Bawol Chuc
HOLLOW
« The Infinite Cycle »
Cd promo 10 titres (56'45'')
Heavy Metal coloré, intuitif, varié et magique – France - sortie 01.08.2021
AUTO PRODUCTION (excellente au demeurant !!!)
C’est de l’Aisne qu’arrive ce « one man show » en la personne de Chuc Bawol, guitariste de TRASH HEAVEN et batteur de LITIGE et RUINS OF MARS. En effet, c’est un véritable show que nous propose Chuc maîtrisant tous les instruments et les voix. Tous les titres de son premier album ont été écrits, composés, enregistrés et mixés par Chuc. Il a également réalisé tous les visuels étant également un artiste peintre accompli aux réalisations multiples. C’est avec toute son énergie et sa conviction, entre janvier 2019 et juin 2020, que l’artiste a mis en place son projet dénommé HOLLOW et cet album « The Infinitive Cycle » sera disponible cet été 2021.
Avançons maintenant, pas à pas dans le voyage que nous propose Chuc.
« Shadows On The Wall » Belle intro guitare acoustique, puis riff heavy, solo et batterie, et quel gros son ! Déboule une voix rugueuse, enrouée en alternance avec voix claire profonde. Changement de rythme, plus posé où la voix rugueuse se fait inquiétante. On notera un excellent passage musical où se mêlent tous les instruments tenus de main de maître par l’artiste. On évolue ici dans un métal rythmé au gros solo technique à la sonorité BOC. Le ton est donné et on sent que cela va nous réserver de belles découvertes.
Intro spatiale pour « Crawling My Way Out » puis la lourdeur s’installe.
La voix claire suave et cajoleuse, sur passage calme, alterne avec la voix rugueuse et on appréciera de remarquables envolées vocales, ambiance PINK FLOYD, sur une musique plus rythmée. Beau jeu de guitare sur rythmique puissante. Après un excellent passage chanté, à 3’25 changement de rythme, et on se retrouve dans une inspiration musicale et vocale Heavy Death Mélodique, rapide, gros riffs, solo explosif. La voix claire mélodique termine superbement le titre. Quelle puissance !! Magistral !!
« Never Too Late » intro folk musclée très musicale, ouvrant par un chant clair sur guitare posée d’une réelle beauté. Le refrain avec chœurs est plus rythmé, mélodique, entraînant à reprendre autour d’un feu de camp sur une rythmique solide. Le solo technique mais fluide suit la trame musicale, pour se muscler avant que ne reprenne ce chant envoûtant sur le thème musical folk. Excellent !
« Infinitive Cycle », le titre qui donne le nom à l’album se doit d’être à la hauteur et c’est réussi. L’intro est inquiétante dans une sonorité indus, sur riffs métal avec cris black et retour de la voix rugueuse et profonde sans aucune faiblesse. Le chant se poursuit sur de gros riffs métal et une batterie pachydermique. La voix claire avec effet spatial explose sur une ligne musicale mélodique et subtile. La combinaison des voix est efficace pour un excellent rendu. Solo avec sonorité des jeux de consoles du siècle dernier. Break avec riff très métal montant en puissance, on retrouve les cris et les riffs travaillés, tout cela termine avec cette voix claire rappelant Michael Poulsen de VOLBEAT et solo mêlés, avant de retrouver le calme.
« Witness » belle montée en puissance sur batterie et guitare magiques, les deux instruments de prédilection de Chuc et on le ressent bien. Riffs plus heurtés avec les deux voix mêlées et l’on retrouve aussi ici les intonations du chanteur de VOLBEAT. La mélodie prend le dessus avec cette voix claire et ensorceleuse. C’est puissant et musicalement abouti avec solo accompli. On reste admiratif devant tant de précisions et de détails, le musicien chanteur est doué, il faut le reconnaître et le dire !!! Métal dans l’âme avec une approche prog survitaminée. Un titre énorme !!
« Monster Beneath The Skin » évolue dans un Heavy Death/Black déchaîné sur gros riffs. La voix rugueuse imposante est plus déclarative que chantée et apporte une intensité supplémentaire. La belle voix claire intervient mélodiquement pour apporter en contraste de la douceur, mais cela repart immédiatement avec le mélange des deux voix dans une réelle frénésie. La voix claire et feutrée rappelle celle du regretté Chris Squire, bassiste du grand YES, sur son album solo de 1975. La basse soutient un excellent solo travaillé sur différents rythmes.
