30 août 2020

HUMAVOID « Lidless »

HUMAVOID
« Lidless »
10 titres (46’53’’)
Prog metal technique et jazzy à chants multiples – Finlande – disponible, sorti le 21.08.2020
NOBLE DEMON RECORDS / ALL NOIR

Venu tout droit de Finlande, HUMAVOID nous propose de découvrir leur deuxième opus « Lidless » dans un style metal progressif, death, metalcore, orienté jazz, dans lequel on retrouve une approche à la JINJER en particulier, et pour ceux qui connaissent, on sentira parfois une ambiance à la SCARVE. Des sonorités à la FEAR FACTORY seront de passage sur « Fortune For Demise » et « Undercurrent » puis sur le reste de l’opus, mais plus clairsemées.
Musicalement, on retrouvera bien présent un aspect technique et très sophistiqué avec des changements de tempos sans oublier des rythmiques bien lourdes, des dissonances multiples et des claviers surprenants, ce qui les démarque de JINJER pour un univers plutôt sombre et mélancolique et parfois atmosphérique comme sur « Matter ».
Suvimarja Halmetoja qui assure les claviers est aussi derrière le micro avec un chant metalcore rageur mais aussi avec un chant clair qui sera varié et que l’on pourra apprécier sur plusieurs titres comme sur « Aluminim Rain » très jazzy. Mais il ne faudra pas oublier Niko Kalliojärvi le guitariste qui assure aussi les vocaux death gutturaux.
 
L’écoute sera une expérience délicate pour les non-initiés, car HUMAVOID a créé son propre univers musical bien particulier. Plusieurs écoutes attentives seront nécessaires afin de comprendre la démarche musicale avant d’apprécier l’opus et toutes ces facettes curieusement mêlées pour un résultat déstabilisant.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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Suvimarja Halmetoja who plays the keyboards is also behind the microphone with a snarling metalcore singing but also with a clear singing that will be varied …
 
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Listening will be a delicate experience for the uninitiated, because HUMAVOID has created its own unique musical universe. Several attentive listening will be necessary to understand the musical approach, before enjoying the opus and all these facets curiously mixed for a destabilizing result.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL – August, 25th 2020.
 

26 août 2020

ONSLAUGHT « Generation Antichrist »

ONSLAUGHT
« Generation Antichrist »
9 titres (37’54’’)
Thrash – Angleterre – disponible, sorti le 07.08.2020
AFM RECORDS

 

Les anglais du groupe de thrash metal ONSLAUGHT débarquent avec leur septième album studio « Generation Antichrist » avec un chant thrash qui sera légèrement érayé et criard à la fois, quelques vocaux aux tonalités plus death feront éruption.
Après la recherche du bon canal sur la radio, le titre intro « Rise To Power » est tout simplement une mise en garde avec montée en puissance progressive. Soit on arrête là et on n’en parle plus ou soit on est des kamikazes et on fonce ! Très bonne question ?  Que faisons-nous ? Allez, soyons fous, dans le pire des cas, cela nous pète à la gueule !!!
Effectivement, l’opus sera dans un registre bien explosif, comme on aime, la preuve avec « Strike Fast Strike Hard » au démarrage bien rentre-dedans et qui restera très dynamique mais avec une approche surprenante de horror punk façon MURDERDOLLS et même vocalement, on retrouvera l’influence.
« Bow Down To The Clowns » est légèrement moins rapide avec une intro certes classique dans le genre façon bulldozer, un vrai régal. Des chœurs typiquement hardcore seront de la partie ainsi qu’un passage avec une consonance death pour finir sur une conclusion pour laquelle je resterai dubitatif.
« Generation Antichrist » intro avec de la narration dans un tempo lent, sans doute un peu longue à mon goût mais du coup, cela amplifie le côté dynamique du titre, tout en laissant percevoir le côté sombre.
On trouvera des titres plus classiques comme « All Seeing Eye » ou encore « Addicted To The Smell Of Death » avec différents chœurs, dans tous les cas le classique bien fait, ça marche surtout avec des solos survoltés comme sur la plupart des titres.
« Empires Fall » la ballade de l’album, non je déconne, est le titre qui bénéficie le plus du changement de rythmes superbement enchaînés, contrairement à « Religiousuicide » qui est carrément dans un registre speed thrash avec le chanteur David Garnett déchaîné tout comme le soliste et les chœurs.
L’opus se termine par « A Perfect Day To Die » version 2020 du single de 2019, avec basse à l’honneur où l’inspiration à la MOTÖRHEAD sera bien présente, mélangée à leur approche personnelle avec des touches bien death. Excellent !!!
Un opus classique, certes, dans une dynamique redoutable et la qualité de tous les titres, fait qu’il mérite d’être dans les meilleurs albums de thrash de l’année 2020. Alors, vous pouvez abuser de cette force de frappe bien réelle.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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« Religiousuicide » is definitely in a speed thrash register with the singer David Garnett unbridled just like the soloist and the choirs.
 
