28 mai 2020

IGORRR « Spirituality And Distortion »

IGORRR
« Spirituality And Distortion »
14 titres (55’36’’)
Wild Metal - France – disponible, sorti le 27.03.2020
METAL BLADE RECORDS / AGENCE SINGULARITES
Vous voulez de l’originalité, c’est gagné avec IGORRR, et je pense qu’il n’est pas seul dans sa tête en nous proposant un métal aléatoire contrasté dû aux nombreux mélanges des genres et à l’inspiration venant de tous styles musicaux.
Sur scène IGORRR, c’est Gautier Serre, musicien, compositeur et producteur, accompagné d’une chanteuse et d’un batteur. Pour cet album, de nombreux musiciens, chanteurs et chanteuses ont participé.

« Downgrade Desert » : intro acoustique à l’ambiance orientale, chant féminin et chœurs dans la même approche sur tempo lent puis plus frappé qui s’agrémente d’un chant guttural sur un tempo lourd pour finir sur un chant goth et black à la fois sans négliger un passage musical typiquement black.

« Nervous Waltz » débute en musique classique et chant lyrique, sur lesquels s’incrustent riff métal et chant, piano, chœurs, violon et passages électro pour terminer.

« Very Noise », titre musical, présente un début très PRODIGY avec des rythmiques très thrash métal et une basse en slap, le tout dans un aspect électro/techno.

« Parpaing » est un titre bien death metal au chant guttural (le chanteur de CANNIBAL CORPSE) avec quelques blasts et une cassure, en cours de morceau, où il n’y aura plus que la voix accompagnée de sonorités de jeux vidéo.

« Musette Maximun » porte bien son nom. Effectivement, c’est de l’accordéon, ambiance bal musette mais avec incorporation de la double, de blasts, des rythmiques bien black métal avec de brefs hurlements, un mélange explosif qui risque de provoquer une attaque aux fans de musette…

« Paranoïd Bulldozer Italiano » sonorités, bruitages électro/techno pour débuter avant de dévier sur une rythmique et chant metalcore, rythme plutôt lent pour le genre, teinté de black, avant de passer par une orchestration musique classique et vocalises féminines d’opéra (sans doute Laure Le Prunenec) finissant avec growl sur grosse rythmique. 

Voilà, je vous ai présenté quelques titres qui résument l’album pour vous permettre de vous imaginer cet univers complétement barré. Vous retrouverez naturellement d’autres parties bien métal, des chœurs à capella comme sur « Himalaya Massive Ritual », du symphonique et du symphonique à la DIMMU BORGIR sur « Barocco Satani », de l’acoustique et d’autres sonorités électro voir techno et aussi les éléments cités dans les titres décrits précédemment.

Pour ma part concernant cet opus certes original, malgré la qualité sonore très professionnelle, de bons passages musicaux intéressants et plusieurs écoutes, certes, je ne suis pas resté indiffèrent mais je ne suis pas parvenu à rentrer entièrement dans l’univers musical d’IGORRR et de l’apprécier à sa juste valeur. Cet opus s’adresse à un public averti ou à la recherche d’originalité très prononcée, néanmoins, ne pas y prêter une oreille serait sans doute une erreur.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.05.2020.










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