à paraître dans le prochain fanzine ODYMETAL n°32
SUPER SCREAM
"Some Strange Heavy Sound"
Cd 8 titres (45'21")
BRENNUS MUSIC
Metal Progressif Intuitif - France -
Disponible
Cet album m'avait été adressé en mai 2011 par le gaulois du Tarn, Alain de BRENNUS et la tristesse de la pochette ne m’avait pas motivé à enclencher une écoute attentive, juste un survol et j’étais passé à autre chose. Et c’est en mettant un peu d’ordre dans les Cds à chroniquer que je retombe sur cet album et… le titre m’a soudainement interpellé ! Et si le petit piaf n’était simplement qu’abasourdi… par ce qu’il avait entendu sur le Cd ? Je mets en place l’album, et là… Révélation !!! Les titres tous différents, surprenants et incroyablement réussis, s’enchaînent. « Combattant » présente une magnifique guitare Hendrix à la sauce wah-wah mêlée à une ambiance samba, des percussions, un sublime solo allant du vaporeux au pertinent et une voix plus que convaincante. « Metal Sickness » est
Heavy Metal dans l’âme par son rythme soutenu mais aussi par son chant avec chœurs et délires vocaux maîtrisés dans une ambiance générale explosive ponctuée par un solo débutant néo classique pour terminer heavy incisif.
« A Flaw In The Plan » évolue dans une ambiance jazzy avec chant tendance rap (pas trop – heureusement !!!), un gros refrain, aux chœurs puissants, typé live et une touche Santana sur solo s’enflammant sur la fin. « Point Of No Return », une plage de plus de 8 minutes, spatiale dans son intro, développe un gros riff pesant et offre un beau break et long solo là aussi extraordinaire par sa musicalité, technique et sonorité. « Past The Shore » est la seule accalmie aux passages Pink Floydiens superbement rendus. « Blind Justice » à l’intro hispanisante (comme le solo « magique » et l’ambiance générale) est plus lourd et pesant par son rythme saccadé. La voix et les chœurs délivrent une réelle puissance lorsque le rythme s’élève, rappelant par moment l’excellent ARENA (« The Visitor » de 1998).
« Star Of Venus », le titre star de l’album est explosif avec ses guitares flamboyantes, ses passages façon ANGEL DUST, période « Border Of Reality » de 1998, son solo speed néo classique et très travaillé vocalement. « Fool Souls » alterne émotionnel et puissance et voit se combiner un chant inspiré, des claviers avec certaines sonorités GENESIS des 70, et une plage imposante solo claviers/guitare sur basse et batterie en support particulièrement efficace tout au long de ce titre. Pour ceux et celles à qui rien que le qualificatif progressif rebute, je tiens à préciser que si un album de métal progressif est à posséder, c’est bien celui-là, et ce, d’autant plus, si on fait l’effort d’apprendre à apprivoiser cette musique intense et diversifiée. Pris par cette musique, on en vient à oublier les artistes qui, pourtant, la réalisent et en particulier, Phil Vermont (qui a créé le groupe en 2009 en Haute Normandie) compositeur, aux guitares, à l’enregistrement, aux arrangements et programmation batterie et Eric Pariche au chant et à la composition. Deux bassistes interviennent, Josselin Sauvage et Clément Landais tandis que Boris Branilovic est chargé des claviers. Cédric Vincent et Nicolas Briant se partagent les percussions, Alexis Damien s’occupant avec Phil de la programmation batterie, ce qui n’a pas dû être simple.
On ne le télécharge pas ou on ne copie pas crapuleusement cet album, ce « petit, grand ou conséquent » (en fonction de vos possibilités) effort financier, que vous consentirez en l’achetant, permettra au groupe d’aller de l’avant et dotera votre Cdthèque d’un album indispensable, ce qui n’est sans doute pas le cas pour tous les albums que vous avez acquis (rassurez-vous, je suis comme vous ...). Du bel ouvrage et on en redemande. Un groupe à soutenir et à suivre sans modération.
NB : aux dernières nouvelles, le petit piaf figurant sur la pochette se serait bien remis de ses émotions suite à l’écoute de la musique du groupe, et vaquerait à nouveau à ses occupations habituelles en évitant de passer près du local de répétition.
NB : aux dernières nouvelles, le petit piaf figurant sur la pochette se serait bien remis de ses émotions suite à l’écoute de la musique du groupe, et vaquerait à nouveau à ses occupations habituelles en évitant de passer près du local de répétition.
Cerbadd / ODYMETAL / 07.02.2012
Bien joué MC pour la chronique en ligne ;)
RépondreSupprimer