24 mars 2023

ASYLUM PYRE « Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5) »

ASYLUM PYRE
« Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5) »
Cd promo 12 titres (54’48’’)
Green Power Metal, inventif, mélodique et intense – France – disponible, sorti le 24.03.2023
INDEPENDANT / GRAND SOUNDS PR (téléchargement) / ARIA PROMOTION (cd promo)
pochette ASYLUM PYRE call me inhuman (the sun - the fight - part 5) 2023 photo ASYLUM PYRE 2023
Le groupe a été créé par Johann Cadot, chant, guitare et claviers, qui a mis en place, dès le départ, un concept se déroulant dans un univers pré apocalyptique où l’humain continue à ne pas respecter la nature, un appel pour une prise en compte de cette nature indispensable qu’il faut ménager et défendre.
Le premier album « Natural Instinct ? » sorti en octobre 2009, à la pochette magnifique, symbolisant la fusion nature et humain, m’avait déjà fortement impressionné à l’époque.
Presque 14 ans se sont écoulés, trois autres albums sont sortis en 2012, 2015 et 2019 et ce nouvel album, le cinquième, dans la suite du concept, développe encore plus la démarche « verte », sincère et assumée du concepteur et des musiciens qui ont changé depuis 2009.

Arrivés pour le quatrième album, Ombeline « Oxy » Duprat au chant, Pierre-Emmanuel « Wik » Pélisson à la basse et guitare et Thomas « Kas » Calegari à la batterie. Compte-tenu de l’arrivée pour ce cinquième album de Fabien « Hed » Mira à la basse, Emmanuel est passé à la guitare.
Chaque musicien incarne un personnage de l’histoire. Retrouvons donc Oxy, Wik, Kas, Hed et Jae, pour Johann Cadot, dans cette suite qui, disons-le sans attendre, est, et restera, un monument du Métal, hors normes, attractif, prenant, intelligent avec une chanteuse impressionnante pour des titres variés aux multiples arrangements sophistiqués dans une fluidité remarquable.

« Virtual Guns » nous entraîne de suite dans l’excellence. Intro dans une ambiance tribale, lourde, vocalises agissantes comme un appel, voix féminine sur riffs de guitare avec bruitage en arrière, puis growls masculins et voix féminine qui se fait intense. Le groupe nous dégaine, avec la voix forte d’Ombeline, un gros refrain mélodique qui reste en tête et qui vous emporte dans le monde d’ASYLUM PYRE.
Suivent, guitares, bruitage, chant affirmé et ce refrain qui revient, magique !!!
Gros riffs dans ambiance sauvage puis apparition inattendue de la cornemuse qui évolue entourée de chœurs puissants et de vocalises, petit solo, le tout bien rythmé.
Le refrain final à deux voix, avec cornemuse et batterie pachydermique est incroyable de puissance et de vitalité, le titre prenant fin avec la cornemuse, apaisante… Une belle claque d’entrée !!!

Et on poursuit avec « Fighters », synthés en intro puis guitares appuyées. Le chant clair et envoûtant s’installe pour une belle mélodie avec voix masculine en retrait dans une ambiance plus épique que confirme le refrain à deux voix hautement mélodique. On appréciera les vocalises lyriques avant le deuxième refrain suivi d’un solo. Le refrain revient avec de petites touches électro pour cette mélodie entêtante, et l’envol de vocalises magnifiques. Le titre termine par de la guitare acoustique…

On enchaîne immédiatement avec « The True Crown (I Seek Your War) », la guitare partant ensuite dans un court flamenco enflammé. La voix d’Ombeline, feutrée au début, devient intense comme les guitares et le refrain, là aussi dans une très belle musicalité, repris à deux voix dans une réelle puissance.
Les growls alternent avec voix masculine sur vocalises, puis voix féminine, tout s’enchaîne pour déboucher sur une sonorité électro, suivi d’un solo mélodieux qui s’excite sur batterie speed et les voix se mêlent à nouveau dans la mélodie du refrain. L’alternance de la voix féminine claire et puissante et la voix masculine claire est superbe. Excellent dernier refrain avec la chanteuse à la voix extraordinaire suivi d’un nouveau formidable solo speed presque sur blast.

Compte-tenu de ce qui précède, court début surprenant dans une ambiance Patricia Kaas, suivi d’un cri et d’un déchaînement métallique speed, guitares démentes. Le chant féminin débute sur du musical plus léger, chaloupé, puis continue dans le speed jusqu’au refrain excellent aux multiples voix et arrangements mélodieux. On retrouve les guitares fortes, le passage chaloupé et l’intensité qui remonte jusqu’à nouveau ce refrain. Un solo aigu s’installe et perdure sur d’imposantes et lourdes guitares chaloupées puis explose sur une basse/batterie à la SYMPHONY X. Le chant évolue à plusieurs sur changement de rythmes et quelle prestation vocale de la chanteuse sur le dernier refrain, encore plus épique avec les growls !!!

Basse/claviers dans une approche symphonique pour « There, I Could Die ». Beau chant sur basse avec en arrière loops électro et la voix se fait puissante dans une belle déclinaison mélodique sur le refrain. Mélange sublime des voix, aux multiples arrangements dans la puissance sur le couplet et le refrain. Solo aigu sur basse, batterie et claviers. Le refrain en devient intense, comme ce n’est pas possible avec la voix impressionnante d’Ombeline qui fait merveille dans ses vocalises appuyées sur claviers sympho.

