THE OATH
« The End Of Times »
Cd 12 titres (45’00’’)
Auto
Production / SHARK RECORDS / ADIPOCERE RECORDS
Black Metal – France – sorti en 2007
Cd 12 titres (dont une introduction de 0’35’’) de 2’15’’ à 5’55’’.
Destroyer
au chant et à la guitare, Lord Ash à la guitare et aux chœurs, Carcharoth à la
basse, Peter Pal aux claviers, Tyrael à la batterie.
Album
précédent : « Présages… & Ténèbres », DEMO 8 titres (2002).
A
noter : Lord Ash a quitté le groupe depuis, il est remplacé par Madrignac.
C’est en 1999 que THE OATH voit le jour à Lyon.
L’année 2000 marque le lancement de sa discographie par le biais de la sortie
d’une démo 4 titres « The Oath » au format cassette, suivie par une
seconde 8 titres « Présages… & Ténèbres » en 2002 sur le support Cd,
et enfin par un premier album intitulé « The End Of Times ».
A travers cette troisième et présente
réalisation, le quintet français nous propose un cocktail ayant pour
ingrédients du black teinté de sympho, du dark et aussi du heavy. Le groupe a
su bien mélanger les styles mentionnés ci avant, bien imbriqués les uns dans
les autres, pour nous proposer un résultat harmonieux. Il découle de ce fait
que plusieurs facettes et atmosphères différentes interviennent au sein d’un
même morceau.
Bref, THE OATH varie ainsi les plaisirs et
soigne ses compositions à l’instar de « For You » judicieusement
construit. Au niveau du chant, la voix de Destroyer est ancrée dans le black.
Elle est parfois accompagnée d’une seconde oscillant entre ce même registre et
un timbre guttural. Une exception à la règle survient sur « Fading Into
Darkness » car l’introduction met en scène des vocaux clairs. Pour ce qui
est des claviers, dont certaines sonorités s’approchent de chœurs ambiants, ils
ne sont jamais envahissants. Cet instrument renforce par ailleurs le côté
oppressant de « Misanthropic». On notera qu’un solo entre en scène sur
« Empty Shell ». En ce qui concerne « The Circle », bien mené et
au bon feeling, vous avez un morceau qui est destiné à prendre toute son
ampleur sur scène. Sans doute un futur incontournable de la set list.
Quant à « The Oath », concluant l’album,
il mue au fur et à mesure que le temps s’écoule. En effet, si la flamme de la
colère prime d’entrée de jeu, elle laissera progressivement sa place à une
ambiance heavy à la fois assez efficace et mélodique, qui s’éteindra à son tour
pour donner la parole aux claviers.
Au final, que dire de plus si ce n’est que THE
OATH nous offre avec « The End Of Times » un premier album varié et
intéressant. A découvrir.
Eagle / ODYMETAL / 24.07.2007.
Nota bene :
chronique publiée à l’origine dans le fanzine n° 18 d’ODYMETAL.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire