14 octobre 2020

BEGRAFVEN « Dödsriket »

BEGRAFVEN
« Dödsriket »
11 titres (68’57’’)
Black metal teinté heavy – Suède – disponible, sorti le 28.08.2020
UNEXPLODED RECORDS / AGAINST PR
C’est parti pour plus d’une heure de musique que nous propose le duo de suédois, Ursus et Maturz, du groupe BEGRAFVEN avec leur premier album « Dödsriket » dans un registre black metal, au chant criard rageur, avec une dose d’heavy metal conséquente. 
Onze titres dont un bien agréable musical « Korpens Tystnad » de 01:31 uniquement interprété au piano plutôt mélodieux et franchement, on ne s’attend pas à trouver autant de poésie dans ce registre musical. 
Les titres iront de 4’38’’pour le plus court « Döden Är Helig » jusqu’à 9’04’’pour « Då Jorden Fylls Av Klagorop », en gros, on part sur une bonne moyenne de 7 minutes. 
A l’écoute, on sentira qu’IMMORTAL a dû les influencés. Un côté mélodieux sera présent avec des titres variés tout comme les tempos qui pourront être très calmes comme certains breaks en allant vers des rythmes plus soutenus voire heavy tout en passant par des très black metal old school. C’est alors que l’on percevra cette ambiance noire et brutale mais sans ce côté agressif et malsain que certains groupes dégagent. 
Malgré la longueur des titres, on aurait pu s’attendre à ce que cela soit répétitif compte-tenu du style proposé. Et bien, c’est tout le contraire. Les morceaux captent vraiment l’attention de l’auditeur, ce qui est déjà une belle réussite. 
« Nyckeln Till Dödsriket » morceau d’ouverture résume tout à fait l’album, black métal immédiatement, voix typique sur mélodie, guitares musicales, multiples rythmes, des passages plus typés heavy, une puissance bien réelle, un astucieux mélange plutôt efficace. Le tout auréolé d’un break acoustique avant la reprise énergique black/heavy. 
« Frostfödd » qui suit, est dans la même veine avec un break guitare/batterie et un beau, superbe et long final bien rythmé et super entraînant. Idem pour « Universums Grav », même trame avec un break limite épique. 
« Slav » est plus typiquement black comme « Döden Är Helig » qui rappelle, en plus rapide, le riff et l’ambiance de « Alma Mater » de MOONSPELL. 
L’aspect black sera développé sur « Då Jorden Fylls Av Klagorop », « Giftet », lent et plus oppressant et sur « I Mitt Mörker » au très long break acoustique. 
Titre heavy/black avec intro musicale mélodique pour « Frälsaren » suivi d’un riff où évolue la voix écorchée, puis voix angoissante avant la reprise de cette mélodie bien entêtante… 
« Livets Fort » termine l’album par une longue intro pesante et il faut attendre 2’20 avant que ne démarre l’ambiance black pour se terminer avec une chorale enfantine plutôt joyeuse, une fin déroutante mais non surprenante compte-tenu de ce qui a été interprété avant. 
Maintenant, c’est à vous de voir si vous adhérez ou pas à leur musique, qui passe très bien. Cette approche musicale devrait également faire des adeptes parmi ceux et celles pour qui le style évoqué est systématiquement rébarbatif. Dans le cas de BEGRAFVEN, la surprise, bonne de surcroit, est bien réelle et mérite une oreille attentive. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Despite the length of the titles, it could have been expected to be repetitive content of the proposed style. Well it’s quite the opposite. The songs really capture the attention of the listener what is already a great success. 

…/… 

Now, it’s up to you to see if you adhere or not to their music, which goes very well. This musical approach should also make followers among those for whom the style evokes is systematically forbidding. In the case of BEGRAFVEN, the surprise, good in addition, is very real and deserves an attentive ear. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 12th 2020.









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