THE LOSTS
« … Of Shades & Deadlands »
Cd 13 titres (48’50’’)
Auto production /
ELLIE PROMOTION
Heavy Metal Traditionnel teinté de Dark
– France – disponible
Lisibilité
du livret 12 pages avec photos : très bonne.
Partons dans le Nord de la
France à la rencontre de THE LOSTS. Né en 2010, le quatuor publia un EP
comportant cinq morceaux en mai 2013 intitulé « No God, No Devil ». Ce
dernier a désormais un successeur en l’occurrence le présent album « … Of
Shades & Deadlands » sorti cette année. A travers la seconde pièce de sa
discographie, le groupe évolue dans un heavy metal traditionnel bercé par une
aura old school à tous les niveaux. L’ensemble se teinte de dark comme
l’attestent certaines approches, parties vocales ainsi que le concept et l’histoire
des Egarés. D’entrée de jeu, le vivifiant « My Devil’s Rising » donne le ton
avec efficacités et la présence de quelques vocalises black. « Freewings Are
Burning » poursuit dans la lancée avec une touche épique. Place au sombre «
Synthetic Head (Electrodrama) » où l’aspect dark transparaît davantage
musicalement. Dans le genre plus rythmé, « Motörcry » figure en bonne place
avec un long solo. Frappé par une influence punk, l’expéditif « Dr Punkelstein
“The Maximator ” » ne manque pas de vitamines de son côté. Mi-tempo en apparence, « Holy Faces Of
Conspiracy » dissimule l’intervention d’une guitare claire et sa seconde partie
gagne en tonus. De son côté, « Venus Kills Mars » mené à deux voix prendra sa
véritable ampleur sur scène et on remarquera ses refrains déchaînés. On notera
la présence de deux courts interludes. Dénommés « Genesis – Livre III » et « …
Of Shades & Deadlands », le chant et les choeurs se voient accompagnés
respectivement des claviers et de la section rythmiques. Il faut préciser que
certaines compositions s’avèrent plus complexes, et en particulier trois
morceaux. Tout d’abord, vous avez « Witchcraft » doté d’une introduction
trompeuse mais aussi du plus long lead de l’album. Bercé par l’orient,
« Lema Sabachthani » met en scène de la mandoline et cette composition est
un petit clin d’œil à MELECHESCH. Le summun est à mon sens atteint sur « Never
Come, Never Gone » parfois emprunt de délicatesse, avec une démarche de petit
hommage à l’album « Sad Wings Of Destiny » de JUDAS PRIEST. En bonus
track, « My Devil’s Rising » réapparaît avec cette fois des amis du groupe au
micro. Un album fort sympathique dont l’intérêt et le potentiel grandissent au
fil des écoutes.
Eagle / ODYMETAL /11.12.2016.
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