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A classic opus, of course, but in a formidable dynamic and the quality of all the titles, makes that it deserves to be in the best thrash albums of the year 2020. Then you can abuse this very real strike force.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL – August, 25th 2020.




 
 

23 août 2020

Bob Katsionis « Amadeus Street Warrior »

 Bob Katsionis
« Amadeus Street Warrior »
10 titres (38’59’’)
Instrumental « en avant vers le passé » - Grèce – disponible sur le site du label, sorti le 03.07.2020
SYMMETRIC RECORDS / ANGELS PR

Bob Katsionis, musicien (dans de nombreux groupes dont 15 années avec FIREWIND, claviers et guitare), producteur (+ de 50 albums et 160 vidéos clips), directeur de son propre label SYMMETRIC RECORDS, nous propose un nouvel album inattendu « Amadeus Street Warrior », après 5 albums solo instrumentaux. Ecrit, interprété et enregistré en 6 jours, ces 10 titres évoluent dans un registre instrumental très particulier et original à la fois, celui de la musique « 16-bit rétro » des jeux vidéo Amiga, Sega Master System, Commodore 64 et Nintendo.
Un album qui nous rappelle toute notre jeunesse, du siècle précédent, en nous faisant voyager à travers 10 titres avec par exemple « Level 2 - Seline City », « Level 3 - The Mansion » et « Level 6 - Twin Peaks » les titres les plus calmes. Sur ces titres, un aspect mystérieux se dévoile et il va falloir sans doute résoudre des énigmes ou jouer en finesse sans oublier « End Titles Theme » qui est dans la même approche. 
« Amadeus Main Theme », le plus rythmé et enjoué, est digne d’un générique de jeu sur lequel il va y avoir de l’action. « Level 4 - The Castle » présente une musique héroïque, presque épique, motivante qui donne l’impression que l’on est proche du but.
Avec « Level 1 - Out Of The Asylum » et « Level 5 - Bay Area Highway » on sent déjà qu’il va y avoir de l’action et des passages délicats, cela ne posera aucun problème, on est des winners !!!
Sur les titres « BOSS FIGHT I - The Doctor » et « BOSS FIGHT II - The Mad Mouse » dès les premières notes, on reconnait de suite qu’il y a un boss au bout du niveau et on retrouve ce côté sombre limite angoissant et stressant qui avait pour but de nous mettre la pression pour nous faire perdre.

Un album qui a un énorme avantage par rapport à un jeu vidéo, on est sûr ici de ne jamais être « GAME OVER ». Cet opus plaira automatiquement à tous les fans des jeux vidéo rétro et sans doute aussi à ceux qui auront la nostalgie de cette époque en rappelant de bons souvenirs.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 20.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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With « Level 1 - Out Of The Asylum » and « Level 5 - Bay Area Highway » we already feel that there will be action and delicate passages, it won’t be a problem, we are winners !!!
 
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An album that has a huge advantage over a video game, we are sure to never be « GAME OVER ». This opus will automatically please all fans of retro video games, and probably also to those who will have nostalgia for this period, by recalling good memories.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL – August, 20th 2020.

20 août 2020

IRONSTONE « Prophecy »

IRONSTONE
« Prophecy »
Ep 6 titres (26’29’’)
Metal Prog – Australie – disponible, sorti le 29.05.2020
INDEPENDANT / BLACK-ROOS ENTERTAINEMENT 
Les australiens d’IRONSTONE débarquent avec leur premier EP « Prophecy » de 6 titres dans un registre metal progressif avec une influence metalcore.
On y trouvera un chant clair et un metalcore et sur certains passages, les deux en même temps comme sur le titre « Bound » avec une ambiance légèrement envoûtante et planante.
A l’écoute de l’EP, on ressentira bien une base et une ambiance progressives tout comme les solos, mais plus rythmé que du prog pur et dur, ce que l’on percevra le plus sur « Killed A Man ». Cependant, ils ont combiné cet aspect avec du métal, et pas n’importe lequel, du metalcore pour le côté agressif et la lourdeur des rythmiques, histoire de bien trancher l’ensemble. Ce qui donne du coup, un mix dans un tempo généralement modéré mais réussi sans négliger le côté mélodique de la chose comme sur « Origin ».
On retrouvera quelques sonorités orientales sur « Downpour » et un côté rock s’invitera sur « Origin » avec quelques touches vocales, surtout lors des montées de voix claire, rappelant celle de Bono de U2.
Sur « Hollow », quelques notes de piano feront leur apparition dans le break posé et pour conclure le titre.
« Better Unseen » est le titre à écouter absolument, excellent, puissant, lourd avec un début dévastateur qui fait du bien. Le refrain est mélodique avec le côté prog moins prononcé et un aspect technique pointe son nez, ce qui donne un merveilleux alliage. Je pense que le groupe devrait s’orienter sur ce type de titre et de mix.
Un EP de bonne facture, aux guitares particulières, qui devrait attirer la curiosité vu le mélange proposé bien séduisant.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 18.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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« Better Unsen » is the track to listen absolutely, excellent, powerful, heavy, with a devastating start that does good.
 
