DOGMA
« Dogma »
13 titres (51’17’’)
Heavy Metal / Hard Rock – Inconnu – disponible, sortie le 17.11.2023
MNRK HEAVY / IDL ENTERTAIMENT
Je vais vous parler d’un groupe entièrement féminin que j’ai découvert totalement par hasard, DOGMA qui opère dans un registre Hard Rock / Heavy Metal dont les seules infos, que l’on possède, est qu’elles ont commencé à travailler en 2022 avec le label MNRK et que leur univers se résume d’après 13 principes et commandements que je vous invite à lire sur leur site officiel https://officialdogma.com/.
Le groupe est composé de quatre membres sous l’apparence de nonnes délurées dont chacune adopte des surnoms d’entités féminines puissantes de diverses cultures anciennes. Tout d’abord, Lilith (première femme d’Adam et épouse de Satan) interprétera principalement un chant clair, plaisant, équilibré et varié montrant ses grandes capacités vocales.
A la guitare, qui envoie aussi bien de bons riffs que de bons solos tout au long de l’album, on trouvera Lamia, créature monstrueuse avec un buste de femme et un corps de serpent dans la mythologie grecque et créature fantastique ou génie avec des pieds palmés dans la mythologie basque.
A la basse bourdonnante, Nixe (nymphe ou génie des eaux dans la mythologie germanique) et à la batterie percutante, Abrahel (un succube de l’enfer ou démon femelle apparue en 1581 dans le village de Dalhem en Belgique).
Décortiquons l’album et commençons par trois titres qui envoient un bon Hard Rock classique avec un vent de fraîcheur, dans une influence mélodique à la Alice Cooper et LORDI. « Forbidden Zone » débute avec une orchestration et piano créant une atmosphère mélancolique, tout comme le chant clair, avant de s’élancer dans une montée en pression. Quelques passages Goth Rock ressortiront, dû aux sonorités du clavier, chant Rock équilibré et les chœurs.
Ensuite, il y a « Feel The Zeal » avec une pensée à GHOST au niveau de l'intro, un refrain entêtant et entraînant, puis « My First Peak » muni d’une touche cinématographique dès le début, une basse bourdonnant tout en ayant un groove avec une âme très mélodique.
Pour les plus émotifs d’entre nous, vous pouvez sortir les mouchoirs avec la ballade « Be Free » qui dégage une grande sensibilité nostalgique.
Bon riff Heavy sur « Made Her Mine » qui annonce la couleur, rythmé et percutant, accompagné d’un mélange d orchestrations et de claviers de façon subtile et bien ficelée. Imparable et entêtant avec un petit coup de pression d’Abrahel dans le final, ce qu’elle fera également sur le surprenant et inattendu « Banned » évoluant dans le domaine du tango de façon théâtrale saupoudré de notes Métal dont la fin sera énergique.
L’incontournable et dynamique « Carnal Liberation » ouvre avec bonne batterie suivie d’un riff gras qui fait mouche et une guitare qui s’exprimera grandement avec une bonne ligne accrocheuse. Ce titre est une véritable réussite musicale et mélodique.
« Free Yourself » ouvre de façon religieuse avec des chœurs grégoriens, montée en puissance avec des synthés inspirés de sonorités paranormales et d’orgues en fond, break très jazzy. On trouvera aussi quelques notes nous rappelant Marilyn Manson « The Beautiful People » et Lilith nous poussera un petit growl.
« Bare To The Bones » mélange le bon Hard Rock mélodique des années 80 avec un côté Pop prenant, le tout sublimé par un clavier qui sera accompagné d’un passage Métal symphonique plutôt grandiose lors du break.
« Make Us Proud » vous fait chavirer dans une atmosphère sombre, angoissante où Lilith viendra titiller le côté narratif entrecoupé de montées en puissance qui seront émotionnellement fortes et teintées d’une touche féerique où l’apparition de voix masculine a toute sa place.
« Pleasure From Pain » reprend le même principe d’ouverture que l’on a pu découvrir sur « Free Yourself » avec du caractère en plus, la suite arrive avec un riff bien Heavy, pas mal de changements de rythmes, des chœurs puissants et un chant qui sera plus rauque sans oublier que l’on retrouvera une inspiration de MIDNIGHT SUN rappelant par moments l’album « Metal Machine ».
D’entrée de jeu sur « Father I Have Sinned » le riff fait penser à GHOST, impression qui se confirmera avec le refrain à la bonne accroche où là, on pensera à leur titre « Square Hammer » qui sera entrecoupé de passages moins intenses à la basse bourdonnante, le tout enrichi d’arrangements et de quelques growls en final.
On conclue l’affaire avec « The Dark Messiah » qui baigne dans un univers sombre et inquiétant associé à un côté théâtral et progressif où les arrangements et orchestrations puissantes amplifieront l’aspect noir avec un long final aux chœurs somptueux sur claviers.
Les nonnes endiablées de DOGMA nous délivrent un premier album remarquable et solide autant vocalement que musicalement, équilibré, varié et surprenant avec un axe mélodique très accrocheur. Une très belle découverte de Hard Rock / Heavy Metal qui devient pour moi un coup de cœur et en plus, je crois en ce groupe avec un avenir qui s’annonce particulièrement prometteur. Maintenant, nous sommes impatients de les découvrir sur scène et de voir comment DOGMA va défendre et proposer son concept osé. En attendant, visionnez les clips vidéo pour vous mettre dans l’ambiance et vous faire une idée.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 14.02.2024.
💂 English version of excerpt and conclusion of the review :
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The furious nuns of DOGMA deliver us a remarkable and solid first album as much vocally as musically, balanced, varied and surprising with a very catchy melodic axis. A very nice discovery of Hard Rock / Heavy Metal that becomes for me a favorite and in addition I believe in this band with a future that looks particularly promising. Now we are eager to see them on stage and see how DOGMA will defend and propose its daring concept. In the meantime, watch the video clips to get in the mood and get an idea.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / 14th February 2024.
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