WELCOME-X
« Vol. 2 »
Digipack. Cd 8 titres (45’18’’) avec livret 8 pages et paroles
Metal Alternatif, Atmo Prog, Expérimental et plus – France – disponible, sorti le 25.06.2021
PRODUCTION LE TRITON / REPLICA PROMOTION
Projet de Philippe Bussonnet (bassiste de MAGMA de 1996 à 2020), WELCOME-X, pour son deuxième album, regroupe, dans son line-up, Sam Kün au chant (ex FLESH & DUST), Joseph Champagnon à la guitare, Thomas Coeuriot à la guitare et violoncelle et Julien Charlet à la Batterie. Un album en hommage à James.
Commençons le voyage dans le monde bien particulier et spécifique de WELCOME-X avec les deux premiers titres, que je considère comme une première partie.
Ouverture de l’album par « Thylacine Blues » avec une intro dans une ambiance inquiétante que confirme la suite dans un environnement à la TOOL avec un refrain plus agressif musicalement comme vocalement au solo technique limite jazz. Un titre qui traite de la disparition du loup de Tasmanie mais qui peut sans doute, en extrapolant, évoquer bien d’autres espèces actuellement en danger…
« Bullseye » c’est aussi angoissant avec cette voix feutrée, mais la basse lance réellement le titre accompagné de la batterie puis de la guitare qui virevolte. Le chant devient rageur, c’est plus rythmé que le premier titre, avec un impact plus direct. A noter que sans le « s », « Bulleye » est un super vilain du monde MARVEL ou signifie « cible » ou « dans le mille ». Reste à déterminer si cela à une incidence sur le choix du nom du titre !!!
Les trois titres qui suivent sont principalement musicaux, prog et aérien est peuvent être assimilés à une deuxième partie.
« Everesting Light Prelude » est un musical où guitare et basse rivalisent de technicité.
« Scent Of Sakura » est atmo, aérien, planant, spatial, un espace musical ou intervient une voix parlée chuchotée. On est en pleine découverte d’un monde secret au pays du soleil levant où les cerisiers ornementaux, appréciés dans ce pays, refleurissent malgré les destructions intervenues !!!
« Everesting Light Part II » est un musical toujours aussi expérimental et sans jeu de mot, qui monte au sommet…
Reste là aussi à savoir si Everest est utilisé pour démontrer que tout s’envole très haut dans la musique du groupe car je ne pense pas que cela corresponde à une activité sportive cycliste australienne !!!
Suivent trois titres plus puissants pour la troisième partie.
« Ombromanie » débute par un bruitage métallique puis s’enclenche un caléidoscope musical avec une basse impressionnante formant l’armature du titre, guitare en arrière, voix machinée et voix hurlée sur ces mêmes guitares mais plus marquées. Le chant est plus calme mais on sent la colère monter et cela explose inévitablement en ouvrant sur un passage musical prog sur lequel la voix claire s’envole avant de redescendre dans des hurlements furieux. Passage limite fusion et cette basse qui revient remettre de l’ordre dans une suite musicale plus paisible qui reprend de la vigueur progressivement avec la voix qui redevient hardcore. Mais musicalement c’est toujours aussi sophistiqué et musical, la basse est restée imperturbable. Le sujet du texte démontre l’importance des ombres qui peuvent fausser la réalité de la situation et entrainer l’inexorable, d’où le titre bien choisi.
La voix grave et ample démarre immédiatement sur guitares plaintives pour « Inevitable Collapse » sur lequel on ressent un gros riff Heavy Doom, c’est sombre jusqu’à la voix qui s’illumine, pour une incantation aux sonorités indiennes sur une énorme basse. Le riff doom reprend avec la voix du début mais les guitares sont plus assurées et cette incantation revient, entêtante curieusement intrigante. Que de changement d’ambiances, de voix, d’intensité. La voix pleure, un solo s’installe et on retrouve cette incantation en même temps que le solo mais tout est monté en puissance.
« 32GE » allégorie chimique (à noter que 32ge correspond au Germanium, élément chimique classifié, tout comme, par exemple, le Polonium, 84PO) pour ce titre lourd, sombre, avec basse rasante, guitare à la limite du dissonant, doom expérimental angoissant au solo aigu amplifiant le malaise ressenti, le titre terminant vers l’infini…, vers l’inconnu…
Avec une illustration, claire et sobre, faisant penser à un fond marin bien ordonnée en mosaïque naturelle et à moins de connaître le premier album du groupe, on est loin de se douter que la musique sera sophistiquée, atmo, prog, metal alternatif, voire expérimentale, et j’oublie sans doute d’autres aspects… Un album, pour les initiés à ce mélange de genres dans une logique expérimentale, que l’on peut scinder en trois parties et qui peut néanmoins intéresser des curieux même si ce n’est pas dans la totalité. Il est nécessaire de prendre le temps d’écouter l’ensemble et y revenir pour ne pas rester sur une seule première impression. Notons que dans ce genre d’exercice les musiciens doivent être à la hauteur, ce qui est le cas, et que le chanteur excelle dans ses modulations, impressionnante sur certains passages.
Cerbadd / ODYMETAL / le 09.12.2021.
💂 English version of conclusion of the review :
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With an illustration, clear and sober, maing us thnk to a well-ordered seabed in natural mosaic and unless we know the band’s first album, we are far from suspecting that the music will be sophisticated, atmo, prog, alternative metal, even experimental, and I’m probably forgetting other things… An album, for the initiates to this mix of genres in an experimental logic, which can be divided into three parts and which can nevertheless interest curious people even if it is not in the totality. It is necessary to take the time to listen to the whole and come back to it so as not to remain on a single first impression. Note that in this kind of exercise the musicians must be at the height, which is the case, and that the singer excels in his modulations, impressive on some passages.
Cerbadd / ODYMETAL / 09th December 2021.
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