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An EP of good quality, with particular guitars, which should attract curiosity, the mixture proposed being very pleasant.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL – August, 18th 2020.




19 août 2020

AURIUM « The Second Sun »

AURIUM
« The Second Sun »
11 titres (46’14’’)
Metal Symphonique – Serbie – disponible, sorti le 19.06.2020
ART GATES RECORDS 

Troisième album pour ce groupe venant de Serbie
Pas d’intro, on rentre directement dans le vif du sujet avec « Asylum », sur lequel on découvre la voix lyrique et cristalline de Dragica Maletica sur un titre metal symphonique mélodique et puissant. On notera le break avec gros riff et la chanteuse qui évolue avec justesse sur une musique sophistiquée. On sait à ce que l’on va avoir le droit en poursuivant l’écoute.
« Leaden Skies », avec cette voix envoûtante parfois lyrique ou simplement claire, et parfois les deux en harmonie, Dragica donne un éclat supplémentaire à ce metal sympho de haute volée.
« Curtain’s Fall » est dès l’intro plus théâtral, à la THERION, musicalement plus technique avec alternance de voix claire et lyrique sur chœurs puissants.
« Dead Landscapes » se diffère du titre précédent par des passages plus rythmés très mélodiques à voix claire et après un passage plus léger, émergence d’un énervement musical et vocal, la batterie mise en avant permet le développement de la mélodie à voix claire, un titre avec de multiples arrangements.
 
Gros riff heavy métal lourd en intro pour « Garbage Eater » en contraste avec la voix claire sur basse suivie d’envolées lyriques. Beau break musical, la lourdeur et les claviers sont bien présents avec une voix éraillée masculine se joignant à la voix féminine pour un passage impressionnant.
« Timekeeper », claviers alertes là aussi bien présents, voix claire appuyée sur lourdeur de la section rythmique, beau break batterie/basse avant claviers, sonorités électro et déclamation voix masculine. Là aussi les arrangements sont multiples et le travail sur les voix est l’un des aspects lumineux du groupe.
 
Plusieurs écoutes seront nécessaires pour le long et passionnant « Phasianidae », moins direct que les autres, débutant aérien mais les deux voix féminines ensemble (claire et lyrique) redonnent vigueur immédiate, on est dans le grandiose. Un break syncopé, musique et chant, démontre que le groupe cherche la complexité à l’extrême, au détriment, à la première écoute, de la fluidité, au risque de passer à côté du développement plus accentué de belles envolées d’une force incroyable. Cette impression se dissipe à la deuxième écoute. A mi titre, rupture et changement d’ambiance avec narration sur clavier planant et batterie, petit solo de guitare, rare sur cet album, et il convient de le noter, avant lourdeur sur un riff qui donne à nouveau vie aux claviers et aux envolées voix lyrique et voix masculine. La musique qui suit est bien sympho, martelée, terminant ainsi ce titre de 8’30’’ d’une richesse considérable.
 
« Nodus Tollens » intro et ambiance d’inspiration NIGHTWISH du plus bel effet, clavier mélancolique avec la voix montant en puissance avant changement de rythme, chant lyrique plus rapide, chœurs masculins et claviers plus profonds, riff, petit solo, et lourdeur pour terminer, du bien bel ouvrage.
« Reminiscence » est une ballade poétique où la voix lyrique explose à nouveau, solo aérien, c’est magique.
Belle démonstration en voix claire de Dragica sur « The Silent Wake » d’une belle finesse musicale. A mi-parcours, le rythme augmente, l’aspect sympho se concrétise mais la voix reste toujours aussi cristalline sur une musique toujours aussi travaillée.
« Son Of The Morning Star (bonus track) », débutant par vocalises lyriques, voix claire plus rentre-dedans, et quel travail sur les voix quand elles évoluent ensemble, les claviers jouent sur les sonorités, la basse se promène. Rupture à mi-parcours avec basse introduisant le retour des vocalises, avant que les claviers ne reprennent la main sur un rythme qui augmente en final.
 
On ne peut rester insensible à tant de musicalité et de virtuosité vocale, tous les titres ayant un intérêt sans aucun remplissage. Un album pour les fans du style mais plus encore, car il est impensable de passer à côté de cet excellent, puissant et remarquable album, la force qui s’en dégage devant interpeller un large public avide de sensations.
Cerbadd / ODYMETAL / le 15.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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No intro, we go straight to the heart of the matter, on which we discover the lyrical and crystalline voice of Dragica Maletica on a melodic and powerful symphonic metal track. Note the break with big riff and the singer who evolves justly on sophisticated music. We know that we will have the right to continue listening.
 
