IVORY TOWER
« Heavy Rain »
10 titres (58’18’’)
Power Metal Lourd - Allemagne – disponible, sorti le 29.03.2024
MASSACRE RECORDS / ALL NOIR
Premier album en 1998 et le dernier en 2019 pour ce groupe allemand qui propose son nouvel opus, le premier avec son nouveau chanteur, Lord Francis Soto arrivé en 2021.
Après une première écoute, il ressort immédiatement deux spécificités mises en place par le groupe sur les dix titres qui composent ce nouvel album « Heavy Rain ». La première concerne la lourdeur musicale générale, la basse et batterie ayant un effet rouleau compresseur et la seconde se constate, lors des solos de guitare, par la sonorité spéciale très métallique.
La lourdeur nous ramène à une ambiance EVERGREY et cela est plus prononcé sur « The Destination » jusque dans la voix et « 60 Seconds » où le solo est même écrasé tant la lourdeur est intense, mais ce n’est pas pour me déplaire. Cela me rappelle la prestation d’EVERGREY au Raismes Fest le 13.09.2003, le groupe avait fait trembler les vitres du château de la princesse d’Arenberg, chose jamais constatée auparavant !!! N’oublions pas « Recover » avec synthés en intro qui se développent sur rythme plus soutenu et qui présente un chant dans la lignée de Thomas S. Englund, solo de guitare intriguant, un titre impressionnant de puissance.
On appréciera pour d’autres raisons, « Black Rain » avec guitare acoustique avant speed lourd, riffs, voix légèrement éraillée et puissante, ça dépote de suite avec un refrain mélodique accrocheur, mais aussi « Holy War » pour l’intro puissante, ses cris, le gros refrain mélodique et le solo excité.
Le speed bombastique « Heavy Ride » et « The Tear » qui termine l’album par du Power lourd avec chant sur riffs, refrain mélodique écrasé par basse / batterie et solo néoclassique dans la sonorité bien spéciale du groupe, sont deux titres qui convaincront de l’énergie du groupe.
Mais n’oublions pas, tout de même, une nouvelle pièce maîtresse pour le groupe, la voix du nouveau chanteur Lord Francis Soto, qui devient un atout essentiel pour la musique lourde, et qui se remarque et s’impose sur tous les titres avec puissance. On en trouve la preuve sur « Monster », dans une approche plus Heavy, plus épique, avec le chant imposant et la sonorité bizarre du solo dans son début et après un passage aigu, la poursuite sur une mélodie faisant penser à un chant russe populaire. L’énorme « Voices » avec intro acoustique mystique à la MAIDEN, que l’on retrouvera également un peu plus loin, nous offre un bon refrain mélodique au chant vigoureux.
IVORY TOWER évolue dans une lourdeur générale omniprésente qui peut paraître répétitive, même si elle prend aux tripes. Lors des concerts si tous les titres lourds et rapides sont joués, le bassiste et le batteur doivent être épuisés à la fin de la prestation. Les amateurs de Power Metal avec la basse et la batterie, toutes deux pachydermiques, apprécieront pleinement jusqu’à mettre en péril leurs tympans. « Heavy Rain » avec son nouveau chanteur et ses spécificités est imposant et doit être considéré comme un album abouti dans le genre.
Cerbadd / ODYMETAL / le 07.04.2024.
💂 English version of conclusion of the review :
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IVORY TOWER evolves in an omnipresent general heaviness that can seem repetitive, even if it takes to the guts. At concerts, if all heavy and fast titles are played, the bassist and the drummer must be exhausted at the end of the performance. Power Metal fans with bass and drums, both pachydermic, will fully appreciate until putting their eardrums at risk. «Heavy Rain» with its new singer and its specificities is imposing and must be considered as an accomplished album in the genre.
Cerbadd / ODYMETAL / 07th April 2024.
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