17 novembre 2020

LIK « Misanthropic Breed »

LIK
« Misanthropic Breed »
11 titres (39’31’’)
Death Metal – Suède – disponible, sorti le 25.09.2020
METAL BLADE RECORDS / REPLICA PROMOTION
Dans la catégorie des démolisseurs, j’appelle à la barre les suédois du groupe LIK qui déboulent avec un nouvel album « Misanthropic Breed » dans un registre Death Metal où l’ambiance ressentie sera sombre et qui risque d’en écraser plus d’un sur son passage en se faisant secouer par le chanteur guitariste Tomas Åkvik qui a des hurlements dans la veine de John Liiva mais en plus puissant et criard. 

Après quelques cris d’horreur sur « The Weird » déboulera un gros son massif et musclé sur un tempo bien enragé où l’on découvrira la voix de Tomas et un solo heavy. « Decay », violent, sera dans la continuité et une influence IRON MAIDEN sera ressentie sur l’excellent solo. Sur « Corrosive Survival », titre qui claque dur également, le bassiste Joakim “Myre” Antman se fera un plaisir tout particulièrement en faisant rugir son instrument, l’influence du solo sera ARCH ENEMY. 

En moins enragé, on notera deux titres qui, en aucun cas, ne dénatureront l’aspect musclé de l’ensemble. « Funeral Anthem » bénéficiera d’un bon riff entêtant collant avec le tempo et que l’on retrouvera avec plaisir tout du long. « Morbid Fascination » néanmoins imposant et presque martial tellement c’est martelé, se relâchera avec un passage atmosphérique, suivi de ce gros riff pour un solo heavy. 

« Female Fatal To The Flesh » est le titre le plus lent mais sans doute celui où l’intensité sombre est la plus forte. 
« Misanthropic Breed » intermède musical, plutôt sinistre qui laisse juste le temps de reprendre ses esprits avant de recevoir une grosse claque avec l’enragé « Flesh Frenzy » plus classique dans son genre mais dévastateur et efficace. 

« Wolves » démarre très lourd pour une excitation totale avec solo. Une grande cassure dans le rythme, introduite par la batterie, interviendra dans un tempo plus sobre pour mieux repartir et finir sur une ligne de guitare Heavy. 

Que du bonheur avec « Faces Of Death » speed, intense, violent et un côté rock’n’roll pour le solo, une vraie tuerie qui doit assommer en live. 
Dernier titre de l’opus « Becoming » déchaîné et d’une grande puissance, résumera parfaitement l’ensemble avec une touche musicale mélodique pour le final, où interviendra en son milieu le solo, histoire de finir en finesse. 

Un bon opus de Death Metal puissant et rageur, sans devenir brutal, teinté légèrement de heavy, le tout assuré par des musiciens qui ne sont pas venu boire le thé. Très recommandable, cet album peut fédérer autour de cette musique prenante du début à la fin. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 16.11.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

After some horror sreams on « The Weird », a big, massive and musclar sound will wrap up on a very raging tempo where we will discover the voice of Tomas and a heavy solo. 

…/… 

A good opus of powerful and raging Death Metal, without becoming brutal, slightly coloured heavy, all insured by musicians who did not come to drink tea. Very recommendable, this album can federate around this engaging music from beginning to end. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / November 16th 2020.








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