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One cannot remain on sensitive to so much musicality and vocal virtuosity, all the tracks have an interest without any filling. An album for fans of the style Symphonic Metal and more, because it is unthinkable to miss this excellent, powerful and remarkable album, the force that emerges must interest a wide audience eager for sensations.
Cerbadd / ODYMETAL / August 15th 2020.



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18 août 2020

Nouveauté sur les chroniques / Novelty on the reviews

A compter du 18 août 2020, les nouvelles chroniques d’ODYMETAL seront partiellement traduites (dont la conclusion) en anglais.
Présence du logo 💂.

As of August 18th 2020, the new ODYMETAL’s reviews will be partially translated (including conclusion) into English.
Presence of the logo 💂. 

17 août 2020

MR.KILL « The Day Of Reckoning »

 MR.KILL
« The Day Of Reckoning »
EP 6 Titres (26’08’’)
Death Metal Mélodique – Australie – Disponible, sorti le 31.07.2020
INDEPENDANT / BLACK-ROOS ENTERTAINEMENT

MR.KILL, groupe de death metal mélodique venu d’Australie, propose son nouvel EP de 6 titres « The Day Of Reckoning » qui présente une intro « The Descent » à l’ambiance plutôt inquiétante et en outro « Elegy » interprété uniquement au piano, finissant ainsi en douceur sur quelques notes mélodieuses.
Musicalement, les 4 titres seront interprétés dans un registre bien musclé et lourd, dans la veine de CHUGGER où l’influence IN FLAMES sera présente pour le côté mélodique mais ici les mélodies ressortiront avec un côté plus brut pour être en cohésion avec les compositions, le tout avec un chant death thrash.
Sur l’énergique « Annihilation » on découvrira un passage au chant clair à l’ambiance FEAR FACTORY avec une dose de brutalité que l’on trouvera aussi sur « Hatred » où un côté thrash viendra s’implanter avec un break lent très death.
« Valiant Amusement » est sans doute le titre le moins intense, mais tout est relatif, avec une sonorité plus heavy, écoutez les superbes guitares par moments folk et mélodiques.
Sur le monumental « Oblivion » une intro à l’orchestration limite sympho avec voix angélique viendra, on le pense, adoucir le propos général. Mais ce n’est que le début, car l’aspect costaud reste majoritaire par la suite, avec un déferlement de tous les instruments et d’un riff entêtant. Même les passages où tombe cette voix angélique venue de nulle part mais superbement intégrée, ne perturbent en rien cette explosion musicale contrôlée. Le tiers final du titre est exceptionnel, commençant par des vocalises lyriques sur solo, énorme riff explosif, cri et chant… quelle puissance !!!
La musique musclée, cela vous parle et vous aimez ça, mais avec tout de même un côté mélodique recherché, alors cet EP est fait pour vous. Vous pouvez abuser, c’est énorme !!!
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 11.08.2020.

16 août 2020

DEAD TREE SEEDS « Push The Button »

 DEAD TREE SEEDS
« Push The Button »
10 titres (45’12’’)
Thrash Old School – France – sortie digitale le 03.07.2020, sortie Cd le 02.10.2020.
MUSIC RECORDS / GRAND SOUNDS PR

« Push The Button » est le deuxième album de 10 titres de DEAD TREE SEEDS, créé en 2009, issu des cendres de TRIAKANTHOS.
Deux courts titres musicaux figurent au programme, « Thrash Tales » début acoustique suivi des autres instruments dans une ambiance lourde, histoire de nous mettre l’eau à la bouche et « The Way To Eternity » à l’intro acoustique avec un côté noir mélancolique amplifié par la guitare solo.
C’est dans un registre pur jus Thrash Old School bien dynamique, avec des breaks plus raisonnables, qu’évolue le groupe.
Il se dégage tout de même une ambiance sombre comme par exemple sur « Thru God For Vengeance » mais aussi sur le percutant « Shotdead » sans oublier « No Time To Complain » avec son intro mi-tempo et son déferlement qui suit.
Musicalement influencé par les premiers albums des groupes tels que METALLICA, SLAYER ou bien encore MEGADETH pour les riffs, la rythmique et les accélérations, et on pensera à KREATOR et SEPULTURA pour le côté plus violent et la lourdeur.
Sur « Wailing Wall » un passage death lent apparaîtra juste avant le solo survolté. Ne vous inquiétez pas, il y en a sur d’autres titres comme sur « Shotdead » un break très calme acoustique suivi de cris de souffrance qui est bien death dans l’ensemble.
Le chant de Frank « Vortex » avec son timbre de voix éraillée légèrement criard se lancera aussi dans quelques vocaux death. Pendant que j’y pense, je vous conseille d’écouter en premier lieu « Fangs Of The White Wolf » ou « Push The Button » à eux deux, ils résument l’opus.
Un très beau mix des groupes cités ci-dessus réussi avec brio, ce qui procure une très bonne cuvée millésimée qui comblera haut la main les fans purs et durs du Thrash Old School et ne laissera pas indifférents les autres.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 11.08.2020.





