MEMORIES OF A DEAD MAN
« (re) M.A.Z.E.d »
Digipack. Cd 10 titres (47’33’’)
Postcore Metal Ambiant Prog – France - disponible, sorti le 16.10.2020
INDEPENDANT
MEMORIES OF A DEAD MAN est un groupe français qui a déjà pas mal roulé sa bosse depuis 2005. Effectivement en 2008 sort leur premier EP éponyme autoproduit, puis en 2009 leur premier album « Beyond The Legend » suivi d’un nouveau Ep en 2011 « Maze ».
En 2012, c’est au tour de l’opus « V.I.T.R.I.O.L », puis en 2014 « Ashes Of Joy ». « (re)M.A.Z.E.d » est donc le quatrième album qui évolue dans un registre Postcore Metal Ambient Prog.
La pochette de l’album est sombre mais avec au centre, un cerf puissant survivant, qui hurle, dans un monde détruit. Au dos, on s’apercevra que l’humain a souffert, que le cerf survit toujours. Les dessins à l’intérieur sont pessimistes, même si l’un des deux donne une âme à l’animal …
Chronique tardive car voilà un album qui m’a donné énormément de fil à retorde, du fait qu’il s’avère déroutant et imprévisible du début à la fin et c’est un point qui le démarque d’autres. Vous traverserez un univers musical qui jouera avec les intensités et qui mélangera différentes ambiances tout au long de l’écoute, mélancolique, sombre, atmosphérique avec un petit côté psychédélique, Doom, et d’autres pouvant nous rappeler BLACK SABBATH.
Ici, il y a deux membres qui tiennent les micros et qui formeront un duo. Nous trouverons Maya qui proposera une interprétation avec des growls écorchés hystériques qu’elle alternera avec un chant clair qui sera tantôt envoûtant et tantôt doux. Le deuxième micro sera tenu par Thierry Haibach avec un chant clair riche et relativement varié dans ses tonalités dont une qui se rapprochera de celle du chanteur Sebastian Axelsson de CHRONUS et une autre plus forcée en fin du titre « Deceiving Utopia » qui montera en puissance avec un refrain mélodique.
Le côté progressif des titres, qui s’avère sophistiqué, recherché et technique, sera mêlé à des passages s’inspirant d’un mélange de hardcore et de metalcore plutôt lourd dont certains seront assez orageux comme « Hold Your Breath ». On trouvera un break avec du saxophone sur « Do You Accept ? », une belle intensité vocale sur « Scaring Stars » et « Ignition », une inspiration jazzy sur « Wavelength ». « So Shine » sera atmosphérique et aérien et « Inner Shout » sera le plus agressif avec des moments de folie. « A Framed Window » vous confirmera les possibilités vocales variées des deux interprètes et « Wavelength » terminera l’album tout en mélodie.
MEMORIES OF A DEAD MAN propose un album sur une base sophistiquée qui exploite différentes ambiances et intensités où le calme, la grisaille et la tempête sont en bataille imprévisible. Voilà ce qui fait l’un des points forts incontestables du groupe et rien que pour cela, cet album vaut le détour. Pour bien découvrir, un autre point fort, les prestations vocales de Maya et de Thierry, remarquables et variées avec un côté mélodieux, je vous conseille d’écouter « Shapeshifter » qui ouvre le bal avec un petit côté torturé et l’excellent « Ignition ». Ces deux titres résument « (re) M.A.Z.E.d », mais il faudra plusieurs écoutes pour discerner toute la richesse de certains titres.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 24.02.2022.
💂 English version of conclusion of the review :
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MEMORIES OF A DEAD MAN offers an album on a sophisticated basis that exploits different atmospheres and intensities where the calm, the grayness and the storm are in unpredictable battle. This is what makes one of the undisputed strengths of the band and just for that, this album is worth a visit. To discover, an another strong point, the vocal performances of Maya and Thierry, remarkable and varied with a melodious side, I advise you to listen to « Shapeshifter » which opens the ball with a tortured side and the excellent « Ignition ». These two titles summarize « (re) M.A.Z.E.d», but it will take several listens to discern all the richness of some titles.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / 24th February 2022.
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