IGORRR
« Spirituality
And Distortion »
14
titres (55’36’’)
Wild
Metal - France – disponible, sorti le 27.03.2020
METAL BLADE RECORDS / AGENCE
SINGULARITES
Vous
voulez de l’originalité, c’est gagné avec IGORRR, et je pense qu’il n’est pas seul
dans sa tête en nous proposant un métal aléatoire contrasté dû aux nombreux
mélanges des genres et à l’inspiration venant de tous styles musicaux.
Sur
scène IGORRR, c’est Gautier Serre, musicien, compositeur et producteur,
accompagné d’une chanteuse et d’un batteur. Pour cet album, de nombreux
musiciens, chanteurs et chanteuses ont participé.
« Downgrade
Desert » : intro acoustique à l’ambiance orientale, chant féminin et
chœurs dans la même approche sur tempo lent puis plus frappé qui s’agrémente d’un
chant guttural sur un tempo lourd pour finir sur un chant goth et black à la
fois sans négliger un passage musical typiquement black.
« Nervous
Waltz » débute en musique classique et chant lyrique, sur lesquels
s’incrustent riff métal et chant, piano, chœurs, violon et passages électro
pour terminer.
« Very
Noise », titre musical, présente un début très PRODIGY avec des rythmiques
très thrash métal et une basse en slap, le tout dans un aspect électro/techno.
« Parpaing »
est un titre bien death metal au chant guttural (le chanteur de CANNIBAL
CORPSE) avec quelques blasts et une cassure, en cours de morceau, où il n’y
aura plus que la voix accompagnée de sonorités de jeux vidéo.
« Musette
Maximun » porte bien son nom. Effectivement, c’est de l’accordéon,
ambiance bal musette mais avec incorporation de la double, de blasts, des
rythmiques bien black métal avec de brefs hurlements, un mélange explosif qui
risque de provoquer une attaque aux fans de musette…
« Paranoïd
Bulldozer Italiano » sonorités, bruitages électro/techno pour débuter
avant de dévier sur une rythmique et chant metalcore, rythme plutôt lent pour
le genre, teinté de black, avant de passer par une orchestration musique
classique et vocalises féminines d’opéra (sans doute Laure Le Prunenec)
finissant avec growl sur grosse rythmique.
Voilà,
je vous ai présenté quelques titres qui résument l’album pour vous permettre de
vous imaginer cet univers complétement barré. Vous retrouverez naturellement
d’autres parties bien métal, des chœurs à capella comme sur « Himalaya
Massive Ritual », du symphonique et du symphonique à la DIMMU BORGIR sur
« Barocco Satani », de l’acoustique et d’autres sonorités électro
voir techno et aussi les éléments cités dans les titres décrits précédemment.
Pour
ma part concernant cet opus certes original, malgré la qualité sonore très
professionnelle, de bons passages musicaux intéressants et plusieurs écoutes,
certes, je ne suis pas resté indiffèrent mais je ne suis pas parvenu à rentrer
entièrement dans l’univers musical d’IGORRR et de l’apprécier à sa juste
valeur. Cet opus s’adresse à un public averti ou à la recherche d’originalité
très prononcée, néanmoins, ne pas y prêter une oreille serait sans doute une
erreur.
MONKEYMETAL
alias Troll / ODYMETAL / le 12.05.2020.
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