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11 août 2020

FALCONER « From A Dying Ember »

FALCONER
« From A Dying Ember »
11 titres (46’18’’)
Power Metal Epico-Folk– Suède – disponible, sorti le 26.06.2020
METAL BLADE / REPLICA PROMOTION 


Neuvième album pour ce groupe suédois qui a vu le jour au siècle dernier et un premier album éponyme en 2001. Cet album est sorti 15 jours après que le compositeur guitariste Stefan Weinerhall ait annoncé sa dissolution qui semblait être décidée depuis quelques temps, mais classée « Confidentiel ». Après coup, on comprend mieux la pochette symbolique du petit dernier. Cela signifie que l’on ne verra pas le groupe jouer en live ses nouveaux titres, même si les prestations en concert n’étaient pas nombreuses en 20 ans, n’étant pas la priorité du groupe. Néanmoins, les musiciens, forts de leur expérience studio, se lanceront individuellement ou à plusieurs sur d’autres projets et, « peut-être » certains de ces titres, comme les plus anciens, seront repris en bonus sur un nouvel album sous une autre entité et même en concerts ou lors d’une reformation ponctuelle du groupe pour un événement particulier…
 
FALCONER nous propose pour sa dernière sortie studio programmée à ce jour, un album de Power Folk Metal mélodique et épique. FALCONER a toujours été différent des autres groupes. De par son approche musicale mais aussi grâce à la voix atypique de son chanteur Mathias Blad dont la voix rappelle celle de Ian Andersen de JETHRO TULL, période « Aqualung », ce qui devrait parler aux moins jeunes des métalleux.
 
Le premier titre « Kings And Queens » en est un parfait exemple, avec cette voix si particulière, mais totalement adaptée, un titre mélodique.
Dans la même lignée « Desert Dreams » speed avec passage plus folk aux belles guitares à la mélodie entêtante et « Redeem And Repent » épique au chant théâtral et solo métal sur rythme accéléré.
 
Après ce trio de titres, changement d’ambiance pour les trois titres suivants.
« Bland Sump Och Dy » à la curieuse intro à la basse et chanté en suédois (cela n’est pas nouveau pour le groupe) sur mi-tempo. « Fool’s Crusade » débute avec voix sur piano avant solo plus technique puis mélodique. Epique, émotionnel et folk à la fois. Le chant monte en puissance avant le solo sur rythmique plombée. « Garnets And A Gilded Rose » est un titre musical, cornemuse et acoustique à l’ambiance médiévale, avant que le rythme n’augmente pour terminer acoustiquement avec tambourin et on s’imagine bien être assis autour d’un feu de bois.
 
Autre approche musicale pour « Rejoice The Adorned » une ballade émotionnelle avec uniquement piano, clavier et violon, qui fait son effet.
 
Le speed et le power sont bien mis en place sur « Testify » avec un refrain plus guerrier, un passage vocal plus calme introduisant le solo, le titre terminant sur des belles lignes de guitares mélodiques.
 
L’aspect folk, l’une des forces du groupe, est plus ou moins marqué sur trois autres titres :
« In Regal Attire » avec intro folk mélodique et puissante qui sera reprise plus loin, puis chant sur speed lourd, solo enlevé, terminant avec relance vocale pour un titre exemplaire de Power/Folk
« Thrust The Danger Deep » est plus lourd avec cornemuse, les passages chantés avec chœurs sont d’un bel effet. Alternance des solos d’orgue Hamond et de guitare, chant a cappela à plusieurs voix avant final à la guitare.
Ambiance en intro folk, violon tambour avec chant montant en puissance pour « Rapture ». Break musical folk, blast, chant épique appuyé, le tout ponctué par un solo qui s’énerve sur batterie en folie, une guitare limite ambiance black pour terminer folk grandiloquent et puissant, ce qui met un point final à l’aventure de FALCONER après deux décennies. Et c’est bien triste !!!
 
On a encore fait un beau voyage avec le dernier album de FALCONER, ce qui donne envie de réécouter les anciens albums pour ceux et celles qui ont suivi le groupe depuis 20 années ou qui l’ont apprécié au cours de son chemin. La découverte de cet album par les autres devrait également entraîner le besoin de découvrir la discographie de ce groupe qui restera à part dans les genres abordés.
Cerbadd / ODYMETAL / le 09.08.2020.



