RUBICON
« Demonstar »
11 titres (59’47’’)
Heavy Metal – Russie – disponible, sorti le 16.07.2021
ROCK CITY MUSIC LABEL
Trois musiciens russes, Ivan « Ian » Bulankov au chant, Dmitry « Belf » Safronov (IMPERIAL AGE) co-producteur de l’album, à la basse et aux arrangements et Katerina Pobedinskaya aux claviers ainsi qu’un guitariste français, Bob Saliba (GALDERIA), composent le line up pour cet album « Demonstar » évoluant dans un Power Heavy Metal. On notera en invités et/ou musiciens de session, en particulier, Humanoid Lambothrondth à la batterie et Dmitry « KIV » Korolev, co-produteur, guitare rythmique et sur le solo du dernier titre.
« Demonstar » permet de découvrir la voix forte du chanteur entre gros riffs, batterie speed et solos. « Neon Gladiators » au gros riff martelé, nous amènera sur un pré-refrain dans une ambiance LORDI pour un refrain avec chœurs guerriers. Pour l’anecdote, la façon de chanter en scandant donne l’impression que le chanteur s’exprime en allemand et non en anglais. J’ai bien aimé les touches de claviers aériens en arrière du passage musical puissant. « Last Floor Of Hell » est speed avec un refrain orienté mélodique et arrangements sur la voix. Le break acoustique rappellera la mélodie de « Un Autre Monde » de TELEPHONE, en plus rapide, avant que le solo n’explose.
Après cela se complique, pour moi, et « Down The Darkness » m’a fait décrocher avant la fin de ce titre particulier avec voix et musique ne collant pas parfaitement, sans doute trop sophistiqué et trop d’ambiances différentes pour un manque flagrant de fluidité à cause de la technique sur dimensionnée. Ensuite, le lourd et le pesant s’installent, sans mélodie, une tessiture qui ne correspond pas vraiment à l’ambiance ou l’ambiance qui ne correspond pas à la voix ! Je ne retiendrai des titres que le break piano/basse sur « If It Bleeds ».
Le dernier titre « Line Of Dreams », même si la sonorité des claviers ne va pas, donnant l’impression de dissonance, est le seul qui amène un début de ligne musicale mélodique et une mélodie mémorisable sur le refrain avec la voix qui enfin colle à l’ensemble. Le solo lui aussi est mélodique, moins technique, plus prenant et une belle relance est notable pour le seul titre qui marque vraiment, du moins qui m’interpelle personnellement.
Un album qui démontre, que même si tous les musiciens sont excellents dans la technique, la réunion de musiciens ne suffit pas pour un excellent album fédérateur. Ecoutant GALDERIA et IMPERIAL AGE depuis quelques temps, on a l’habitude d’avoir de l’excellente musique, bien fluide et d’un impact immédiat. Avec RUBICON, on est dans du Power Metal orienté principalement pour être d’une lourdeur imposante, délaissant la mélodie pour une vigueur brute mais qui demande sans doute un attrait bien ancré pour ce Métal costaud.
Cerbadd / ODYMETAL / le 19.12.2021.
💂 English version of conclusion of the review :
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An album that shows, even if all the musicians are excellent in the technique, that the reunion of musicians is not enough for a good unifying album. Listening to GALDERIA and IMPERIAL AGE since some time, we are used to having excellent music, very fluid and an immediate impact. With RUBICON, we are in Power Metal oriented mainly to be of an imposing heaviness, abandoning the melody for a raw vigor but which undoubtedly requires a well-anchored attraction for this strong Metal.
Cerbadd / ODYMETAL / 19th December 2021.
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