EXIT « Traces Of Human Existence »

EXIT
« Traces Of Human Existence »
Cd promo 9 titres (36’24’’)
Thrash Death Metal – Suisse – disponible, sorti le 12.06.2020.
ART GATES RECORDS

Bon, je ne vais pas tourner autour du pot pendant des heures, les Suisses du groupe EXIT nous présentent leur nouvel album « Traces Of Human Existence » dans un registre Thrash Death Metal où l’influence des deux premiers albums d’ARCH ENEMY, « Black Earth » et « Stigmata », se fera sentir avec quelques touches de Metalcore qui viendront s’implanter.
Un opus qui agit comme un rouleau compresseur dans l’ensemble, dynamique, sévèrement burné à rendre jaloux Rocco, même les passages les plus calmes dégagent de l’intensité. Petite accalmie pour la courte intro surprenante, calme typée jazz de « Only Pain Is Real », juste avant la tempête concrétisée par d’énormes riffs. Calme également, l’intro plus progressive de « Empire » qui présentera un côté metalcore que l’on découvrira aussi sur « The Lion’s Share » et sur le titre d’ouverture « The Power, The Hate, The Greed » aux grandes envolées.
 « Born To Burn » est le titre le plus brutal de l’opus mais ne vous inquiétez pas, on trouvera des passages brutaux tout au long de l’écoute, entremêlés de quelques mélodies comme par exemple sur « To the Void ».
Vocalement, Beni « The Animal » aura des similitudes vocales avec John Liiva mais avec plus de puissance. L’apparition de chant clair se fera sur « Only Pain Is Real », « Empire » et « The Lion’ Share » au solo tonique.
Si vous êtes amateurs de ballades ou de hard FM, je vous conseille de passer votre chemin à moins que vous ne soyez kamikazes. Pour les autres qui aiment le métal musclé et qui tape, cela devrait vous plaire. Dans tous les cas, je conseille à tout le monde de commencer en douceur relative avec le titre « None Of Our Business ».
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 30.07.2020.

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VELKHANOS « The Wrath »

VELKHANOS
« The Wrath »
Cd promo 10 titres (46’50’’)
Heavy / Death Métal Mélodique - Espagne – disponible, sorti le 26.06.2020
ART GATES RECORDS

Venu tout droit d’Espagne, VELKHANOS débarque avec son album « The Wrath » dans un style mélodique heavy/death metal sous l’influence de la scène scandinave du même genre.
Accompagnée de quatre musiciens, la chanteuse Miriam Ortiz interprètera aussi bien et facilement un chant clair qui s’avéra parfois très lyrique et un guttural très ARCH ENEMY que l’on pourra entendre tout le long, en alternance et parfois ensemble, grâce à la technique.
« In Absentia Dei » belle intro d’inspiration symphonique, tout en montée en puissance, avec un côté sombre et épique à la fois.
« Bring Me The Fire » dynamique dans la lignée d’un speed metal jusqu’au refrain mélodique. On découvrira avec ravissement l’alternance des chants de Miriam, une parfaite alchimie vocale le tout sur un côté percutant d’un ARCH ENEMY, où s’intègrent un break posé acoustique et un rythme de batterie nous rappelant METALLICA.
« Black Omen » tempo endiablé, solos survoltés, un chant lyrique, façon NIGHTWISH, alternant avec le guttural, des chœurs puissants avant le break acoustique pour mieux repartir avec cette guitare solo tout en harmonie et ce riff qui relance les « guerriers », un beau moment.
Intro acoustique pour « Dagon », chant clair en alternance ou avec chant death en fond, sur rythme soutenu et ambiance lourde, les différents changements de style et de tempo font penser à la conception façon DARK TRANQUILLITY, la combinaison vocale sur le final rend parfaitement.
« The Wrath » changement d’ambiances, à la fois plus heavy mais aussi et surtout une influence à la BATTLELORE, jusqu’au refrain hautement mélodique avec les chœurs guerriers qui renforce le côté mélodieux et la force du titre, les solos sont bien percutants et la batterie est particulièrement impressionnante. Et là aussi, quelle voix gutturale impressionnante et voix claire envoûtante, vraiment une belle prouesse de la chanteuse.
« Vulcano » est très heavy avec riff appuyé, c’est percutant et mélodique à la fois avec un passage galopant à la MAIDEN, excellent solo dont une partie plus technique et vocalement toujours aussi magnifique.
« The Last Day » présente dès le début un aspect symphonique et des chœurs à la THERION qui se manifesteront aussi entre des passages plus intenses et heavy à la batterie pachydermique et speed, un énorme solo, voix lyrique et death puissante, pour une conclusion à la guitare acoustique tout en douceur et finesse.
« Moloch » au début de titre percutant à la batterie avec un riff puissant que l’on retrouvera et qui nous fait penser à FEAR FACTORY, suivi d’une mélodie à la ARCH ENEMY. Tant qu’à faire, on rajoute à l’ambiance death, un peu de blasts, pour augmenter le côté musclé, que l’on retrouvera aussi avec de la narration après le break sombre avec des sanglots en arrière-plan, sans oublier une dose de heavy qui là, adoucit le propos. Solo et voix claire remarquables !
Intro avec cloche et chœurs monastiques pour « The Eye Of God » qui débouchera sur un tempo dynamique et explosif, une voix claire, puis voix claire et gutturale, des chœurs symphoniques masculins épiques avec voix lyrique féminine, le tout montant en puissance. Le solo est exceptionnel sur une rythmique plombée avec une ligne de guitare mélodique qui suit le tout avant le déferlement final. Grandiose et quelles orchestrations !
L’album se termine par « Capricho Árabe », un instrumental à la guitare acoustique où vient s’intégrer l’électrique, pour une combinaison bien harmonieuse.
VELKHANOS nous propose un grand album puissant et mélodique sur lequel les musiciens ont su combiner, avec succès, tous les éléments du mélodique heavy death metal qui comblera les fans de ce style musical et même beaucoup plus. A découvrir absolument par toutes et tous.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 29.07.2020.

