23 janvier 2020

LOATHE « I Let It In And It Took Everything »

LOATHE
« I Let It In And It Took Everything »
14 titres (49’14’’)
Néo Metalcore expérimental – Angleterre – sortie le 07.02.2020
SHARPTONE RECORDS / H.I.M.MEDIA
LOATHE, au nom qui se veut accrocheur, a été créé en 2014 et nous propose un néo metalcore qui n’a ni queue ni tête du fait que les compositeurs sont influencés par un groupe comme THE DILLINGER ESCAPE PLAN pour leur côté « bordel organisé » mais aussi inspiré par divers groupes cités au fur et à mesure de la chronique et vous allez vite comprendre en fonction des nombreuses ambiances développées. L’album commence par une intro « musique de fond » pour faire le vide avant la suite car ce qui vient après, ce n’est plus la même chose. « Aggressive Evolution » est influencé musicalement par Marilyn Manson et ses sonorités, par KORN pour la tonalité de la basse, avec un chant metalcore mais un refrain sous une influence DEFTONES dans les vocalises en chant clair. L’excité « Broken Vision Rhythm » est plus inspiré néo Death/Thrash étant musicalement plus brut et très agressif. « Two Way Mirror » est très porté par les titres « Be Quiet And Drive » ou « Change » de DEFTONES. « Heavy Is The Head That Falls With The Weight Of A Thousand Thoughts » commence par une intro black metal atmo très brouillonne pour ensuite revenir sur un néo métal de base au gros son avec la sonorité des guitares typiques à ce style musical pour finir dans une ambiance mélancolique avec chœurs puis guitare acoustique. Plusieurs mondes dans la musique du groupe, « Is It Really You » « Gored », « Screaming » et « Red Moon » prouvent que le groupe expérimente encore de nombreuses pistes différentes qui s’entrechoquent. Pour conclure, même si cet album reste néanmoins original, il est difficile d’accrocher et de rentrer dedans à la première écoute (plusieurs seront nécessaires) du fait du mélange des différentes influences avec les idées bien personnelles du groupe qui donnent ce mélange complexe, barré plus ou moins rythmé, ce qui interpelle d’autant plus.
MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / 19.01.2020.







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