EVERSIN
« Trinity : The Annihilation »
8 titres (39’45’’)
MY KINGDOM MUSIC
Violent Thrash Metal – Italie – disponible
FUOCO FATUO vit le jour en 2000. Originaire d’Italie, la
formation publia dans un premier temps deux démos 6 titres à savoir
« Tenebra’s Dream » remontant à 2002 puis « … Of Light And Dark …
» deux ans plus tard. Fort d’un premier album « Our Elegy » paru en
2006, celui-ci aura trois successeurs et sera de surcroît le dernier avant un
changement de patronyme effectué en 2008. Désormais, l’histoire se poursuit
avec EVERSIN. Après une pause discographique, « Divine Estopia
» marque le retour des italiens en 2010 avant « Tears On The Face Of
God » 2012 et finalement le présent « Trinity : The Annihilation »
cette année. Son titre trouve son origine dans le nom de code d’une
opération militaire liée à la première explosion atomique dans le Nouveau
Mexique le 16 juillet 1945. Des samples rappellent cet essai nucléaire notamment
à la fin de « Trinity ». Au niveau du line up, notez au passage que le
chanteur, le bassiste ainsi que le guitariste sont les seuls présents depuis
les premiers pas en 2000.
Abordons désormais ce nouvel effort de la formation
transalpine, qualifiée de violent thrash metal. En d’autres termes, on navigue
entre thrash metal et power thrash. Ce dernier apporte une lourdeur indéniable
parfois trop par moments mais c’est sans doute pour mieux coller à une
thématique axée sur la guerre et amener un côté massif à l’instar de
« Flagellum Dei ». Tout au long de l’écoute, on croisera des
vocalises plus extrêmes ci et là, offrant quelques duos en particulier comme
sur « Fire Walk With Me » quand le tempo accélère brutalement. Par le biais de
« Chaosborn », des apports speed thrash apparaissent. Par ailleurs, ce morceau
renferme deux phases solos (la seconde étant la plus longue de l’album) et des
passages propices au headbanding. La basse ressort davantage à travers « We
Will Prevail ». De son côté, « Crown Of Nails » se démarque par une
introduction d’inspiration heavy metal suivie dans la foulée d’un déluge de
notes. En outre, on notera un refrain plus posé et mélodique. Quant au
pertinent « Trinity » fermant la marche, il résume les dispositions du quatuor.
Au final, cet album devrait trouver du répondant auprès des amateurs du genre.
Eagle / ODYMETAL / 31.07.2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire