13 mai 2016

TYGERS OF PAN TANG « Noises From The Cathouse (includes threes bonus tracks) »



TYGERS OF PAN TANG
« Noises From The Cathouse (includes threes bonus tracks) »
Cd 13 titres (74’36’’)
ANGEL AIR RECORDS
Heavy Metal Sophistiqué – Royaume Uni – disponible
Version 2016
Version 2004
REEDITION. Lisibilité du livret 8 pages avec photos et commentaires : excellente.
TYGERS OF PAN TANG, ou pour les intimes TOPT, nous vient du Royaume Uni. Fondé en 1979 par le guitariste Robb Weir, seul membre originel à ce jour, il est entouré de Dean Robertson à la guitare solo, du chanteur Richie Wicks, du bassiste Brian West ainsi que du batteur Craig Ellis pour la réalisation du huitième album studio « Noises From The Cathouse ». Ce dernier, intégralement écrit par le quintet, est sorti en 2004 (chronique dans le numéro 10 d’ODYMETAL en 2004 justement). Malheureusement, cet effort studio demeura confidentiel et rapidement difficile à se procurer. Aujourd’hui, ANGEL AIR RECORDS offre une seconde jeunesse à cet album arborant une autre pochette (avec la mascotte du groupe) et un nouveau livret contenant des photos et un historique. Cette réédition est bien remplie du haut de ses 74 minutes passées avec 13 morceaux. D’une part, vous retrouvez les 10 morceaux parus sur « Noises From The Cathouse ». Ensuite il y a 3 bonus enregistrés en 2004 par le même line up. Dans cette version 2016 remasterisée, on notera que la tracklist a été modifiée par rapport à la publication de 2004. Par ailleurs, on notera que l’introduction aux claviers doucement symphonique de « Boomerang », les samples ouvrant « Master Of Illusion » ainsi que le morceau solo caché sur la plage de « Thee In A Bed » ont disparu. Désormais, abordons les morceaux de « Noises From The Cathouse ». Issu de la NWOBHM, des touches progressives se joignent habilement au heavy metal de TOPT ainsi que des claviers peu envahissants. Ce mélange confère un charme spécifique à cet album tout en conservant de la fluidité ainsi que de l’intérêt. Parmi les compositions plus complexes, on peut mentionner le posé et expérimental « Cybernation », encore le subtil « Déjà Vu » dont la section rythmique ressort bien sans oublier le captivant « Master Of Illusion ». Véritable pièce maîtresse d’environ neuf minutes, ce morceau apparaît comme un kaleidoscope de TOPT et se conclut par un très long solo sur un tempo presque doom. Pour le reste, le mi-tempo « Godspeak » se démarque grâce à ces insolites lignes de chant conjuguées à des chœurs. « Running Man » s’avère plus classique mais toujours efficace. Via l’épique power ballade « The Spirit Never Dies », des sonorités hammonds entrent en scène ainsi que des clins d’oeils à un flamand bien rose. De son côté, le percutant  « Bad Bad Kitty » a un parfum australien. Le rythmé « Highspeed Highway Superman » rend un hommage dans sa mélodie au « Burn » de DEEP PURPLE. Avec « Boomerang », le riff puissant et les couplets aériens se mettent respectivment en valeur. Concernant le sautillant « Thee In A Bed », il évoque VAN HALEN avec David Lee Roth. Abordons désormais les trois bonus tracks. Dans un premier temps, « Highspeed Highway Superman » revient dans une Two Wheeled Version, ce qui le rend un peu plus incisif / acéré. Ensuite, issu de « Wildcat », le premier album de TOPT remontant à 1980, « Slave To Freedom » est un morceau fort énergique, renfermant deux longues phases solos (une en plein cœur et une pour conclure), un break acoustique et une transition pour le live. Pour finir, l’efficace « Don’t Touch Me There » (extrait également de « Wildcat ») utilise des chœurs bien présents sur le refrain. Pour résumer, « Noises From The Cathouse » est un album intéressant, plaisant, varié, sans faille et solide à tous les niveaux. En 2016, il renaît de ses cendres pour enfin obtenir la reconnaissance qu’il mérite. Aussi, saisissez l’occasion pour découvrir cet album ainsi que ce groupe.
Eagle / ODYMETAL /12.05.2016.



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