Intro soignée aux guitares rutilantes sur « Sand Paths » et bel effet du mélange des deux voix claires, du refrain à deux voix avec la guitare solo qui suit et se prolongeant sur des vocalises monastiques masculines et féminines. On notera, un peu plus loin dans le titre, un passage plus planant puis guitare distorsion et solo Métal qui évolue dans une lourdeur et musicalité affirmées. La voix d’Ombeline, sur chœurs, se fait plus feutrée et monte en puissance, suivie par la musique dont la batterie. Le refrain à deux voix est dans une réelle harmonie et un nouveau solo s’installe avec un passage néoclassique teinté folk d’un bel effet.

Gros riff d’entrée pour « The Nowhere Dance », basse accompagnant les deux voix qui se mêlent avec toujours autant de justesse dans une mélodie entêtante que dire enivrante qui vous colle à la peau…. Les guitares sont bien ancrées Métal. Que d’arrangements sur les voix, cela en est déroutant, mais où vont-ils puiser toute cette richesse mélodique. Un excellent solo Heavy va jusqu’à se prolonger en retrait lorsque la voix reprend le contrôle sur un rythme appuyé sur une ligne mélodique affolante. On reste scotché à l’écoute, devant tant de précision et de mélanges qui paraissent spontanés mais qui ont dû demander un travail considérable. On est en plein Power avec la voix qui impressionne encore et encore…C’est fluide, dynamique, imposant et tellement vivant que l’on ne peut rester qu’admiratif !!! Une autre Claque !!!

Ambiance différente, presque joyeuse, dans une approche théâtrale et voix d’opéra sur « A Teacher, A Scientifist & A Diplomat ». Quelle lourdeur et chant puissant pour le refrain, une partie sympho-mélodique d’une grande portée.
On retrouve le thème musical du début, aux deux voix, puis voix machinée avant refrain. La lourdeur musicale et les chœurs monastiques font leur effet avant le solo qui s’intensifie sur rythmique imposante. Le thème revient, le solo repart mélodique sut discrets claviers, puis retour du chant machiné masculin, de la voix féminine et une relance rehaussée de chœurs masculins puissants à l’aspect épique. Un titre marquant au final grandiose !!!

On retrouve sur « Underneath Heartskin » des chœurs monastiques, voix masculine et cornemuse, voix féminine machinée, l’intensité monte, la voix se fait lyrique et puissante. On retrouve les chœurs masculins et la cornemuse, la chanteuse pousse sa voix devenant rocailleuse, qui semble, dans la continuité, être passée dans un portevoix. Le refrain avec la voix ample et forte est suivi d’un solo. Pour le final, la voix prend encore de l’ampleur et tout reste fluide, la cornemuse mettant fin au titre.

Sur « The Mad Fiddler », ça frappe d’entrée, solo puis gros riffs Heavy rapides et la chanteuse répond avec aisance. Refrain mélodique classe sur riffs détonants. Claviers sur batterie et basse ronronnant. Le titre le plus typé Heavy Métal. Solo « loops » de claviers speed suivi du solo de guitare tout aussi nerveux sur rythmique démente. Là aussi quelle fluidité, et magnifique relance pour le final dans une musicalité extrême et voix qui monte dans les aigus avec facilité. Enorme !!!

« Joy », présente un démarrage plus lent mais d’une force imposante, devenant pesante avec le chant. Mi tempo avec growls par moments, le chant est mélancolique. Le solo plaintif, sur basse, débouche sur une partie endiablée avec growls, dans une ambiance Pagan Folk, le speed s’installe magnifiquement pour retomber sur la voix claire masculine et les vocalises féminines. Comment ont-ils fait pour arriver à mélanger les voix aussi justement dans des rythmes et ambiances qui ne font que changer ! Le final est une accélération mélodique somptueuse avec la voix d’Ombeline et des chœurs.

Le dernier titre, du nom de l’album, voit le piano reprenant plus lentement, tout en finesse, le refrain de « Virtual Guns » avec les deux voix et la cornemuse s’installe plus mélancolique. On retrouve même quelques bruitages dès que la batterie et la basse entrent en jeu, dans une ambiance néanmoins plus intimiste très émotionnelle.

ASYLUM PYRE nous offre un album exceptionnel, Métal varié, riche, rythmé et émotionnel dans une musicalité intense aux arrangements vocaux multiples somptueux. La chanteuse Ombeline avec son registre vocal impressionnant, d’une limpidité et d’une force inouïe, renforce le pouvoir d’attraction de cette œuvre. Il ne faut pas se tromper, nous sommes, avec cet album, en présence d’une œuvre qui sera une référence dans l’histoire du Métal. Impressionnant du début à la fin, cet album lumineux « Call Me Inhuman. The Sun – The Fight – Part 5 » en devient indispensable. On s’imagine déjà ce que cela donnera sur scène et les tourneurs et organisateurs de festivals et concerts devraient s’intéresser à ce groupe qui va combler immédiatement un large public.
Cerbadd / ODYMETAL / le 24.03.2023.

💂 English version of conclusion of the review :

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ASYLUM PYRE offers us an exceptional album, Metal varied, rich, rhythmic and emotional in an intense musicality with sumptuous multiple vocal arrangements. The singer Ombeline with her impressive vocal register, of an incredible clarity and strength, reinforces the power of attraction of this work. Don’t be mistaken, we are, with this album, in the presence of a work that will be a reference in the history of Metal. Impressive from beginning to end, this luminous album « Call Me Inhuman. The Sun – The Fight – Part » becomes indispensable. We already imagine what this will look like on stage and the tour operators and organizers of festivals and concerts should be interested in this band which will immediately fill a large audience.
Cerbadd / ODYMETAL / 24th March 2023.








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