HIGHWAY
« The Journey »
Cd 8 titres (39’54’)
Digipack 3 volets avec livret 12 pages, photo et illustrations.
Hard Rock Acoustique étoffé – France - disponible, sorti le 02.12.2022.
ROCK CITY MUSIC LABEL / REPLICA PROMOTION
J’ai découvert HIGHWAY avec leur troisième album « United States Of Rock’N’Roll » sorti en 2011 et ayant trouvé le Hard Rock’n’Roll délivré, fédérateur et accrocheur dans une belle intensité, une chronique est parue dans le dernier numéro (le 32) du fanzine papier de mai 2012. Cinq années après, j’ai retrouvé le groupe avec l’album « IV » sorti en 2017, un Hard Rock plus teinté Blues que le précédent. Passent cinq nouvelles années et HIGHWAY, avec le même line-up depuis 2010, sort son cinquième album « The Journey » chez ROCK CITY MUSIC LABEL dans un beau digipack trois volets avec un livret de 12 pages, sans paroles mais avec une illustration pour chaque titre, une présentation générale très soignée, bien sympathique et originale.
Le line-up de HIGHWAY est composé depuis 1999 des frères Chambert, Ben à la guitare et aux chœurs et Romain à batterie, Benjamin Folch au chant et, depuis 2010, Sam Marshal à la basse et chœurs.
Avec des titres de l’album de 2011, comme « Become someone » au riff AC/DC et superbe refrain, « I like it » dont le refrain fait penser à THE ROLLING STONES, « Hey Man » avec son aspect FIINKY PIE, « Highway o’ love » aux guitares typées FOGHAT et « Leave me alone » dans une énergie à la KORITNI, mais aussi des titres tirés de l’album de 2017, comme « BroTHerhOOd », « PoLE DanCInG soNg », Hard Rock avec chœurs et refrains excellents, « THe DAnGeR ZonE » au riff incendiaire, rythme appuyé et ses solos et le gouleyant « KnoCK It oFF », je m’attendais logiquement à retrouver la même fougue et le groupe dans les même dispositions.
C’est donc avec une certaine surprise, car je ne l’avais pas vu venir, que j’ai constaté que cet album était ancré dans une ambiance acoustique plus ou moins prononcée, en fonction de l’important accompagnement musical complémentaire. Huit titres sont proposés pour cet album, trois nouveaux et cinq repris, parmi les quatre précédents albums, revisités pour l’occasion.
Evoquons tout d’abord les trois titres nouveaux de cet album.
« Like a Rockstar » débute cet album dans un rock débridé avec une section de cuivres dynamique (trompette, saxo et trombone) et on y trouvera des chœurs, le chanteur avec une voix variée mais assurée et un bon solo acoustique. Ce titre a fait l’objet d’un clip avec les danseuses du El’Circus.
« One » est plus directement entraînant, avec de nombreux chœurs, un chant doublé pour une mélodie agréable typée années 70 et un final très coloré.
Le titre éponyme termine l’album. Débutant comme une complainte mélancolique avec claviers puis piano, à 2’30, une partie orchestrale s’installe, d’une réelle beauté avec une montée en puissance où le chanteur démontre ses grandes possibilités et transmet des émotions. Une belle composition avec un développement bien mené. Une belle surprise.
Découverte aussi pour moi de deux titres issus de l’album « Have a Beer ! » de 2002. « Motel in Alabama » débute blues, puis le titre s’excite avant le très bon solo pour terminer en blues rock plus appuyé. « Have a Beer » est un bon blues rock avec piano et solo de guitare excellent, le chanteur donnant une belle orientation à l’ensemble. Bon passage piano/basse qui fait taper du pied et cela monte progressivement, le piano s’exprime allègrement, les chœurs sont puissants, le chanteur est en transe, un beau final pour mon titre préféré…
« In the Circus of Madness » figurait sur l’album « Goodbye Money » de 2005 et je découvre également ce titre dans cette version acoustique à la guitare hispanisante. Le chant est agréable et un solo flamenco, accompagné des claquements de mains, se développe impeccablement.
Passons aux deux titres connus dans leur version originale.
« Freedom » figure sur l’album de 2011. La version 2022 est plus longue. Dans cette version, on ressent plus les bases blues et la puissance sur le refrain a été conservée. Après le deuxième refrain, démarrage d’un solo sur basse et chœurs que l’on retrouvera sur le dernier refrain. Le final est allongé, très bluesy sans la voix.
Terminons avec « Chemical Trip » qui vient de l’album de 2017. La version 2022 est légèrement plus longue et enregistré live. Les aspects « foire foraine » et « cinématographique » sont plus prononcés avec le chanteur dans des intonations inattendues, le titre ainsi interprété colle parfaitement pour un concert en apportant une touche originale, situation idéale pour une transition entre deux parties de concert.
Bien que HIGHWAY nous ait habitués principalement à du Hard Rock accrocheur, ce nouvel EP en version acoustique enrichie, nous fait découvrir une autre facette du groupe, capable de s’adapter et d’adapter sa musique pour l’occasion. Les fans du groupe, après cinq années d’attente, comme les amateurs de blues rock acoustique, apprécieront cette démarche en attendant le prochain album qui devrait voir le jour dans une période inférieure au quinquennat.
Le contenu musical et visuel comme le produit étant de qualité, cela devrait vous convaincre.
Cerbadd / ODYMETAL / le 20.01.2023.
💂 English version of conclusion of the review :
.../…
Although HIGHWAY has accustomed us mainly to catchy Hard Rock, this new EP in enriched acoustic version, makes us discover another facet of the band, able to adapt and adapt its music for the occasion. The fans of the band, after five years of waiting, like the fans of acoustic blues rock, will appreciate this approach while waiting for the next album that should see the light of day in a period less than five years old. The musical and visual content as the product being of quality, this should convince you.
Cerbadd / ODYMETAL / 20th January 2023.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire