IN
THE FIRE
« The
Living Horror Show »
7
titres (32’22’’)
Death
/ Thrash - USA – disponible, sorti le 13.03.2020.
HORROR
PAIN GORE DEATH PRODUCTIONS
IN THE FIRE groupe américain nous propose un death
thrash énergique. Dès la première mesure de « Take Away the Crown » on
comprend de suite où ils veulent en venir, titre rapide tout en puissance avec
des passages rythmiques bien thrash et un solo endiablé, que du bonheur, le
tout pour un chant thrash criard relativement énervé (que l’on retrouvera sur
l’ensemble de l’opus) avec quelques vocaux plus death.
« The Living Horror Show » est
musicalement dans la veine du titre précèdent. On y trouvera un côté plus death
lors des blasts, des chœurs thrash hardcore et un chant death qui accompagnera
à certains passage le chant thrash.
« Martyrs Perished » est dans la
continuité. C’est sans doute le titre le plus brutal, les blasts sont à
l’honneur et ça y va dur. Le côté thrash speed n’est pas oublié. On pourra
percevoir même une mélodie, le tout sur des solos de haute volée. Un changement
de rythmes fera son apparition, plus lent mais musicalement, cela restera
puissant avec voix hurlée, un solo explosif et une fin furieuse.
« Wrestling Faith » dégage une ambiance
oppressante, une distorsion fera une brève apparition sur un tempo lent où
surviendra une cassure très inattendue, un arrêt net du titre pour une reprise
tranquille à la guitare acoustique à coloration hispanique sur un tempo lent
pour enchaîner sur un déferlement de brutalité très death.
« Lycanthropy » la brutalité et le côté
trash sont aussi au rendez-vous, cependant le chanteur s’égosille en partie sur
un bon riff heavy, de même pour le solo, avec une puissance énorme, que du
bonheur là aussi !!!
« The Disease of Man » titre au début plus
thrash, sobre pour commencer mais cela ne dure pas longtemps, la puissance
revient au galop et c’est reparti pour un tour avec un solo mélodique à
l’aspect plus technique que les autres titres.
« Crescendo Of Bane » titre de presque 5
minutes. Quel dommage de finir sur ce titre où déjà les 2 minutes 40 du titre
sont de la parlotte, de la narration, sur solo et bruitage avec les instruments
arrivant progressivement sans conviction. Si c’est l’effet crescendo qui était
recherché, c’est raté, c’est plus ennuyeux qu’autre chose, même si le titre
commence à s’énerver au bout de 3 minutes pour se terminer après 4 minutes 30
et subir quasiment encore 30 secondes de remplissage. On passe carrément à côté
du titre, ce qui sera sans doute le cas pour plus d’un d’entre nous. Quel
dommage de finir ainsi. On espère que ce n’est qu’une erreur de parcours et
pour cette fois, nous serons indulgents. Reste à savoir si ce titre relate du
vécu ou reste visionnaire pour l’avenir.
Cet album de death thrash que délivre IN THE FIRE
devrait plaire aux fans du genre compte tenu de l’intensité et de la force
développée sur 6 titres excellents.
MONKEYMETAL
alias Troll / ODYMETAL / le 31.03.2020.
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