MÆNTRA
« Kundalini Rising »
7 titres (33’29’’)
Death Metal Technique et Industriel – USA - sorti le 18.02.2022
INDEPENDANT / CLAWHAMMER PR
MÆNTRA est une jeune formation américaine fondée en 2017. Originaire de San Francisco, le quatuor nous propose avec « Kundalini Rising » son premier album. Ce dernier, certes très court, ne manque pas d’intérêt à condition de savoir le dompter (attention aux oreilles fragiles).
La base de l’édifice repose sur un solide death metal technique à tous les niveaux et soutenu par une basse bien présente. Par ailleurs, deux des musiciens se tiennent derrière le micro pour déclamer des paroles basées sur les sept chakras, thème illustré aussi par la pochette.
Durant l’écoute, des sonorités industrielles et électroniques, des claviers ainsi que des samples se manifestent et s’intègrent parfaitement à l’univers des américains. Notez au passage que les fins de chaque morceau proposent un moment de répit (ce n’est pas trop le cas à l’intérieur des sept compositions) et servent d’entracte avant la suite des évènements. Seule la conclusion d’environ deux minutes du dernier morceau est dispensable.
C’est en écoutant que vous pourrez mieux vous rendre compte du résultat décapant, intense et imprévisible du groupe. Afin de vous donner une toute petite idée de ce qui vous attend, « Muladhara » a quelques teintes hardcore et vous assommera d’entrée de jeu. Les claviers intervenant à travers « Svadhisthana » ont des allures de « chœurs ambiants ». Beaucoup de groove ressort de l’alambiqué « Manipura » où la basse se fait plaisir. « Anahata », doté d’un côté expérimental et d’un bien paisible final atmosphérique avec même un peu de piano (ou sonorités), se montre instable. Un côté futuriste et inquiétant émane de « Vishuddha » qui s’achève dans une ambiance orientale.
Vous allez en voir de toutes les couleurs avec l’explosif « Ajna » qui mêle hystérie, envolées majestueuses, passages plus mélodiques et une fausse conclusion, devenant même oppressant avant de laisser la place aux claviers seuls. Avec un tel morceau, on peut se demander si STRAPPING YOUNG LAD n’est pas une influence bien assimilée des américains. Avec « Sahasrara », la formation intègre de robustes phases mélodiques associées à des montées en puissance dévastatrices.
Bien que cet album s’adresse avant tout aux amateurs de death metal technique et industriel, certaines approches laissent présager une ouverture vers d’autres horizons. MÆNTRA a encore des ressources et attise la curiosité pour la suite.
Eagle / ODYMETAL / le 17.05.2022.
💂 English version of conclusion of the review :
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Although this album is primarily aimed at lovers of technical and industrial death metal, some approaches suggest an opening towards other horizons. MÆNTRA still has resources and arouses curiosity for the future.
Eagle / ODYMETAL / 17th May 2022.
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