24 mai 2016

FRANTIC MACHINE « Peace Of Mind »

FRANTIC MACHINE
« Peace Of Mind »
Cd 11 titres + (64’57’’)
Auto Production / ELLIE PROMOTION
Heavy Trash Personnel – France – disponible
DIGIPACK                                         Livret
DIGIPACK. Lisibilité du livret 8 pages avec illustrations et une bonne partie des paroles : excellente.

FRANTIC MACHINE sévit dans la scène hexagonale depuis 2003. Succédant à l’évocateur « The Beginning » en 2009, les parisiens reviennent cette année avec un second album à savoir le présent « Peace Of Mind » dont un mot tel que ennui a été banni. Décrire la musique du quatuor s’avère ardu car, même si la base s’ancre solidement dans le heavy thrash metal, tout au long de l’écoute, beaucoup de détails, d’arrangements ainsi que des claviers ressortent. Vu que le groupe varie les plaisirs d’un morceau à l’autre, ainsi qu’au sein d’une seule et même composition, il est impossible de prévoir ce qui nous attend. On peut véritablement parler de signature FRANTIC MACHINE à travers ce nouvel effort studio riche et diversifié. Indéniablement, un potentiel évident ressort de l’édifice. D’entrée de jeu, l’éponyme « Peace Of Mind » mêle une approche goth avec d’autres heavy. Le prenant « To You » affiche une puissance insoupçonnée pour le live, son redémarrage crescendo à mi-parcours allant dans ce sens. Dans le genre trompeur, « No Freedom » est un bon représentant. En effet, le thrash énervé muera au fur et à mesure pour aboutir à une ambiance goth et mélodieuse. Concernant « My Needs », il réunit des passages évoquant un certain « roi » de METALLICA avec des décharge électros / indus à la ROB ZOMBIE. Une fois lancé, « Liar » s’avère massif et puissant. De plus, il renferme un refrain oppressant. Démarrant doucement, le saccadé « Face To Face » bercé de heavy metal met en scène des moments plus mélodieux. Fort d’un gros riff efficace, « Family Virus » détient un refrain assez enjoué au regard du reste de l’album. A travers le mélancolique « Brother » montant en puissance, la voix claire a le monopole via cette composition dotée d’une aura gothique et aux claviers plus présents. Notez au passage qu’à la dernière plage, après cinq minutes de silence, vous avez un morceau caché. Il s’agit en l’occurrence d’une intéressante relecture de « Brother ». Allongé de surcroît, il s’apparente davantage à une ballade avec un aspect acoustique davantage présent. On notera aussi un chant différent ainsi que l’incorporation d’un long solo. Une certaine folie émane de « The Other Me » entre speed thrash, feeling rock n roll, d’inquiétantes envolées, sans oublier une bonne place aux solos heavy metal (avec déluge de notes et en twins). Même si de la guitare acoustique intervient ainsi qu’un peu de douceur, « Broken History » est loin d’être une power ballade ou assimilé. Quant à « Fantasy », il est bercé par le hard rock. Une bonne et intéressante surprise made in France à découvrir.
Eagle / ODYMETAL /23.05.2016.




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