BAD
AS
« Crucified
Society »
DIGIPACK.
Cd 10 titres (47’09’’)
Heavy
Metal Rock inspiré - Italie – disponible, sorti le 17.03.2020
SLIPTRICK RECORDS / GRAND
SOUNDS PR
Initialement
créé en 2016 sous le nom de BADASS, le groupe arrête en février 2018, avec un
deuxième album prêt à être réalisé. Il renaît rapidement de ses cendres dès
avril 2018, le bassiste originel Alberto Rigoni, s’associant avec le guitariste
Alessio « Lex » Tricarico, qui faisait également partie de l’aventure
initiale. Deux nouveaux musiciens, le chanteur Mattia Martin et le batteur
Marino De Bortoli rejoignent le groupe.
Pour
ce troisième album, le groupe présente une musique plus travaillée que précédemment
en y mettant plus d’émotions personnelles et le changement de musiciens et la
cohésion ainsi retrouvée y ont été pour quelque chose.
L’énergie
est au rendez-vous dès « Crucified Society », qui aborde le côté
obscur des réseaux sociaux. Majoritairement sur un bon rythme, limite speed sur
le refrain mélodique, un break atmo basse/chant et un solo appuyé, le tout avec
un chanteur à la voix puissante aux différentes tonalités, une belle entrée en
matière.
« Endless
Race » nous permet de découvrir un peu plus le chanteur avec des
intonations à la Dio et pouvant se lâcher sans faillir même dans les parties
aiguës, un titre bien rythmé, mélodique, basé sur un riff efficace confirmant
les dispositions Heavy du groupe, de plus ponctué par un solo technique mais
fluide.
Changement
de registre sur « Free Falling », débutant blues mais qui développe
une belle puissance lors du refrain. Un solo planant à mi-parcours introduit un
gros riff lourd et un chant puissant pour le final.
Riff
et ambiance à la « School’s Out » d’Alice Cooper sur
« Divided » avec un chant théâtral de haute tenue.
Démarrage
calme mais trompeur sur « Mind Kind » métal dans l’âme avec une voix
plus agressive mais aussi passages mélodiques avec voix puissante et même suave
lors du petit temps de répit avant un solo technique sur rythmique imposante,
titre qui termine sur un rythme s’accélérant du plus bel effet.
« Freedom »
est très lourd, riff très métal dans son intro, un chant là aussi théâtral et
démonstratif, magnifiquement puissant et mélodique sur des changements de
rythmes incessants, le tire le plus sophistiqué, le plus prog, mais bigrement
passionnant.
« Final
Night », est une vraie bombe, un chanteur au sommet de son art avec des
intonations à la Dio, une musique diablement efficace aux envolées épiques,
riff et solo majestueux, que du bonheur !
On
se reprend avec la ballade « Believe », où la basse est bien
présente, et des claviers accompagnent une mélodie reposante sans être mièvre,
la voix de Mattia, empreinte d’émotions, lui donnant corps tout comme le solo
suivant le chanteur dans le final.
On
retrouve un rock bigrement énergique sur « Truth », à la guitare
flamboyante et que dire là aussi du chanteur qui s’adapte brillamment à tous
les rythmes et styles. La mélodie reste en tête, on tape facilement du pied, le
break chant/basse est parfaitement implanté avant la reprise hautement
mélodique et le solo.
Puissante
intro, avec claviers, sur « Blackened Tornado », qui nous fait
découvrir un chant fougueux, sur claviers en support, une guitare puissante qui
est saccadée par moments pour donner encore plus de force à cette musique.
Accalmie
provisoire avec un break atmo chanté et solo plaintif suivi de la reprise
vocale et chœurs, un solo magnifique venant terminer le titre sur une batterie
et riff entêtants.
Quel
voyage avec ces 10 titres ! J’y retourne. Quel chanteur ! Quels
musiciens ! Vu le rendu général, les quatre artistes semblent avoir trouvé
le point de cohésion idéal. Un album varié, sans temps mort, efficace du début
à la fin, qui ne pourra que séduire un large public et qui mérite que l’on s’y
intéresse. Vous ne serez pas déçu.
Cerbadd /
ODYMETAL / le 24.03.2020.
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