23 février 2022

SEPTEM « Pseudonica »

SEPTEM
« Pseudonica »
10 titres (49’42’’)
Heavy Metal – Italie – disponible, sorti le 21.01.2022
NADIR MUSIC / NADIR PROMOTION
pochette SEPTEM pseudonica 2022 photo SEPTEM 2022
Ce groupe italien de cinq musiciens, après un premier EP et deux albums (en 2013 et 2016), présente les dix titres de « Pseudonica » évoluant dans un Heavy Metal influencé par la NWOBHM. Ce troisième album est enregistré et mixé par Tommy Talamanca (SADIST) aux studios NADIR MUSIC de Gênes.

« Limbo » est une intro avec bruitage et peut-être un cor des Alpes suivi d’une courte et douce mélopée. « The Other Side » présente des guitares dans une longue intro musicale et le chant clair se pose sur un rythme soutenu, dans une ambiance MAIDEN et prend de l’ampleur. Les guitares reprennent la main jusqu’à la voix très en retrait avant un excellent solo explosif sur basse ronronnante. Le refrain est mélodique pour un titre bien mené.
Le rythme est plus rapide sur « Blood Aand Soul », les guitares défilent avec la batterie alerte, la voix est plus aiguë et même criée. Une voix Death intervient suivie du refrain mélodique à la voix claire, légèrement moins rythmé. Le bon break musical est plus typé Death Mélodique avant un solo bien mené. La voix Death reprend énergiquement avant la voix aiguë pour un final musicalement appuyé. Après recherche, c’est le guitariste Luca Riggio qui assure les growls et il s’en sort particulièrement bien.

« Man On The Bridge » est plus lourd, rythmé, voix claire éraillée et forte, puis solo, les guitares se démènent, la voix aiguë se retrouve sur le refrain. Si les guitares apportent une réelle puissance à la musique, la voix dans les aiguës est néanmoins un peu faible sur cette musique au gros son. Le long solo sur une section rythmique plombée est magnifique en sonorité, harmonie et dextérité, un vrai bonheur… La voix est meilleure sur la fin du final, plus grave et mieux adaptée à ce titre Heavy.

Intro dans une ambiance IRON MAIDEN, avec chant calme et chaleureux sur « Sa Femmina Accabadora ». Le titre démarre après une minute, avec la voix plus en accord avec la force de frappe du titre, avec des variations plus ou moins aiguës, mais passe mieux sur ce titre avec la guitare en solo qui la soutient. Passage phrasé, le rythme augmente, la basse et la batterie assument et le solo se lance dans une belle déclinaison musicale d’une grande fluidité. La voix, plus grave ou moins aiguë, est bien plus efficace et le chanteur devrait suivre cette orientation…

Sur « Pseudonica », ça tape plus fort, d’entrée, c’est plus violent, les solos sont plus Métal, le rythme est soutenu et martelé avec des changements nombreux, la voix varie mais reste solide. Ca groove sur un chant puissant et doublé. Un break musical dans une orientation Prog s’installe avec là aussi un passage musical plus Death, tellement Death que la voix typique du genre apparaît. Le solo éclate, toujours aussi bon, sur un rythme plus rapide à la limite du speed. Le chant qui se remet en place fait baisser un peu l’intensité, mais les guitares restent actives et le passage qui groove réapparaît jusqu’au final.

Voilà, en septième position sur l’album, le premier titre avec un riff classique mais efficace presque speed pour « The Lust Within », mais la voix manque de puissance, dommage !!! Le break musical est bien frappé là aussi un peu teinté Prog et le solo suit cette fois la tendance, plus technique, moins mélodique mais toujours avec dextérité. Et comme sur d’autres titres, la voix, légèrement éraillée, est meilleure sur le final au solo impeccable mais cela est vrai sur tous les titres.
Et comme les riffs dans le Heavy Metal, c’est tout de même la base, « Devil In Disguise » démarre avec un autre riff qui fait son effet. La voix claire débute sur une musique saccadée suivie de la voix Death, et la voix aiguë réapparaît, manquant néanmoins de puissance et de tenue lorsqu’il la force et cela se retrouve sur deux autres titres précédemment écoutés. A noter le bon break musical et le solo explosif sur batterie impressionnante.

La ballade n’est pas oubliée avec « Call Of Love » qui a le mérite de nous faire constater que la voix aiguë passe mieux sur ce tempo lent que sur les rapides. De plus, le titre montre très rapidement en puissance, et les passages affirmés sont plus nombreux que les modérés, ce qui est un bon point. Le solo tient la route sur une basse/batterie imposante, ce qui en fait un titre plaisant et non sirupeux. Un bon rendu.

Dès le début de « The North Star » la puissance est manifeste avec ce riff travaillé qui s’insinue dans votre tête sur une rythmique impressionnante. La voix s’adapte à la lourdeur, la batterie hyper active et les guitares à la forte musicalité Heavy. Le solo est exceptionnel sur une musique intense.

SEPTEM, avec ce troisième album « Pseudonica », évolue dans un Heavy Metal classique, avec des guitares lumineuses, des solos impeccables et le chanteur, Danièle Armanini, qui adapte sa voix à la musique Heavy du groupe et certains titres valent le détour. « Pseudonica », « The Other Side » et « Blood And Soul » apportent, lors du déroulé du titre, d’autres orientations musicales intéressantes. Les growls sont bien assurés, sans excès, par l’un des guitaristes, Luca Riggo. Tout cela donne un album qu’il convient de prendre en considération.
Cerbadd / ODYMETAL / le 22.02.2022.

💂 English version of conclusion of the review :

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SEPTEM, with this third album « Pseudonica » evolves in a classic Heavy Metal, with bright guitars, impeccable solos and the singer, Danièle Armanini, who adapts his voice to the band’s Heavy music, and some tracks are worth a visit.
« Pseudonica », « The Other Side » and « Blood And Soul » bring, during the course of the title, other interesting musical orientations. The growls are well insured, without excess, by one of the guitarists, Luca Riggo. All this gives an album that should be taken into consideration.
Cerbadd / ODYMETAL / 22th February 2022.








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