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10 août 2020

KILLIN’ BAUDELAIRE « Vertical Horizon »

 KILLIN’ BAUDELAIRE
« Vertical Horizon »
Cd 13 titres (49’25’’)
Metal – Italie – disponible, sorti le 22.03.20
BAGANA MUSIC / M&O MUSIC / M & O OFFICE

KILLIN’ BAUDELAIRE, quatuor féminin italien, sort sa première galette « Vertical Horizon » annoncé comme du metalcore. Là, je ne suis pas d’accord du tout avec cela. Ce n’est pas parce qu’il y a 2 titres qui sonnent comme cela que c’est à classer dans la catégorie metalcore.
Eh oui, c’est seulement sur « Lullaby », avec intro, break et conclusion au piano qui apporte de la douceur, ainsi que sur « Still Burning », au refrain mélodique chant clair, que l’on sent pour ces titres dynamiques, de l’agressivité et de la lourdeur qui peuvent être considérées comme telles. La chanteuse, Martina Cleo Ungarelli, propose un chant bien rageur metalcore plus prononcé sur ces deux titres que l’on pourra retrouver tout au long de l’opus en dose modérée.
Cependant, elle nous dévoilera sa capacité d’adaptation de son chant clair qui est bien agréable à écouter à l’exception de son chant rappé, dont je ne suis pas vraiment fan, sur « Leader = Deceiver » qui donnera un titre à l’inspiration rock fusion.
« Building Ends » une ballade classique dans le genre, c’est peut-être un signe ? Il y a peut-être un coup à jouer les gars, alors tous sur son 31 métal et que le meilleur gagne … gagne le gros lot … ok j’arrête de dire des conneries et de me faire des films, revenons sérieux… quoique !!!
On va retrouver une influence bien prononcée rock sur base métal pour les titres « (Ex)ecute » , le lourd  « The Mongrel » avec quelques sonorités électro et « Vertical Horizon » à l’ambiance pesante, mais plus sobre sur lequel on sentira du GUNS N’ROSES dans le refrain.
On prend les mêmes ingrédients en rajoutant de la pop et cela donne des titres comme l’entraînant, avec chœurs « Don’t Give A F**k » que mes filles adorent ou encore « Shoot » où l’on sent que la chanteuse « Pink » les a quelque peu influencées dans le refrain.
« Later /Hater » est un mélange de metal, de rock et de hardcore avec un riff qui nous rappelle celui de RAGE AGAINST THE MACHINE du titre « Killing In The Name ».
« Stay » à l’intro un peu longue, développe un bon riff et une dose de lourdeur que l’on trouvera aussi sur « Blind Fate » et son break très posé suivi d’un petit solo sont, tous les deux, dans une influence nu métal.
Musicalement, il y a du rythme et dans tous les cas, elles ont suivi une ligne directrice et mis un point d’honneur à développer le côté mélodique des refrains et même des compositions, sans oublier les quelques passages plus musclés.
Au final et vu la diversité des compositions et des styles qui en ressort, KILLIN’ BAUDELAIRE est en train de créer sa marque de fabrique avec leur premier album, certes passe-partout mais de bonne facture et plaisant à écouter, que l’on pourra classer dans la catégorie tout simplement Métal.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 07.08.2020




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9 août 2020

RAZOR BUTCHERS « Slaughter »

 RAZOR BUTCHERS
« Slaughter »
Cd promo 12 titres (46’58’’)
Thrash Death Metal Old School – France - disponible, sorti le 24.04.2020
M&O MUSIC / M&O OFFICE

    

Venu tout droit de Lorraine et plus exactement de Thionville, RAZOR BUTCHERS sort son premier album « Slaughter » de 12 titres dans un registre thrash /death metal influencé grandement par la vague des années 80 de la même scène, dont courte intro, avec violon, et longue outro musicale plutôt bien menée, avec narration,
On trouvera un chanteur aux tonalités rageuses qui oscilleront tout au long de l’album dans un registre thrash criard et death profond.
Musicalement, c’est du thrash death metal old school rythmé, voire enragé, comme le titre éponyme aux solos survitaminés ou bien encore « Taulard » (avec en intro un bruit de clés et de la porte qui se ferme plutôt que de s’ouvrir) mais une dose de brutalité en plus et gros solo excité.
Un côté plus sophistiqué et mélodique se rencontrera lors de breaks moins intenses comme pour « Larry », l’excellent « Judgement Day » et le speed « One Night In Hell » avec un passage de chant tout droit sorti de la caverne.
« Whispers » et « Hammer’s Rage » sont dotés de bons riffs thrash, certes classiques, mais on aime ça et ça marche à tous les coups, que du bonheur !! Pendant que j’y suis, le riff de « One Night In Hell » est fortement inspiré du titre « Elimination Complete » de l’album « Slaughterhouse Supremacy » de TERROR 2000.
Au final, un album qui fera sans aucun problème l’unanimité auprès des fans de thrash death metal old school.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 07.08.2020.





