12 janvier 2022

PLANESWALKER « Tales Of Magic »

PLANESWALKER
« Tales Of Magic »
7 titres (46'28'')
Power Metal Flamboyant – USA - sortie le 21.01.2022
INDEPENDANT / ANGELS PR
pochette PLANESWALKER tales of magic 2022 photo PLANESWALKER 2022
Le guitariste Jason Ashcraft (HELION PRIME, DIRE PERIL) grand amateur, d’une part, du fameux jeu de cartes « Magic : The Gathering » et d’autre part de Power Metal, s’est mis en relation avec le chanteur guitariste Sozos Michael (GLORYHAMMER) après leur coopération sur le dernier album de HELION PRIME (groupe américain de Power), pour donner naissance à PLANESWALKER et à l’album « Tales Of Magic ». En musiciens de session, on trouvera, à la basse, Chealsea McMasters (DIRE PERIL en live) et, à la batterie, Alex Bosson (HELION PRIME). Ajoutons la participation des chanteuses, Kristin Starkey sur « Shadow Of Emeria », Brittney Slayes (UNLEASH THE ARCHERS) et Heather Michele (ex-HELION PRIME et ex-GRAVESHADOW) sur « Oath Of The Gatewatch » avec le chanteur R.A. Voltaire (RAVENOUS E.H.). Pour être complet, Taylor Washington (guitariste chanteur de PALADIN, groupe de Power Thrash américain) distillera un solo de guitare sur « Oath Of The Gatewatch ».

Début immédiatement tonitruant d’une grande musicalité avec « Tales Of Magic » où l’on retrouvera des sonorités et passages chantés rappelant SONATA ARCTICA. Les solos sont nombreux et énormes et cela, on pouvait s’y attendre avec les deux musiciens en lead guitares. Ajoutons les parties de basse en cavalcade en support d’un solo, un bien beau break musical très lourd avec en arrière une base sympho, une basse/batterie énormes en parfaite cohésion et encore des solos, sans doute doublés, et ces superbes lignes mélodiques déclamées pour un final avec piano flamboyant, un vrai régal !!!

« The Spark » débute de manière soutenue avec voix ample et mélodieuse sur les couplets comme sur les refrains un peu moins rythmés mais avec une dimension épique supplémentaire. Par la suite, on notera des chœurs plus présents que sur le premier couplet, la voix montant dans les aigus et le refrain sera plus puissant avec ses chœurs et sa grosse orchestration. Les solos sont travaillés et diversifiés et le chant prend de plus en plus de puissance.

On baisse d’intensité dans le début de « Shadow Of Emeria » avec guitare et chant, mais l’envolée soudaine nous surprend avec sa batterie énorme, ses passages sympho/folk et ses guitares puissantes. On passera par des passages musicaux et chantés angoissants avec voix variées allant jusqu’au guttural, amplifiant cette ambiance lugubre. La chanteuse Kristin Starkey à la voix contralto impressionnante, participera à cette déclinaison peu ordinaire et impressionnante dans une puissance phénoménale. Ce titre est très théâtral et les ambiances avec cette diversité de voix, de guitares plaintives et de claviers/piano en arrière font qu’on pénètre dans un monde que peu de groupes peuvent atteindre dans une telle qualité et musicalité. Le final est grandiose avec claviers tenus de mains de maître… Mais qui est le maître des claviers ??? Extraordinairement intense !!!!

Intro claviers sympho pour « Blackblade » ouvrant sur une musique teintée celtique où la guitare solo se donne. Deux voix dont une criée, des chœurs, que de changements de rythmes pour arriver tout en puissance sur du speed superbement mélodique avec chœurs et belle amplitude vocale. L’ensemble s’adoucit, mais on remonte vite en intensité avec toujours ces arrangements sur les voix, pour à nouveau ce passage speed et chanté magnifiquement. Les guitares durcissent le ton et le solo s’aventure avant de s’élancer dans une belle prestation néoclassique. Solos et voix se mélangent sur batterie énorme pour le final tout en beauté qui se dissipe dans l’infini…

Les guitares rugueuses et le côté symphonique se marient bien sur cette intro trop courte de « The Forever Serpent » dont on aurait eu plaisir à entendre un peu plus de développement. Dans une ambiance rappelant quelque peu KAMELOT, on remarquera des chœurs lyriques accompagnant le chanteur incroyablement performant. Le break musical est bien teinté folk et dansant et il s’en dégage un magnifique solo. Le chant reprend possession de l’espace avec tous ces arrangements sans oublier la belle relance qui nous fera apprécier encore plus cette voix chaude. Quelle puissance mélodique !!

On touche une autre dimension avec « Oath Of The Gatewatch » après une intro sympho, c’est plus posé dans son début où des voix féminines, certaines fantomatiques, interviennent sur différents rythmes et ambiances. C’est lourd, puissant, prenant, mais presque trop complexe, trop diversifié pour que l’on puisse appréhender tout le travail qu’à nécessité ce titre et plusieurs écoutes sont nécessaires, d’autant plus que la musique est parfois déroutante dans sa sonorité dissonante, qui gâche un peu le rendu général du titre, car on ne s’attend pas à cet effet suite à la teneur de tous les titres précédents. On s’en remettra, les musiciens emportés par la passion ont été submergés par l’envie de bien faire…, mais ce n’est que mon avis !!! Après ce moment d’incertitude, on se retrouve avec un passage plus rythmé, folk aux multiples voix dans une ambiance plus festive et dansante. Le rythme augmente, les guitares s’énervent, un chant masculin rugueux se met en place mais l’envolée vocale aux multiples facettes recadre le tout dans la mélodie épique. Un piano intervient et une belle voix de ténor impressionne au milieu des voix féminines et la musique devient speed pour le plaisir des solistes. Le final très symphonique s’emballe dans une frénésie vocale indescriptible mais sublime. Du grand art !!! A noter que sur ce titre, on trouvera Brittney Slayes, Heather Michele et R.A. Voltaire (RAVENOUS E.H.) pour accompagner Sozos Michael.

L’album termine avec « A Million To One » une reprise de KISS du 11ème l’album « Lick It Up » de1983, le premier sans maquillage …. Ce titre à l’origine ne m’avait pas particulièrement interpellé, mais cette reprise lourde avec la voix et la force d’interprétation rend plutôt bien, mais cela reste moins impressionnant que les six précédents, mais les deux musiciens se sont vraisemblablement fait plaisir.

Avec ce premier album « Tales Of Magic », les musiciens Jason Ashcraft et Sozos Michael, unis sur leur projet PLANESWALKER, frappent fort et superbement en marquant le Power Metal qui prend une autre dimension. Musicalement et vocalement, les titres sont impressionnants, beaux et grandioses et délivrent un tel pouvoir mélodique que sur certains passages, on reste émerveillé par le rendu exceptionnel.
Cerbadd / ODYMETAL / le 11.01.2022.

💂 English version of conclusion of the review :

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With this first album « Tales Of Magic », the musicians Jason Ashcraft and Sozos Michael, united on their project PLANESWALKER, hit hard and superbly by marking the Power Metal which takes on another dimension. Musically and vocally, the titles are impressive, beautiful and grandiose and deliver such a melodic power that on some passages one remains amazed by the exceptional rendering.
Cerbadd / ODYMETAL / 11th January 2022.






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