25 mars 2020

BAD AS « Crucified Society »

BAD AS
« Crucified Society »
DIGIPACK. Cd 10 titres (47’09’’)
Heavy Metal Rock inspiré - Italie – disponible, sorti le 17.03.2020
SLIPTRICK RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Initialement créé en 2016 sous le nom de BADASS, le groupe arrête en février 2018, avec un deuxième album prêt à être réalisé. Il renaît rapidement de ses cendres dès avril 2018, le bassiste originel Alberto Rigoni, s’associant avec le guitariste Alessio « Lex » Tricarico, qui faisait également partie de l’aventure initiale. Deux nouveaux musiciens, le chanteur Mattia Martin et le batteur Marino De Bortoli rejoignent le groupe.

Pour ce troisième album, le groupe présente une musique plus travaillée que précédemment en y mettant plus d’émotions personnelles et le changement de musiciens et la cohésion ainsi retrouvée y ont été pour quelque chose.
L’énergie est au rendez-vous dès « Crucified Society », qui aborde le côté obscur des réseaux sociaux. Majoritairement sur un bon rythme, limite speed sur le refrain mélodique, un break atmo basse/chant et un solo appuyé, le tout avec un chanteur à la voix puissante aux différentes tonalités, une belle entrée en matière.
« Endless Race » nous permet de découvrir un peu plus le chanteur avec des intonations à la Dio et pouvant se lâcher sans faillir même dans les parties aiguës, un titre bien rythmé, mélodique, basé sur un riff efficace confirmant les dispositions Heavy du groupe, de plus ponctué par un solo technique mais fluide.
Changement de registre sur « Free Falling », débutant blues mais qui développe une belle puissance lors du refrain. Un solo planant à mi-parcours introduit un gros riff lourd et un chant puissant pour le final.
Riff et ambiance à la « School’s Out » d’Alice Cooper sur « Divided » avec un chant théâtral de haute tenue.
Démarrage calme mais trompeur sur « Mind Kind » métal dans l’âme avec une voix plus agressive mais aussi passages mélodiques avec voix puissante et même suave lors du petit temps de répit avant un solo technique sur rythmique imposante, titre qui termine sur un rythme s’accélérant du plus bel effet.
« Freedom » est très lourd, riff très métal dans son intro, un chant là aussi théâtral et démonstratif, magnifiquement puissant et mélodique sur des changements de rythmes incessants, le tire le plus sophistiqué, le plus prog, mais bigrement passionnant.
« Final Night », est une vraie bombe, un chanteur au sommet de son art avec des intonations à la Dio, une musique diablement efficace aux envolées épiques, riff et solo majestueux, que du bonheur !
On se reprend avec la ballade « Believe », où la basse est bien présente, et des claviers accompagnent une mélodie reposante sans être mièvre, la voix de Mattia, empreinte d’émotions, lui donnant corps tout comme le solo suivant le chanteur dans le final.
On retrouve un rock bigrement énergique sur « Truth », à la guitare flamboyante et que dire là aussi du chanteur qui s’adapte brillamment à tous les rythmes et styles. La mélodie reste en tête, on tape facilement du pied, le break chant/basse est parfaitement implanté avant la reprise hautement mélodique et le solo.
Puissante intro, avec claviers, sur « Blackened Tornado », qui nous fait découvrir un chant fougueux, sur claviers en support, une guitare puissante qui est saccadée par moments pour donner encore plus de force à cette musique.
Accalmie provisoire avec un break atmo chanté et solo plaintif suivi de la reprise vocale et chœurs, un solo magnifique venant terminer le titre sur une batterie et riff entêtants.
Quel voyage avec ces 10 titres ! J’y retourne. Quel chanteur ! Quels musiciens ! Vu le rendu général, les quatre artistes semblent avoir trouvé le point de cohésion idéal. Un album varié, sans temps mort, efficace du début à la fin, qui ne pourra que séduire un large public et qui mérite que l’on s’y intéresse. Vous ne serez pas déçu.
Cerbadd / ODYMETAL / le 24.03.2020.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire