RED CAIN
« Kindred : Act II »
7 titres (36’41’’)
Tsunami Metal Fulgurant Mélodique – Canada - disponible, sorti le 22.01.2021
SLIPTRICK RECORDS / ASHER MEDIA RELATIONS
Ce groupe canadien a été créé en 2016 avec un premier album « Kindred : Act I » sorti en janvier 2020, remarqué et chroniqué par mes soins. Ce nouvel opus a été écrit et enregistré par un trio, Evgeniy Zayarny au chant, Tyler Corbett à la guitare (mais aussi au mixage et mastering) et Taylor Gibson à la batterie. Pour le live, Tyler sera remplacé par deux guitaristes, Carlos Cruz et Andrei Buldan. Cet Act II est la suite de la saga du guerrier Zalcoatl.
Pour le précédent album, j’avais précisé en conclusion : « Premier album réussi d’une réelle puissance qui positionne immédiatement le groupe dans ceux qu’il convient de suivre, car la qualité est bien présente et tout est déjà en place pour offrir une suite. Alors, ne vous privez pas de cet album pour apporter votre pierre à l’édifice, car l’aventure ne fait que commencer ». Vous comprendrez en lisant la suite que je ne m’étais pas trompé, le groupe montant encore d’un cran.
Intro sympho pour « Kindred » et découverte d’une voix énorme tendance goth rock. On notera des sonorités électro, des guitares impressionnantes pour une musique forte à la batterie pachydermique, que d’arrangements, de changements de rythmes, une réelle surprise ou confirmation qui d’entrée vous scotche !
L’intro de « Demons » électro sympho me fait penser à DELAIN, la voix doublée est là aussi d’une force incroyable, quel rendu, on est dans l’excellent goth rock metal, prenant et fédérateur. Les passages plus posés, les changements de tonalités vocales et la mélodie, me faisant penser partiellement à « Sweet Dreams », vous interpellent. Solos sublimes. Que de prouesses musicales, que de puissance, tout est force. Quelle claque !!!
Piano et voix d’une autre dimension sur « Precipice Of Man » puis, pour un passage épique, chant clair sur piano reprenant ensuite la tonalité vocale du début. Cela monte tout en mélodie avec batterie pour du lourd et on le sent arriver. A cela s’ajoute un aspect angoissant musicalement réussi car musclé avec voix feutrée dans cette sensation. Puis cette voie envoûtante réapparait avec ses modulations, on évolue vraiment dans une autre dimension avec en arrière l’impression de gros chœurs et cela n’en finit plus. La superbe mélodie forte s’amplifie encore plus, pleine d’émotions avec solo en retrait pour un arrêt brutal. On en aurait bien repris encore quelques minutes tellement c’est intense. Impressionnant !
Sonorités aquatiques pour débuter « Baltic Fleet » cris, batterie énervée, chant énorme sur black sympho, puis accalmie avec voix éraillée mélancolique qui se durcit puis se replace sur black sympho. Solo technique et de nouveau, le chant éraillé et le passage black. L’alternance des différentes tonalités donne un extraordinaire aspect théâtral sur une musique sophistiquée. On ne sort pas indemne de cette écoute.
« Varyag And The Shrike » se caractérise par une voix débutant goth, surmontant l’accompagnement musical, et prenant de l’ampleur. Une guitare agile et dynamique se met en place, la puissance vocale et musicale augmente, vous envahit et vous laisse ébahi devant tant de diversité pour un effet immédiat. Le solo à la sonorité claire vous ramène dans la réalité mais immédiatement cette voix doublée en plus aigüe, vous reprend dans un rythme infernal.
Sonorité sifflement sur « Sons Of Veles » la musique est lourde, puis la voix grave devenant rugueuse et les guitares déferlent, une mélodie se met en place, imparable, sur sonorité du début placée en retrait, puis un solo avant le retour feutré de cette même mélodie qui explose à nouveau. Ce n’est pas possible, une voix pareille !!! Si on cherche bien, on trouvera une influence RAMMSTEIN, peut-être due aux sifflements... Magique !!!
Intro speed avec solo pour « Sunshine (Blood Sun Empire) », sonorité électro sur rythme soutenu. Un petit passage aérien introduira un solo de folie. Puis retour à du plus posé avec un chanteur dans divers registres. On a le droit à une alternance d’ambiance, limite hardcore à l’acoustique, en passant par le mélancolique, mais tout reste fluide, extrêmement fluide, le titre terminant sonorité boîte à musique dans une ambiance là aussi à la RAMMSTEIN.
Les excellentes dispositions du groupe, découvertes précédemment, sont bien confirmées et même enrichies sur ce magnifique deuxième album créé, enregistré et sorti en 12 mois. Une voix exceptionnelle aux multiples variations, une musique métal rayonnante, excellemment composée et interprétée, des mélodies accrocheuses et des ambiances travaillées judicieusement placées, donnent force et intensité permanentes à ces 7 titres. ESSENTIEL, un album que tous les amateurs de métal se doivent de posséder pour en profiter pleinement, en attendant de voir et entendre RED CAIN en live, un moment qui devrait être grandiose.
Cerbadd / ODYMETAL / le 20.03.2021.
💂 English version of conclusion of the review :
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The excellent dispositions of the group, discovered previously, are well confirmed and even enriched on this magnificient new album created, recordered and released in twelve months. An exceptional voice with multiple variations, a radiant metal music, excellently composed and interpreted, catchy melodies and atmospheres worked wisely placed, give permanent strength and intensity to these seven titles. ESSENTIAL, an album that all metal lovers must own to fully enjoy, while waiting to see and hear RED CAIN in live, a moment that should be greatness.
Cerbadd / ODYMETAL / 20th March 2021.
Pour lire la chronique de l’album « Kindred : Act I »,
cliquez sur la pochette.
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