 
 
 
 

MAD HATTER « Pieces Of Reality »

 MAD HATTER
« Pieces Of Reality »
Cd promo 11 titres (46’59’’)
Power Metal – Suède – disponible, sorti le 22.05.2020
ART GATES RECORDS

    

Groupe suédois formé en 2017 par le chanteur et le batteur avec un premier album en 2018. Ce nouvel album nous propose un Power/Heavy Metal mélodique dont chacun pourra retrouver les influences principales et dans le genre, elles ne manquent pas, au fur à mesure de la découverte des ambiances, des mélodies et de la tonalité de la voix de Petter Hjerpe qui ne se ménage pas tout au long des titres.
« Fever Dreams » est une intro bizarroïde, inspirée de films d’horreur avec rires hystériques.
Passons à la prestation du groupe. Dû principalement à la voix de Peter, mais aussi aux lignes musicales développées, et plutôt bien, l’influence majeure qui se dégage est EDGUY, seule ou associée à d’autres groupes du genre et pas des moindres, les grandes références tout simplement.
 
« Master Of The night » propose voix et ambiance générale EDGUY et accélération du rythme avec comme originalité l’association de chœurs aigus et voix gutturale ouvrant sur solo excité.
Pour « Queen Of Hearts », intro typée sympho puis ambiance EDGUY avec chœurs et refrain puissant teinté GAMMA RAY et un solo rondement mené.
L’excellent « Rutledge Asylum » est aussi dans une approche à la EDGUY surtout pour le refrain très mélodique et excellent solo influencé « Happy Metal ».
« The Children From The Stars » est plus speed entre DRAGONFORCE et toujours la bande à Tobias. Ça joue bien, c’est enthousiasmant, classique, le long solo est là aussi superbe.
« Pieces Of Reality » présente un aspect sympho dans l’intro, la voix se fait plus grave mais l’ombre de Tobias plane toujours, c’est fluide et cette musique passe facilement.
Sur « Ignite » à l’intro sympho, on sent immédiatement que cela va démarrer, et c’est le cas, rythmé et voix puissante avec un refrain à chœurs, limite speed, solo explosif et mélodique.
« Awake » est sur un tempo élevé et voix agressive pour retrouver sur le refrain lumineux cette touche EDGUY, voix et mélodie, accalmie dans le rythme pour chant et chœurs avant solo plus posé, plus suave jusqu’à ce que le rythme, le chant et le solo reprennent de la vigueur.
« I’ll Save The World » me fait penser à un cocktail EDGUY / « Happy Metal » à la GAMMA RAY / FREEDOM CALL, un bon moment explosif qui doit trouver sa place en live.
Un titre est plus personnel, « The Valley » où les influences sont moins évidentes avec ce break musical calme, guitare flamenco accompagnée de claquements de mains servant de base à la déclinaison du solo plus technique
« Collector of souls » se démarque également par son approche très RHAPSODY dans son entrée et sur un rythme speed, la mélodie est bien en place, le phrasé amplifie cette ambiance à l’italienne et le thème musical d’entrée répété nous le rappelle, un titre qui peut mettre le feu en live.
 
La base rythmique (Alfred Fridhagen à la batterie et Magnus Skoog à la basse) est efficace et précise, Petter Hjerpe, le chanteur est performant et Deniss Eriksson, le guitariste est un soliste qui impose le respect avec une bien réelle dextérité. Cette combinaison de quatre musiciens talentueux nous permet de découvrir un album, certes classique, de Power/Heavy Metal mélodique bien agréable qui ne peut laisser insensible, même si on a déjà entendu ce genre de mélodies accrocheuses. C’est certain, le groupe sera attendu pour le troisième album, et les musiciens devront personnaliser leur musique pour accrocher un public fidèle. Pour le moment, constatons que c’est bien fait et que cela donne un plaisir immédiat, alors pourquoi s’en priver !!!
Cerbadd / ODYMETAL / le 06.08.2020.

 


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8 août 2020

THE STRIDERS « Out Of The Blues »

 THE STRIDERS
« Out Of The Blues »
DIGIPACK. Cd 10 titres (44’28’’)
Blues Rock – Suède - disponible, sorti le 12.05.2020
SLIPTRICK RECORDS / GRAND SOUNDS PR

    

