15 août 2021

WINGS OF DESTINY « Memento Mori »

WINGS OF DESTINY
« Memento Mori »
10 titres (46‘20‘‘)
Power Metal - Costa Rica – disponible, sorti le 23.07.2021
WORMHOLEDEATH RECORDS
pochette WINGS OF DESTINY memento mori 2021photo WINGS OF DESTINY 2021
Sixième album depuis 2015 pour ce groupe, créé en 2013, originaire du Costa Rica, au drapeau tricolore (belles couleurs) dont la langue est l’espagnol. « Memento Mori » (tout un programme en cette période de pandémie mondiale) nous fait voyager dans un Power Metal, chanté en anglais et il est dommage, mais ce n’est que mon avis, qu’un titre ou deux ne soient pas chantés en espagnol, car je trouve cette langue très musicale dans le genre présenté.
Nous tenons ici, un chanteur très performant en la personne d’Anton Darusso qui module sa voix en permanence au sein d’un même titre avec une facilité déconcertante. C’est un aspect important qui sert le groupe et qui permet d’enrichir la musicalité.

« Playing With Fire » présente une longue intro sympho, avec bruitage, puis un riff et démarrage speed avec solo. La voix est fortement éraillées puis s’adoucit pour devenir claire et puissante, les voix sont doublées et alternent toujours sur une musique speed sympho. C’est très tonique avec un refrain bien arrangé. Le solo est en deux parties sur ce titre technique qui incorpore des chœurs.

Autre ambiance plus heavy pour « Death Wish » au riff frappé. Le couplet se développe sur mélodie HELLOWEEN et le refrain sur une mélodie à la EDGUY avec voix variées. Le rythme est excellent et vous donne envie de bouger. Solo excellent pour une reprise avec une voix caverneuse puis le refrain dont la mélodie reste en tête, un bien beau titre.

Intro théâtrale au piano pour « Holy Grail » puis un rythme rapide se met en place dans une ambiance mélodique néoclassique. Après les premières paroles chantées sous un rythme speed, les envolées vocales me font penser à IRON MASK avec un remarquable travail sur les voix et à 2’30, HELLOWEEN reprend le flambeau. Le solo est magistral tout comme le final qui explose encore plus après la relance.

« Shadowland » débute par de gros riffs bien lourds sur lesquels s’installe une voix grave et profonde qui s’adoucit pour revenir à son état premier, le tout sur musique pesante mais fluide. Les changements de rythmes sont multiples sur le passage musical, aux nombreux arrangements donc le savoureux mélange voix/solo et tout cela coule de source malgré une sophistication bien réelle. Belle prouesse pour un titre fort.

Intro limite speed avec solo sur basse/batterie imposante pour « Reborn Immortal ». Le chanteur nous offre un panel de ses diverses possibilités vocales, toutes aussi précises et puissantes avec un refrain aux chœurs en soutien. Le solo est technique, la musique est puissante mais toujours aussi étonnamment fluide et hautement mélodique.

Dès les premières notes de « My Freedom » on ressent une nouvelle approche musicale caractérisée par une belle entrée en matière très mélodique avec chant clair et cajoleur avant de prendre de l’envergure et de la puissance. Le refrain est très typé STRATOVARIUS et le solo qui suit apporte délicatesse et fraîcheur. Le break chant/basse/batterie, avec claviers en soutien, présente une voix extrême. On remarquera des passages musicaux plus prog où la guitare solo se développe et la relance se fait avec la voix plus aiguë. Excellent.

Titre plus rentre-dedans « Of Dwarves And Men » présente une intro au synthé sur gros son dont la basse, la voix est éraillée puis devient claire sur un rythme soutenu avec claviers bien présents. Belles envolées vocales avant que la basse n’introduise le speed solo exécuté sur batterie déchaînée.

« Memento Mori » est rapide, ambiance néoclassique avec voix énorme et changeante. La sonorité clavecin est bien incorporée et confirme cette ambiance. Le solo de synthé suivi de celui de la guitare sont dans le style présenté, un vrai régal. Une narration sur musique sympho-prog termine ce titre surprenant et d’une réelle grandeur.

Si BOC a eu en 1972 son métallique « Cities On Flame With Rock’N’Roll » dont la version est extraordinaire sur le double live de1975, WOD a, presque 50 ans après, son « City On Fire » à l’intro épique avec voix puissante, le chanteur nous présentant un autre aspect de sa voix pour de grandes envolées et la musique étoffée lui donne un superbe terrain où évoluer. Une puissance énorme se dégage de ce titre. Le solo technique ne fait pas exception, et la fluidité est toujours de mise pour un impact immédiat. Enorme Power Metal !!!

« Theatre Of Tragedy » termine l’album de manière théâtrale et épico symphonique dès le début et la voix confirme ces dispositions. Si une partie de la mélodie du refrain fait penser à EDGUY, l’ensemble représente bien le groupe dans toutes ses prouesses musicales et vocales. Les guitares sont magnifiques et le passage musical à la guitare d’un thème connu introduit un solo musclé sur rythmique identique qui se poursuit sur un chant dans cette ambiance sympho que le groupe maîtrise sans être pompeux. Somptueux.

Avec une musique si européenne, WINGS OF DESTINY rapproche les frontières et s’infiltre dans la cour des grands du Power Metal. Quel chanteur imposant et quelle musique ! Aucun temps mort, une fluidité exceptionnelle, une ampleur incroyable, cet album est une réalisation aboutie qui ne peut passer inaperçue. Manquer cet album serait une erreur et je vous invite à vous précipiter pour le découvrir et… succomber à son attraction !!
Cerbadd / ODYMETAL / le 14.08.2021.

💂 English version of conclusion of the review :

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With such European music, WINGS OF DETINY brings the borders closer and seeps into the yard of the greats groups of Power Metal. What a imposing singer and what music ! No time-outs, an exceptional fluidity and incredible magnitude, this album is a successful achievement that cannot go unnoticed. Missing this album would be a mistake and I invite you to rush to discover it and … succumb to its attraction !!! .
Cerbadd / ODYMETAL / 14th August 2021.






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