13 mars 2023

ICE AGE « Waves Of Loss And Power »

ICE AGE
« Waves Of Loss And Power »
Cd 8 titres (66’49’’) avec livret 16 pages incluant paroles et photos
Metal Progressif – USA – disponible, sorti le 10.03.2023
SENSORY RECORDS / THE LASER'S EDGE RECORDS / SOLSTICE PROMOTION
pochette ICE AGE waves of loss and power 2023 photo ICE AGE-2023
Au début, en 1991, il y avait MONOLITH, avec Josh Pincus (chant et claviers), Jimmy Pappas (guitares) et Hal Aponte (batterie et percussions) avec un album « Lost » en 1996. Puis ICE AGE prend la relève avec en plus, Arron DiCesare à la basse. Un premier album « The Great Divide » sort en 1999, suivi en 2001 d’un deuxième « Liberation » à la pochette explicite. Le bassiste est remplacé par Doug Odell juste avant la promotion de cet album. Après un EP en 2004 « Little Bird », le groupe devient SOULFRACTURED, dans un registre musical rock avec un EP 4 titres en 2006. Les musiciens continuent à écrire et à enregistrer et en 2015, ICE AGE renaît et sous l’égide du label de musique Prog, SENSORY RECORDS, le troisième album de ICE AGE, 22 années après le dernier, sort le 10.03.2023.

Toute la musique est composée par l’ensemble des musiciens, l’album est enregistré par Jimmy Pappas qui le produit avec Josh Pincus qui, lui, signe les paroles. Mixage et mastering sont réalisés par Rich Mouser qui a fait largement ses preuves avec des grands groupes de Metal Prog. N’oublions pas la pochette surprenante avec ce chevalier en armure sur un cheval à bascule pour enfants posé sur du sable avec dans le ciel des vautours… L’intérieur central et le dos du livret ainsi que le dos du boîtier présentera d’autres images…

« The Needle’s Eye » plante immédiatement le décor, on est bien dans du Metal Progressif et de plus, attractif car bien rythmé avec un chanteur à la voix claire et puissante, une guitare alerte à la belle sonorité et d’excellents solos de guitares et claviers, dont un dans la sonorité Hammond.

« Riverflow » confirme dans le style, avec une approche plus posée au piano, mais le rythme s’installe sur une belle déclinaison musicale avec d’excellents passages de claviers suivis d’un solo typé. Le chant se pose sur un rythme plus posé mais on sent que cela va démarrer sous peu… et une belle envolée vocale démontre les possibilités du chanteur. Le rythme s’accélère avec chant et claviers. Beaucoup de paroles, donc de chant mais chaque musicien apporte sa partie solo, guitare et claviers.

Et c’est parti pour 14’30’’ avec « Perpetual Child, Part II : Forever » (la suite, sans doute non prévue à l’époque, du 1er titre de l’album de 1999). Grosse intro excitée, sur laquelle se pose le synthé sur basse/batterie appuyées puis un solo de guitare. Le chant intervient sur une musique plus posée, l’intensité augmente, le chanteur nous offre de belles envolées vocales. Avant mi titre, débute un long passage musical où la cohésion des musiciens est exemplaire. Le solo de synthés nous rappelle les grands moments de Rick Wakeman au sein de YES. Le chant reprend avec vigueur, la musique s’étoffe encore plus dans des passages de bravoures, comme le solo d’une fluidité impressionnante avec ce chant immense, soutenu par des chœurs sur des claviers qui s’intensifient encore plus. Le duo basse/batterie est dans l’excellence. Le final en devient symphonique avec le chanteur dans de réelles prouesses vocales, les claviers puis la guitare sont à la fête… Quelle puissance pour un si long titre prenant du début à la fin et qui va en impressionner plus d’un !!!

« Together Now » avec une belle basse sur l’intro, nous fait découvrir le chanteur dans une tonalité différente, plus aiguë, du moins sur le début. On alterne passages légers avec d’autres plus enlevés où la voix s’impose en donnant un aspect plus épique. Le mélange guitare en arpège, basse tout en finesse et claviers offre un bon passage musical avec batterie frappée. On appréciera le solo de guitare qui évolue sur piano introduisant le chant qui s’envole bien haut suivi du synthé et cette suite musicale et vocale démontre que le groupe sait y faire pour varier sa musique. Le final fait la part belle au chant, c’est remarquable et même impressionnant.

Superbe intro à la guitare flamboyante sur excellent rythme et on sent de suite que cela va le faire pour « All My Years », où l’on percevra une ambiance RUSH que ce soit dans l’énergie ou dans la musique. La voix s’énerve avant le refrain, avec chœurs, mélodique et appuyé, du bel ouvrage, mon titre préféré, concentré et efficace.

Sur « Float Away » la basse se fait remarquer de suite sur l’alternance de passages plus aériens et d’autres plus appuyés où la guitare sonne de belle manière avec cette voix chaude qui se renforce agréablement avant le final. Le solo est excellent avec effet plus typé Hard Rock.

Suivent pour conclure « To Say Goodbye », d’abord la « Part IV : Remembrance » un musical exclusivement au piano servant d’intro à « Part V : Water Child ».
« To Say Goodbye » est une longue histoire. Part I est le 7ème titre de l’album de MONOLITH de 1996, Part 2 est le 10ème titre de l’album de 1999 (les deux titres sans précision de numéros) et « Part III : Still Here », cette fois avec le numéro bien précisé, est le 10ème titre de l’album de 2001. Ces cinq parties représentent ensemble plus de 45’ de musique, et réunies, pourraient fournir un album, un résumé de l’histoire du groupe sur 27 ans, de 1996 à 2023.
« Part V » s’étire sur presque 15’ et le groupe arrive à maintenir l’attention, sans temps mort, avec élégance et musicalité. Chaque musicien apporte sa touche à l’édifice et quel édifice !! Le final est intense pour ce titre ambitieux, mais fluide et prenant du début à la fin. Excellent !!

Beaucoup de chant, vu la longueur des paroles du prolifique chanteur, donc moins de place pour la musique seule, ce qui change quelque peu des albums de Metal Progressif aux nombreuses démonstrations techniques des musiciens. Cet album, dans son ensemble, fera son effet à ceux et celles qui avaient suivi le groupe depuis son début ainsi qu’à tous les amateurs de Metal Progressif intense. Musicalement abouti sans être démonstratif, et pourtant les musiciens ont toutes les capacités, « Waves Of Loss And Power » est un album vivant plein d’énergie que les amateurs de Heavy, Hard Rock et bonne musique devraient aussi trouver à leurs goûts. Ne manquez pas ce superbe retour d’un groupe qui en impose dès sa reprise d’activité !!!
Cerbadd / ODYMETAL / le 12.03.2023.

💂 English version of conclusion of the review :

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A lot of singing, given the length of the lyrics of the prolific singer, so less room for music alone, which changes somewhat from Progressive Metal albums to the many technical demonstrations of musicians. This album, as a whole, will make its effect to those who had followed the band since its beginning as well as to all fans of intense Progressive Metal. Musically accomplished without being demonstrative, and yet the musicians have all the abilities to do it, «Waves Of Loss And Power» is a living album full of energy that fans of Heavy, Hard Rock and good music should also find to their tastes. Don’t miss this superb return of a group that imposes as soon as it resumes activity!!!
Cerbadd / ODYMETAL / 12th March 2023.








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