25 juillet 2022

ORTHODOX « Proceed »

ORTHODOX
« Proceed »
6 titres (42’18’’)
Doom Expérimental – Espagne – disponible, sorti le 30.06.2022
ALONE RECORDS / EARSPLIT PR
pochette ORTHODOX proceed 2022 photo ORTHODOX 2022
Groupe formé en 2004 à Séville composé d’un trio, Borja Díaz à la batterie, Marco Serrato à la basse et au chant et Ricardo Jiménez, revenu au sein du groupe, pour ce huitième album studio, après une absence depuis l’album de 2011 « Baal ».

ORTHODOX, c’est du Doom expérimental qui n’est pas simple ni évident à appréhender à la première écoute. Il faudra s’y remettre à plusieurs reprises pour trouver beaucoup de choses, car l’ensemble est complexe avec en apothéose, le long « The Son, The Sword, The Bread » univers de bruitages et de dissonance, très déstabilisant et pas forcément fédérateur, bizarre c’est certain mais pas musical, il faut en être conscient… Il faut être adepte du groupe, de ce style et de cette approche expérimentale pour s’y retrouver, mais le groupe, qui évolue depuis près de 20 ans, continue son chemin torturé avec conviction et persévérance.

« Past Seers » ouvre l’antre du trio, un doom lent, très lent, un chant clair feutré, en arrière de la musique pesante, presque imperceptible, crié par moments, une guitare rythmique et solo plaintif, une basse oppressante, on ne rigole pas chez ORTHODOX, même si le final est un peu plus rythmé… « Abendrot » reprend les mêmes caractéristiques, peut-être même en plus lent, avec toujours ce chant noyé dans la lourdeur. « Rabid God » nous sort un peu de la torpeur avec cette intro à la batterie plus nerveuse, le rythme sera un peu plus soutenu tout au long du titre, mais pour le chant, on reste sur la même orientation et sur une dissonance rythmique qui amplifie la noirceur.

On discernera un riff sur le stressant « Starve » qui se veut lancinant, seul le final nous permet de découvrir une guitare un peu plus musicale.
On referme le voyage expérimental avec « The Long Defeat » dans la continuité des titres précédents, avec un rythme un peu plus soutenu et une légère mélodie dans le chant toujours aussi écrasé par la musique oppressante, sensation qui est de règle pour tout l’album. A noter que la basse reste omniprésente sur ce titre qui aurait pu se terminer au bout de 7 minutes, les 3 minutes restantes n’étant pas essentielles avec bruitage et longueurs dispensables, n’apportant rien de plus question créativité.


Un album exclusivement réservé aux inconditionnels du groupe ORTHODOX et pour les amateurs de Doom, très Doom, très grave, sans sursauts. A chacun ses préférences musicales et si le groupe évolue depuis 18 ans, c’est qu’un public lui est attaché.
Cerbadd / ODYMETAL / le 24.07.2022.

💂 English version of conclusion of the review :

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An album exclusively reserved for fans of the band ORTHODOX and for fans of Doom, very Doom, very deep, without startles. To each his musical preferences and if the group has been evolving for 18 years, it is that an audience is attached to him.
Cerbadd / ODYMETAL / 24th July 2022.








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