24 novembre 2020

STARBYNARY « Divina Commedia : Paradiso »

STARBYNARY
« Divina Commedia : Paradiso »
Cd promo 11 titres (64’31’’)
Power Metal Progressif – Italie – disponible, sorti le 13.11.2020
ART GATES RECORDS

Groupe italien de six musiciens selon la promo (cinq mentionnés sur le site) qui, après un premier album en 2014, a débuté en 2016, une trilogie sur une œuvre de Dante, complétée en 2019 et se terminant avec ce quatrième album conséquent de plus d’une heure. On remarquera l’intervention de voix féminine(s) allant de claires à lyriques en fonction des titres, mais aucun renseignement sur qui chante(nt) aussi bien. Plusieurs langues sont utilisées, l’anglais certes, mais aussi l’italien et peut-être même l’espagnol mais là aussi, on navigue dans l’inconnu sauf à être polyglotte. Il y a tellement de travail sur les voix que l’on ne peut déterminer si c’est le même chanteur qui module autant sa voix ou s’il y a des invités. C’est hautement mélodique, avec de grands envolées vocales, des arrangements multiples et minutieux et beaucoup de voix se mêlent, s’unissent pour un rendu magique. 

Musicalement tout est au point, les guitares et les claviers se partagent l’espace. On trouvera souvent les solos des deux, par équité vraisemblablement, mais seul le résultat compte et c’est positif à tous les niveaux. L’aspect progressif est fougueux, jamais de temps mort, tout est occupé. Que d’arrangements, que de changements de rythmes et tout cela reste fluide, c’est presque un miracle !! 

Les introductions sont souvent au piano/clavier, sauf sur quatre titres, trois chantés et un musical. 
« Vénus » démarre avec chant de ténor, solos, envolées vocales et intervention d’une voix féminine. 
« The Sun » voit s’engager un chant chaleureux immédiat sur basse lourde puis sur guitares avec de gros riffs et de belles envolées vocales. La musique et le chant deviennent plus agressifs et on remarquera le solo orgue Hammond pour un superbe rendu de l’ensemble. 
« Stars » s’installe avec des chœurs monastiques mixtes à plusieurs voix à capela puis chant clair sur cavalcade avec solo guitare en arrière et brusquement une chorale enfantine s’impose dans une superbe ritournelle amplifiée par le support de la basse pour un effet surprenant mais magnifique et nous ne sommes qu’à la moitié du titre qui continuera à évoluer avec tous les différents aspects élaborés du groupe. 
« Primum Mobile » le titre musical, débutant par des claviers mélancoliques, nous emmène pendant 7 minutes, dans le monde musical du groupe où tous les prouesses techniques, la dextérité des musiciens et les arrangements multiples sur différents rythmes et sonorités se mêlent pour un résultat imposant et tellement prenant que l’on ne voit pas le temps passé. Exceptionnel. 

Tous les autres titres sont aussi parfaitement réussis, avec toutes les différentes spécificités que le groupe sait incorporer et associer. Il est impossible de décrire complètement et avec précision la progression dans chaque titre. 
Le premier titre de l’album « The Moon » est caractérisé par des envolées vocales à plusieurs voix, un refrain mélodique, d’énormes solos speed de guitare et de clavier. Une superbe entrée en matière. 

On remarquera l’intervention et de longs passages avec voix féminine(s) comme sur « Vénus », « Mercury » au refrain speed avec basse galopante, « Mars » avec piano et instrument à cordes, « Saturn » à l’intro et passages speed et « Stellae Fixae » où la puissance vocale n’est pas que masculine. 

Je terminerai par « The Empyrean » débutant au piano, phrasé énigmatique, voix claire plus aiguë sur piano qui rappelle le touché de Rick Wakemand avec en ajout un violoncelle mélancolique. La lourdeur rythmique s’installe et deux voix masculines se placent sur une belle montée en puissance. 

Mais je n’oublie pas un autre monument de cet album aux passages Prog plus mis en avant, à savoir « Jupiter » à l’intro alternant solos claviers et guitares sur basse/batterie imposantes, puis sur batterie chœurs épiques, voire monastiques, imposants. La voix masculine se développe sur lourdeur musicale avec de belles colorations. Un break apaisé où sonorité clavecin, corde et voix mélancolique s’unissent, puis deux voix interviennent avant redémarrage également à deux voix masculines qui se complètent harmonieusement. Le solo d’une réelle finesse introduit un haut moment musical avec chant volontaire et vocalises en arrière. 

STARBYNARY nous offre un superbe album de Power Metal Progressif de haute qualité musicale et vocale. Des musiciens inspirés à la dextérité exceptionnelle, un chanteur performant à plusieurs facettes, entouré de voix masculine (s) et féminine (s) variés, voilà une combinaison artistique qui nous donne des titres d’une fluidité inespérée. Même avec tous les arrangements, changements de rythmes et d’ambiances, tout reste très accessible sans aucune longueur. De l’efficacité à l’état pur, que du bonheur ! Un album qui saura se faire apprécier, car beaucoup y trouveront satisfaction. Cet album donne fortement l’envie de revenir sur les autres réalisations du groupe pour mieux le connaître. Parfaitement recommandable, car indispensable. 
Cerbadd / ODYMETAL / le 22.11.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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All the other titles are also perfectly successful with all the different specificities that the band knows how to incorporate anr associate. It is impossible to describe completely and accurately the progress in each title. 

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STARBYNARY offers us a superb album of Power Metal Progressive of high musical and vocal quality. Inspired musicians with exceptional dexterity, a multi-faceted performing singer, surrounded by varied male(s) and female(s), this is an artistic combination that gives us titles of unexpected fluidity. Even with all the arrangements, changes of rhythms and atmospheres, everything remains very accessible without any length. Pure efficiency, pure happiness ! An album that will be appreciated, because many will find satisfaction. This album strongly gives the desire to go back on the other realizations of the band to know him better. Perfectly recommendable because indispensable. 
Cerbadd / ODYMETAL / November 22th 2020.






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