25 septembre 2020

GARTH ARUM « The Fireflowers Tale »

GARTH ARUM
« The Fireflowers Tale »
5 titres (32’37’’)
Avantgarde Black Doom – Espagne – disponible, sorti le 24.08.2020
DARKWOODS / DARKNESS WITHIN / AGAINST PR
« The Fireflowers Tale » est le nouvel album dans un registre avant-garde black doom de GARTH ARUM, nom également de l’unique membre qui interprète le chant caverneux ainsi que tous les instruments. 
Voyons voir ce que l’album nous raconte sur un peu plus de 30 minutes pour 5 titres. 
Le titre d’ouverture « Inner Secret Garden » (6’38’’) présente une atmosphère mystique et céleste à la fois où l’on peut entendre l’eau s’écouler et le chant des oiseaux avec comme une pluie de poussière magique, les vocalises angéliques très douces de Lady Carrot sur des sonorités de flûte. 
« Flowers Of Fire » (4’27’’) toujours dans une ambiance mystique où règnent sur le début la guitare et la basse, les claviers aériens, pour un genre d’intro très progressive à la longue montée en puissance. Au bout de 2’, tout se met en place et avec le chant caverneux, le rythme augmente pour une ambiance plus sombre avec un peu plus de tonus et de brutalité au niveau de la batterie. Un titre très prenant. 
« Now » (9’07’’) mystique encore, lent et atmosphérique à la fois, piano et chant clair ténébreux et envoûtant pour devenir feutré et mystérieux. Changement de rythmes et d’ambiance au bout de 3’45’’ pour un passage heavy black avant la grosse déferlante de brutalité à deux voix, solo, puis guitare calmant le jeu, solo plaintif. Et là, on oublie carrément le côté brutal car on plonge dans une ambiance lente, doom avec bruits d’orages lointains et l’apparition de vocalises angéliques apaisants. 
Pour ma part « Finally In The Abyss » (6’08’’) est le seul et unique vrai titre de l’opus qui restera curieux et pourtant réussi. Un démarrage mélancolique progressif inspiré Gothic avec des voix claires envoûtantes que l’on retrouvera tout au long ainsi que le chant caverneux avec piano en arrière. Puis cela s’enchaîne avec brutalité façon black symphonique d’excellente tenue. Au milieu de ce tumulte maîtrisé, avec toujours ce piano, interviendra une voix masculine inattendue des plus claires et du plus bel effet et ce, à deux reprises, entrecoupée d’énergie et de solo heavy. 
« The Gods Are Beholding You » (6’12’’) ambiance atmosphérique sombre suivi au bout de 1’40’’, d’un passage de batterie en blast sur une narration caverneuse enchaînée d’un passage heavy black pour après retomber dans une ambiance torturée, inquiétante et pesante. 
Au final, à part le titre « Finally In The Abyss » que l’on peut considérer comme du black doom à la rigueur, pour le reste, je me pose des questions. Je ne comprends pas où l’artiste a voulu aller ! Nous faire découvrir quoi ? Nous faire peut-être passer un message ? Du coup, cela devient un mystère et je reste dubitatif. Mais c’est tellement intriguant que j’y retourne. A écouter car il y a quelque chose qui vous attire inconsciemment… 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :


.../…

« Now » (9’07’’) mystical yet, slow and atmospheric at the same time, piano and clear singing dark and enchanting to becomme muted and mysterious. 

…/… 

In the end, apart from the title « Finally In The Abyss » which we can consider as black doom to the rigour, for the rest I ask myself questions. I don’t understand where the artist wanted to go ? Make us discover what ? Maybe make us pass a message ? So it becomes a mystery and I remain doubtful. But it’s so intriguing that I’m going back. To listen beacause there is something that attracts you unconsciouly... 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 9th 2020.








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