COTTON BELLY'S
« Rainy Road »
Cd 12 titres (53’05’’)
Auto Production / CABANE PROD /
DOOWEET AGENCY
Blues Rock Folk – France – disponible
Même si le nom m’était inconnu jusqu’alors,
COTTON BELLY’S a déjà une petite discographie avec pas moins de sept réalisations.
La première fut un EP « Cotton Belly’s EP » remontant à 2008 suivi
par un second début 2011 intitulé« Black Brown And White » avant le
dernier en date « Given » courant 2015. Notez au passage que chaque EP
propose cinq morceaux. En plus d’un single fin 2012, n’oublions pas les
trois albums. Le premier, sobrement éponyme, paru au crépuscule de 2009 précède
« This Day … » sorti courant 2013 et le présent « Rainy Road
» cette année. Pour information, les cinq
morceaux de l’EP « Given » correspondent aux cinq premiers de
« Rainy Road » dans un ordre différent. Tout au long de ce troisième album
chaleureux, le quatuor originaire de l’Ile de France mêle avec une
finesse indéniable blues, rock, folk, le tout accompagné d’une voix soul.
Certains morceaux nous emmènent au Far West, impression amplifiée justement par
la voix. On peut relever le prenant et bluesy «
Rainy Road », « Sobad » où la guitare acoustique mène la danse ou encore
le dansant « Hard Times ». Celui-ci met
aussi en scène des chœurs ainsi qu’une seconde voix. Par ailleurs, un
instrument insolite intervient sur tous les morceaux hormis le dernier, il
s’agit de l’harmonica. Ce dernier n’est pas un simple gadget mais un véritable
acteur de l’édifice COTTON BELLY’S. Il arrive même que l’harmonica exécute des
solos. Pour cela, on mentionnera celui de « My
Friend » entièrement acoustique. On citera celui lors du long final
posé de « Given », composition assez rythmée
et teintée rock n roll. Pour le reste, « Family
Chains » permet à un saxophone d’apporter sa contribution à l’édifice. De son
côté, « Medicine » monte en puissance.
Via « Tick Tock AM », les percussions se montrent bien présentes et « Tick Tock
PM » se révèle plus heavy en proportion. Fermant la marche, « From This Town »
est très intime avec l’intervention d’une guitare et du chant seulement. A
travers « Wrong », détenteur d’une longue montée en puissance en plein cœur
propice à de l’improvisation sur scène, le quatuor utilise un lapsteel. Prenant
son temps pour démarrer, davantage de mélancolie émane de « Soldier »
globalement posé. Certes, cet album n’est pas très métal mais on sent la
maîtrise totale du quatuor dans sa démarche, ce qui rend l’écoute aisée. Les
amateurs du genre ne seront pas déçus. Par curiosité, écoutez.
Eagle
/ ODYMETAL /01.07.2016.
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