bien marqué. Grands coups de guitares et la voix de Mélodie fait son effet avec celle de Greg en arrière, mais cela retombe trop vite pour terminer dans la douceur.
« Deep Blue » est planant, aérien, la voix de Mélodie est cristalline et les claviers plaintifs. Le titre se réveille après un premier tiers, avec claviers plus présents, un solo limpide Pink Floydien se met en place mais on retombe trop vite sur un final aquatique…
« The One » présente guitare en arpège avec chant en complainte mélancolique. La voix se fortifie, la guitare devient musicale et s’amplifie quand le duo se met en place. Final à la guitare.
Mélancolie aérienne sur « Heartbeat ». On retiendra le jeu et la sonorité de la basse et le solo qui se développe à deux reprises qui permet de maintenir l’attention, avec un final un peu brouillon.
L’album termine par « Dream Maker », une complainte sur guitare acoustique avec solo en arrière. On notera une petite narration en français « …, nombreux les châtiments infâmes, je suis maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme » avant solo Floydien sur guitare folk et synthés jusqu’au final.
« Outer Space » est un album de Rock Progressif, pour les fans du genre et d’ORPHEUM BLACK et il semble que l’esthétisme délivré par le groupe peut interpeller. Pour ceux qui ne sont pas, comme moi, très réceptifs à ce genre lorsqu’il est répétitif avec alternance systématique d’ambiances, de linéarité dans les voix claires et trop peu rythmé, soyez curieux, en visionnant leurs clips typés cinéma et en les suivant sur scène. En effet, dans une ambiance adéquate, le résultat peut être différent que sur album.
Cerbadd / ODYMETAL / le 10.06.2023.
💂 English version of conclusion of the review :
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« Outer Space » is an album by Progressive Rock, for fans of the genre and ORPHEUM BLACK and it seems that the aesthetics delivered by the band can appeal. For those who are not, like me, very receptive to this genre when it is repetitive with systematic alternation of atmospheres, linearity in clear voices and too little rhythmic, be curious, by watching their cinema-type clips and following them on stage. Indeed, in an appropriate atmosphere, the result can be different than on album.
Cerbadd / ODYMETAL / 10th June 2023.
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