1 mars 2021

PRINCESSES LEYA « L’Histoire Sans Fond »

PRINCESSES LEYA
« L’Histoire Sans Fond »
Cd promo 26 plages (68'16'') : 12 titres et 14 sketchs
Comédie Métal – France - sortie le 12.03.2021
GAMBETTES PRODUCTIONS / AGENCE SINGULARITES
pochette PRINCESSES LEYA l'histoire sans fond 2021photo PRINCESSES LEYA 2021
Dedo, chant, Antoine Schoumsky, guitare et chant, Cléo Bigontina, basse et chant, Xavier Gauduel, batterie, voilà les quatre zicos qui, comme les quatre frères Dalton, déboulent pour semer la panique et secouer tout le monde car secoués, vous allez l’être !!! Chronique réservée aux plus de 18 ans car comportant des approches qui peuvent choquer un jeune public !!! 

L‘album est une parodie Heroic Fantasy qui se développe sur une alternance de 14 sketchs, introduisant 12 titres musicaux. Je n’évoquerai que les musicaux, vous laissant le plaisir de découvrir les sketchs tout aussi colorés que les paroles, dans un humour (à la Jérémy Ferrari) permanent et développé avec conviction. 

« Le Type Chelou En Capuche » évolue sur une base heavy metal, rythmé et inaugurant le côté déjanté de l’ensemble. 
« Makeba » punk rock excité d’un titre dansant de 2016 de la chanteuse pop JAIN. 

« Balls Balls balls » ou tout l’art de mélanger « Link 234 » de 2001 de RAMMSTEIN avec « Boys » de 1987 de Sabrina … Energique… 
« Ustensiles » punk dans l’âme où les pouces opposables, un point de supériorité sur les animaux, sont mis en avant et c’est cool d’avoir des pouces !!! 
« Single Lady Killer » acoustique chanté par Cléo, avec un des deux chanteurs qui fait le pitre pour se poursuivre avec basse/batterie de tueurs et chant endiablé. 

« The Twenty Seven Club » est acoustique à plusieurs voix qui évoquent les artistes morts à 27 ans. La batterie se met en place avec la guitare folk, les voix puis un solo en arrière. Le rythme change avec percussions et le titre se termine limite en spiritual… 
A noter qu’avec le sketch « Le Club Des 27 » lors du cheminement on se remémore les artistes devenus des légendes, disparus physiquement. 
« La Vieillesse » mélange de Georges Brassens et Guy Béart avec des paroles délirantes, osées, voire odieuses mais c’est tellement bien vu et avec cette approche délirante, on rit beaucoup même sur ce sujet sérieux… 

« Ouais Ouais Ouais » paroles sophistiquées pour une musique funk avec ses variations vocales, un titre que Oui-Oui ne renierait pas. 
« Décédés » sketch avec musique et chant mélancolique, c’est le minimum… 
« Destruction Vaginale » est une power ballade intériorisée, chant sur piano mélodique en contraste avec des paroles subversives, on touche le fond. Très beau refrain avec chœurs. On notera un excellent solo introduisant des paroles crues sur bonne basse, pour terminer sur un passage rap puis speed rock, ça fait mal !!! 

« Grâce A L’Alcool » évolue speed punk sur la base du « Love Is All » de Roger Glover en 1974 (vous savez, le clip animé avec la grenouille jouant de la mandoline). C’est excité, magistral et fédérateur avec les voix poussées à l’excès et du solo alcoolisé jusqu’au vomi !!! Mais cela reprend aussi speed et déjanté, mais le message n’est à pas mettre entre toutes les oreilles !!! 

« Je Vous Emmerde Et Je Rentre A Ma Maison » est une ode à Cartman de South Park, un titre que ne renierait pas ULTRA VOMIT. Heavy Thrash puissant et voix excitée. Arriver à mettre dans les paroles « les claquettes chaussettes » et « Nadine Morano » c’est tout un art !!! 
« Tue Tes Parents » est sirupeux dans son début avec une mélodie de comptine, avant un refrain punk à réserver aux jeunes majeurs mais à ne pas consommer même avec énormément de modération…c’est papa et maman qui le disent !!! 

On ne sort pas indemne de l’écoute complète de cet album de plus d’une heure alternant de la musique aux paroles parfois dures et des sketchs aux dialogues aussi percutants qu’acerbes. Heureusement que tout cela est fait avec humour, majoritairement au deuxième degré, mais cela permet de relativiser beaucoup de choses et entraîne, après coup, de la réflexion sur des sujets qui, habituellement, ne font pas rire. Original, déjanté, hilarant, c’est tellement bien fait, musique et mots, que cela en devient indispensable. 
Cerbadd / ODYMETAL / le 28.02.2021. 

💂 English version of conclusion of the review :


.../… 

One does not come out unscathed from the complete listening of this album of more than an hour, alternating music with sometimes hard lyrics and sketches with dialogues as powerfull as acerbic. Fortunately, all this is done with humour, mostly in the second degree, but this allows to relativize a lot of things and leads, after the fact, to reflection on subjects that usually do not make laugh. Original, crazy, hilarious, it is so so well done, music and words, that this album becomes indispensable. 
Cerbadd / ODYMETAL / 28th February 2021. 








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