KURSK
« Kursk »
10
titres (54’04’’)
Heavy
Metal – Angleterre – disponible, sortie le 29.11.2019
WORMHOLEDEATH
Créé
en 2017 et premier album pour ce groupe de quatre musiciens dont le nom se
rapproche de celui d’une ville en Russie (Koursk près de la frontière avec
l’UKRAINE) qui a aussi donné le nom à un sous-marin nucléaire, le K-141 KOURSK,
perdu en mer avec tout son équipage le 12 août 2000 et dont le film
« Kursk », retraçant cette tragédie, est sorti en 2018. On navigue
ici, non pas en eaux troubles, mais dans des eaux limpides et fluides du Heavy
Metal, efficace et frais, sans doute grâce à la voix d’une tonalité que l’on ne
retrouve plus aujourd’hui dans le genre, voix claire, sans excès mais pleine de
conviction, mise en avant, ce qui pourra surprendre mais qui convient bien à la
démarche du groupe. Dès le premier titre « K-141 » on entre dans le
vif du sujet en ce qui concerne le nom du groupe avec le titre débutant sans
ambiguïté par le bruit d’un sonar. L’un de mes titres préférés, « Claw Of The
Hammer » est assez original avec ses changements de rythmes et lignes
musicales habilement maîtrisées, ses chœurs et sa musicalité décalée, titre se
terminant bien rythmé et solide solo mélodique dont une partie à deux guitares.
« King Of Storms » heavy dans l’âme confirme le jeu des guitares et
la superbe ligne de chant, avec la finesse des chœurs en arrière, a tout pour
séduire. Riff heavy sur le rapide « Priest Burn Priest » avec ses
chœurs enflammés mais aussi sur le plus martelé « Malleus Maleficarum »
au break aérien et solo plaintif, un titre terminant limite stoner. Plus
mi-tempo « Reaper Of The Night » termine agité avec solo remarquable.
Avec sa superbe intro au solo surexcité « Son Of The Moutain » relève
une sonorité et fluidité rafraîchissantes et surprend encore avec ce changement
d’ambiance au milieu du titre, passage acoustique, solo planant et chant à deux
voix, montant en puissance, pour terminer avec une belle énergie, du bel
ouvrage. Le groupe a vraiment le chic pour surprendre et « Queen Of The
Kursk » qui termine l’album en est encore une belle démonstration, un
titre, également l’un de mes préférés, aux multiples facettes, excellent, comme
tout cet album qui mérite une réelle attention. Ce serait dommage de passer à
côté.
Cerbadd
« Le retour » / ODYMETAL / le 19.01.2020.
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