Créé en 2016, THE STRIDERS vient de Suède et propose son album (digipack) « Out Of The Blues ». A noter, pour éviter de se répéter, tous les solos sont excellents, bien typés blues rock, dans les sonorités des années 70/80, ce qui devrait rappeler de bons souvenirs à ceux et celles qui ont vécu et/ou suivi cette époque musicale où se sont révélés de vrais musiciens.
Entrée dans cet esprit blues rock avec « Closer To The Sun », « Whole Lotta Lovin » et « Bad Full Of Bones » au riff entêtant et refrains avec chœurs.
« Standing On Top » rappellera THE WHO dès son intro, on y retrouvera même les grands coups de guitare de Pete Townshend, avec un refrain typé JOURNEY, l’ensemble étant d’un bel effet.
Transition et changement d’orientation avec « Dandelion », complainte acoustique mélancolique.
Reprise énergique avec « Rock’n Roll Star » et cette voix chaleureuse qui colle au rythme, à la musique rock. Tiens, des grands coups de guitare avant l’excellent solo, l’ensemble étant bien balancé et mélodique, un titre taillé pour la scène !
« Move On » est dans une ambiance plus sombre autour d’un riff récurrent, l’aspect rock est dominant, le solo est spatial avant de prendre une tournure plus brute.
« Supernatural » présente une intro ambiance LED ZEPPELIN et un solo plus hard rock avec à la suite, une guitare aux belles sonorités. C’est le titre le plus sophistiqué qui démontre que le groupe a des possibilités pour nous surprendre.
« Addicted » nous ramène dans le blues rock aux sonorités rock sudiste et une partie du solo nous rappellera le grand LYNYRD SKYNYRD dans « Free Bird » quand le rythme s’accélère. Là aussi, question ambiance, c’est gagnant.
« Hell Hound Blues » mélange passages à l’ambiance spatiale et d’autres orientés rock. Le refrain est puissant et mélodique, le solo tout en finesse, voilà qui termine l’album avec classe.
Les amateurs de blues rock seront à la fête avec cet album frais, sans excès, sans brutalité, simplement vrai et je conseille à ceux qui préfèrent le plus musclé de le découvrir pour des moments musicaux prenants, qui pourraient les surprendre.
Cerbadd / ODYMETAL / le 05.08.2020





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7 août 2020

BRING OUT YOUR DEAD « Bring Out Your Dead »

BRING OUT YOUR DEAD
« Bring Out Your Dead »
Cd promo 7 titres (44’43’’)
Metal Expérimental – Espagne – disponible, sorti le 26.06.2020.
ART GATES RECORDS 

    

BRING OUT YOUR DEAD, groupe espagnol de métal expérimental nous présente son opus éponyme, garni de 7 titres aux diverses tonalités de chant, dont 2 instrumentaux particuliers.
Pour le premier instrumental « Mad Girl’s Love Song » : installez-vous confortablement. Allez, c’est parti, fermez les yeux, vos paupières sont lourdes, laissez-vous aller sans imiter Jean Claude Convenant de Caméra Café qui sait se détendre et en faire profiter tout le monde. Soyez égoïste cette fois-ci et détendez-vous seul, la séance de relaxation débute pour un peu plus de 4 minutes avec de la narration chuchotée…
Le deuxième instrumental « Out Run » est dans une ambiance atmosphérique planante avec deux passages où l’apparition (il me semble !!!) d’une boite à rythmes qui donnera un peu de dynamisme, le piano amplifiant le côté bizarre.
 
« Macedonia » au tempo modéré avec quelques variantes est un titre prog mélangeant heavy et fusion à  la voix puissante avec un passage posé très progressif même dans sa montée en puissance.
Sur « In The Blink Of A Snake’s Eyes » on trouvera des rythmiques et des riffs thrash alliés à un heavy prog où dans l’ensemble le tempo sera revu à la hausse même dans le break aérien avec solo en deux parties. La voix est plus rentre-dedans et toujours aussi puissante.
« 90 » : démarrage atmosphérique avant rythme et sonorités lourdes aux guitares excitées, solo très prog sur ambiance s’accélérant et de nouveau atmo pour le final qui s’enchaînera avec le titre suivant « Kot Ƃeremot » au démarrage thrash. Sur ce titre, le chanteur se lâche,  de la voix claire à celle thrash. On trouvera une influence à la DREAM THEATER et musicalement, des moments thrash dans la veine de METALLICA avec des breaks plus techniques et une variation de tempos.
« Rain Over Fire » est le titre que je vous conseille d’écouter en premier, qui est sans doute le plus varié musicalement, vocalement et techniquement. Lourd, chant agressif, ambiance pesante, différents rythmes, refrain mélodique à voix claire, longs breaks musicaux typés Prog mais un peu longuet pour le deuxième. Par contre, après 8’15’’, laissez tomber et pourtant le titre dure une douzaine de minutes, ce que vous percevrez n’est qu’un bruit inutile où l’on pourra entendre en final, il me semble, un discours radiophonique en espagnol !!!
 
Au final, des intros, des conclusions ou les deux parfois, sans oublier les instrumentaux qui sont dans des atmosphères bizarres qui gâchent l’écoute et deviennent même déplaisantes à la longue et on sentira une notion de remplissage comme pour les 4 dernières minutes de « Rain Over Fire ». Tout cela est bien dommage car du coup, on passe à côté de la qualité des titres.
Un avis plutôt mitigé pour cet album particulier mais surtout complexe, car on ne se sait jamais quelle direction va être prise. Cette démarche musicale s adresse tout particulièrement à un public averti ou avide de nouvelles découvertes, sachant qu’il faudra sans doute plusieurs écoutes pour l’appréhender, l’apprécier et le comprendre pleinement.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 04.08.2020.


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