19 février 2022

DROSTE « Chasing The Sun »

DROSTE
« Chasing The Sun »
Digipack. EP Cd 5 titres (25’13’’)
Metal / Death Metal Old School teinté Prog et plus – France - sortie le 03.03.2022
EVIL UNICORN PROD
pochette DROSTE chasing the sun, EP 2022 photo DROSTE 2022
DROSTE est un groupe français, créé en 2019 à Bordeaux et composé de quatre musiciens. Fabien Jibeaux à la batterie et au synthé, Maxime Roget et Gregory Gicquiaud aux guitares et Célestin Molina à la basse et au chant. Tous participent à la composition et aux arrangements de la musique. Fabien est le producteur de l’album pour le label bordelais indépendant EVIL UNICORN PROD, et il s’est chargé de l’enregistrement, du mixage et du mastering au Studio Stuttenberg également de Bordeaux. Il est co-auteur des paroles avec Gregory et co-auteur des lignes de chant avec Célestin. A noter, dès la première écoute, on remarquera la présence imposante de la basse et la variété dans les voix, et sachant que c’est Célestin qui s’en charge, je me dis qu’en concert, il va lui falloir des boissons énergétiques bordelaises pour garder de l’énergie toute la soirée….
Suite aux parties de claviers et différents sons employés sur le titre musical, le nom de l’album est venu naturellement à Fabien. C’est en voulant utiliser la notion de mise en abîme et de la définition de l’effet droste (visualisation de la mise en abîme, pour faire court et simple, c’est la reprise en plus petit de l’image principale dans une partie de celle-ci), que le nom du groupe lui est apparu également évident. Tout cela est très recherché et complexe et explique le côté alambiqué de la musique du groupe qu’il faut aborder avec sérieux, curiosité et ouverture d’esprit.

« New Blood » débute puissamment avec voix criarde Metalcore en alternance avec voix Death, sur rythme appuyé et guitares travaillées. Un break musical s’installe avec basse et guitares saccadées dans une réelle lourdeur et un solo se développe sur une musique qui prend de l’ampleur, de la puissance. Les guitares sont toniques et on a le droit à une belle démonstration du batteur avec en arrière la basse qui claque, les synthés prenant possession de la fin du titre.

Guitares dissonantes, sur l’intro de « The Passage » où une voix écorchée débute puis apparaît une voix plus grave inquiétante, plus parlée que chantée, passage ponctué par un cri relançant la voix criarde. Solo sur basse et cela recommence toujours aussi percutant. Un moment instrumental se met en place avec diverses sonorités pour les guitares sur de nombreux changements de rythmes.

« Show Of Defiance » présente une longue intro acoustique sur laquelle se pose un solo aérien, puis survient un gros riff, un roulement de batterie, une voix criée sur ambiance limite doom avec basse en appui. La voix criarde se lamente avec rage puis rencontre celle Death débitée à haut débit, et le duo se poursuit en alternance sur guitares en dissonance. On discernera dans cette fureur, une mélodie mélancolique sur musique lancinante, puis de nouveau la même alternance de voix. Un break musical s’installe avec batterie et musique Métal au gros son, le solo se posant sur une sonorité métallique de la basse qui claque.

Le titre éponyme, est un instrumental, guilleret… non, je déconne !!! Il débute à la guitare de manière acoustique et batterie avec en arrière du synthé. On sent monter la tristesse. Surgit la basse pesante et guitares sur nappes de synthé en support, ça ronronne terriblement, un mur de sons, puis la musique s’illumine pour revenir frappée et intense. Apparition d’arpèges sur basse mélodique, la puissance monte, la batterie bastonne, la basse groove sévère avec synthé en arrière... Le final est plus lumineux sur une musique stroboscopique dans une atmosphère PINK FLOYD (sonorité du synthé) mais en plus rapide. Peut-être un signe d’espoir, vers plus de clarté…

Intro à la basse qui claque, comme sur les autres titres, sur batterie pour « Unfinished Sanctuary » qui termine l’EP. Le chant Death / Core se met en place sur riff Métal lourd, les guitares apportant de la musicalité. La voix criarde et Death s’entremêlent, sur une musique blackisante, les guitares deviennent plus harmonieuses. Au 2/3 du titre, le rythme passe en mode rock, avec batterie bien frappée, basse qui claque, guitare et solo mélodique, dommage que ce passage soit un peu court et s’arrête si brutalement. Le titre se termine à la guitare.

Ce premier EP nécessitera plusieurs écoutes pour ceux et celles qui voudront entrer dans l’univers particulier de DROSTE. Néanmoins, on sent immédiatement que les musiciens se sont totalement investis, dans leur musique et leur interprétation qui ont nécessité du travail personnel et de la cohésion pour un résultat surprenant. On a l’impression que les jeunes musiciens ont des années d’expérience et que les titres bien étoffés sont ceux d’un deuxième ou troisième album, car la maturité est déjà bien présente pour une première réalisation. Pour ceux qui apprécient, DROSTE, comme un bon vin du terroir bordelais, est déjà bien classé !!!
Cerbadd / ODYMETAL / le 18.02.2022.

💂 English version of conclusion of the review :

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This first EP will require several listens for those who want to enter the particular universe of DROSTE. Nevertheless, we immediately feel that the musicians are totally invested, in their music and their interpretation that have required personal work and cohesion for a surprising result. We have the impression that young musicians have years of experience and that the well-developed tracks are those of a second or third album, because the maturity is already present for a first production. For those who appreciate, DROSTE, like a good wine from Bordeaux, is already well classified !!!
Cerbadd / ODYMETAL / 18th February 2022.




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