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7WEEKS « Sisyphus »

7WEEKS
« Sisyphus »
Cd promo 9 titres (36’16’’)
Rock Progressif – France – disponible, sorti le 31.01.2020
F2M PLANET / AGENCE SINGULARITES

7WEEKS est un groupe originaire de Limoges qui nous propose leurs opus « Sisyphus » avec une influence pouvant rappeler SOUNDGARDEN dans un rock qui sera parfois progressif.

« Gone » est assez posé avec une montée en puissance en dents de scie mais sera plus intense sur la fin.

« Idols » titre musicalement posé, un chant léger qui apporte un côté paisible voire envoûtant accompagné de quelques notes de clavier pour amplifier l’ensemble. De belles montées en puissance musicalement et vocalement viendront donner un coup de peps avec une conclusion au clavier des plus sombres.

Un titre enthousiasmant, « Solar Ride » tempo plus élevé, une mélodie accrocheuse qui fait presque ressortir un côté pop rock et qui procure du coup un côté musclé.

Sur « Sisyphus » la lenteur sera de la partie, une ambiance presque doom en sortira avec une montée en puissance soutenue par un clavier.

« Magnificent Loser » est sur un tempo plus élevé, le côté stoner s’invitera à plusieurs moments et on notera le refrain mélodique.

« Breathe » est plus rock old school avec un côté envoûtant mélodique qui n’est pas déplaisant.

« Insomniac » le plus court de l’album est cependant lourd et burné, sur un genre de mi tempo avec des sonorités aiguës des guitares qui donnent ampleur à l’ensemble avec refrain puissant.

« The Crying River » dévoile un côté surprenant rock blues soft mais bien fait aux guitares imposantes et lourdeur généralisée.

L’excellent « 667-Off » présente une bonne base énergique avec un côté stoner bien présent et divers breaks d’ambiances différentes plus ou moins toniques. Le clavier n’aura pas été négligé comme le côté progressif qui seront présents et bien dosés. Ce titre est tout simplement une belle réussite car on sent que les musiciens se sont lâchés et tout particulièrement en deuxième partie de titre.

Les amateurs de rock /rock progressif, devraient vraisemblablement y trouver leurs comptes et apprécier grandement cet opus qui se doit d’être écouté par un plus large public de par la qualité de l’ensemble.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.07.2020.

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DESPITE THE END « Butterfly Effect »

DESPITE THE END
« Butterfly Effect »
EP. Cd Promo – 7 titres (23’27’’)
Metal / Nu Metal – France – disponible, sorti le 24.04.2020
« MY OUAI ! » PRODUCTION / REPLICA PROMOTION

Préambule : Tout d’abord, je tiens à vous préciser, au cas où il y aurait des mauvaises langues et compte tenu des informations mises à la fin de la chronique, que celle-ci a été faite sans en tenir compte et a donc nullement été influencée et que si l’EP était une daube insipide, je l’aurais précisé.

 

DESPITE THE END, (DTE), tout jeune groupe français de métal, propose son premier EP « Butterfly Effect » où l’influence et l’inspiration viennent des scènes métal et nu métal.

Composé de 7 titres dont l’intro « Despite The Beginning » qui annonce vaguement la couleur de ce que l’on va pouvoir découvrir et une conclusion « Despite the End » à l’ambiance plutôt sombre avec de la narration.

A l’écoute, on retrouvera des touches à la SYSTEM OF A DOWN généralement dans les parties les moins intenses et lors de certains passages en chant clair interprété par Vartan Yorganciyan qui assure aussi les growls. Dans tous les cas, le chanteur maîtrise parfaitement son sujet, pouvant moduler et adapter sa voix apportant ainsi de l’émotion, de la puissance, de la rage ainsi qu’un aspect mélodique. Du coup, je vous conseille d’écouter « Paralyzed » et « Butterfly Effect » pour vous rendre compte de ses capacités vocales.

Musicalement, très difficile de dire vraiment à quoi et à qui cela ressemble, on notera comme précisé ci-dessus une note de SYSTEM OF A DOWN et une de SLIPKNOT sur « We Won’t Obey » et c’est tout.