« Big Words For A Little Man » est un titre speed mélodique avec belle voix dans une approche épique, tout est magiquement lié, fluide et accrocheur. C’est rondement mené tout en puissance et mélodie. On appréciera l’excellent travail sur les voix et chœurs et la dextérité impressionnante du solo dont une partie a aussi une sonorité des vieux jeux de consoles. Relance du titre avec changement de tonalité où les chœurs, solo et voix font merveille.
« Hollow » se doit d’être à la hauteur et c’est bien le cas, dans un Heavy Metal explosif, du riff costaud à la voix soutenue par un solo tout en passant par la batterie énorme, du grand art mélodique sur rythmique avec modulations contrôlées pour une efficacité accrue. Sans aucun doute, le titre phare de cet album devrait devenir un hymne pour l’artiste qui, là aussi, a joué avec le mélange de voix claires. Le solo est un régal, mélodique, précis et sa relance n’en est que meilleure. La claque !!
« The Void » est le titre le plus extrême avec cette voix agressive sur rythme soutenu même avec l’intervention de la voix claire cajoleuse qui semble planer sur la guitare excitée. Au milieu du titre, les sonorités death mélodique en support de la voix bien éraillée, rappellent les meilleurs groupes du style et ici, on pense à ARCH ENEMY. Ça déménage, mais avec subtilité et musicalité accrues pour se terminer tout en finesse. « Que du bonheur ! » comme dirait Monkeymetal de l’équipe d’ODYMETAL !!!
L’album se termine par « What It Feels Like To Be Alive ». Claviers légers avant démarrage hautement rythmé, basse ronronnant, puis apparaît une touche de fraîcheur musicale (claviers) au milieu de cette section rythmique bombastique. Après cette intro tumultueuse et puissante, la voix se fait douce sur guitare et cymbales puis sur riffs soutenus en prenant de la puissance jusqu’aux belles envolées pleines d’émotions. On notera le final musical, débutant par des nappes de claviers sur excellente batterie introduisant un passage musclé haut en couleurs, solo, claviers, pour un final bien frappé. Du bel ouvrage !!!
Quel beau voyage que nous offre Chuc Bawol avec son projet « Hollow ». Sur une base Heavy Metal affirmée, aux nombreuses orientations, l’artiste démontre d’excellentes dispositions pour la composition mais aussi dans l’exécution de tous les instruments et des voix. Rien n’est posé au hasard et sur tous les titres, il y a de nouvelles choses à découvrir, ce qui rend excellent cet album « coloré », confirmant ses autres dispositions pour la peinture !!! Un album très recommandable, je dirai même indispensable, que vous devez acquérir pour soutenir l’artiste et dont vous pourrez être fiers de faire découvrir à d’autres cette excellente musique. Que le cycle commencé ainsi de si belle manière se poursuive à l’infini pour notre satisfaction, car cet album apporte beaucoup de plaisir. Profitez-en sans modération !!! Une question demeure : Pourra-t-on voir un jour sur scène l’interprétation de l’ensemble de cet album avec un groupe ? Si oui, on est prêt à faire des kilomètres pour ne pas manquer ce moment qui devrait être grandiose …
Cerbadd / ODYMETAL / le 14.07.2021.
💂 English version of conclusion of the review :
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« Never Too Late » very musical muscular folk intro, opening by a clear singing on a guitar posed of a real beauty.
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« Hollow » must be rise to the occasion and that’s the case, in an explosive Heavy Metal, from the strong riff to the voice supported by a solo while passing by the huge battery, great melodic art, on rythmic with controlled modulations for increased efficiency.
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What a great trip Chuc Bawol offers us with his project « Hollow ». On an assertive Heavy Metal basis, with numerous orientations, the artist demonstrates excellent dispositions for composition but also in the execution of all instruments and voices. Nothing is set at random and on all titles, there are new things to discover, which makes this « colorful » album excellent, confirming its other provisions for painting !!! A very recommendable album, I will even say indispensable that you must acquire to support the artist and of which you can be proud to introduce others to this excellent music. Let the cycle thus begun in such a beautiful way continue to infinity for our satisfaction because this album brings a lot of fun. Enjoy it without moderation !!! One question remains : Will we be able to see one day on stage the interpretation of the entire album with a band ? If so, we are ready to travel miles not to miss this moment which should be grandiose…
Cerbadd / ODYMETAL / 14th July 2021.
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