Dans l’ensemble, une musique très carrée mais inspirée avec une bonne base mi-tempo munie de nombreux breaks posés ou dynamiques, ayant aussi les mêmes caractéristiques que leur chanteur. Franchement, les gars ont vraiment tous assuré et fait du très bon boulot et en plus, ils ont réussi à créer leur propre identité musicale.

Une bonne surprise à découvrir sans hésitation et à écouter sans modération.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.07.2020

 

 

POUR VOTRE INFORMATION :

DESPITE THE END est un groupe qui agit sous couvert du modèle économique « MY OUAI ! » en soutien aux actions sur le champ de l’autisme et du handicap infantile.

Quelques mots sur « MY OUAI ! » PRODUCTION :

Société de production issue du secteur de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) sous format E.A (Entreprise Adaptée). Plus de 80% de ses collaborateurs sont en situation de handicap.

Son modèle économique trouve sa source dans le partage des recettes entre la production de ses artistes, et le financement de projets associatifs dédiés à soutenir l’éveil musical et artistique d'enfants en situation de handicap.

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HOW IT WORKS « Take It Away »

HOW IT WORKS
« Take It Away »
DIGIPACK. EP Cd 7 titres (19’13’’)
Crossover – France – disponible
INDEPENDANT

Du côté de Montpellier, évolue le groupe « HOW IT WORKS » qui nous présente son nouvel EP de 7 titres « Take It Away » dans un style Crossover.

On trouvera sur cet EP un mélange de hardcore dans un tempo majoritairement modéré à l’exception de deux titres plus dynamiques « Right Now » et « Take It Away ». Les éléments que nous découvrirons tout au long, représentent bien ce style, des titres courts, 3 minutes 3 pour le plus long « Parasite » et 2 minutes 15 pour le plus court « My Choice My Way ».

Des chœurs de groupes typiques comme par exemple « Bullshit Discharge » ou bien encore « Right Now », de la lourdeur sur « I Want » ou « Parasite », sans oublier Renaud R au chant rauque, avec des consonances thrash, qui collent parfaitement aux styles proposés.

La suite du mélange, un thrash old school comme on l’aime, direct sans chichi, que l’on retrouvera sur les tempos plus énervés, « To The Memory Of Doom » sonne thrash avec une brève partie hardcore.

Je vous conseille d’écouter en premier le titre « Take It Way » qui dévoilera un petit côté rock’n’roll très sympathique mais bref, dommage qu’il n’ait pas été plus exploité car là, ils tiennent quelque chose qui mérite d’être approfondi.

Au final, le résultat n’est pas déplaisant. Je pense qu’ils s’adressent en premier lieu à ceux et celles qui aiment le hardcore mais cela n’empêche pas d’y prêter une oreille.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.07.2020

 

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COSMIC PUTREFACTION « The Horizons Towards Which Splendours Withers »

COSMIC PUTREFACTION
« The Horizons Towards Which Splendours Withers »
6 titres (34’23’’)
Death Metal – Italie – disponible, sorti le 22.05.2020
I, VOIDHANGER RECORDS

Un an après « At The Threshold Of The Greatest Charm », COSMIC PUTREFACTION revient avec son second album « The Horizons Towards Which Splendours Withers ». Fondé en 2018 en Italie, ce groupe se résume à un seul homme à savoir le multi instrumentiste Gabriele Gramaglia. Ce dernier a déjà d’autres projets à son actif, actuellement on peut citer SUMMIT ou encore THE CLEARING PATH. Tout au long de ces six nouvelles compositions, l’ensemble se montre dense et les racines sont bien ancrées dans le death metal à tous les niveaux. Les deux morceaux en ouverture, « Between Awe And Fear Upon The Burst Of The Ominious Star » et « This Landscape Sublimates Oblivion To Obliteration », sont implacables. SI la colère est bien installée, ce n’est pas tout. Même si on notera un solo sur la première composition mentionnée ci-avant et que la seconde dissimule en plein cœur une petite accalmie, davantage de nuances se dévoilent à travers les quatre autres morceaux dont le recours à des claviers sans excès. Par exemple, on peut mentionner l’intervention des guitares acoustiques à un stade avancé sur « The Glooming Murk Of His Telluric Shrieks ». En plus de détenir une douce transition, le long final de l’intéressant « Abysmal Resonance Projection » se teinte d’élans épiques. « The Arcane Soothsayer Carefully Sculpted His Demise » se démarque par ses envolées death black doucement symphoniques. Fermant la marche, « Utterance Of The Fall Of Man » est à grande dominante instrumentale. Les claviers et les arrangements lui confèrent un côté bande sonore d’un voyage dans l’espace qui est loin d’être tranquille. Bien que cet album s’adresse avant tout aux amateurs de death metal, certains éléments laissent présager une ouverture vers d’autres horizons. Indéniablement, Gabriele Gramaglia a encore des atouts en main.

Eagle / ODYMETAL / le 25.07.2020.

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HERXHEIM « Incised Arrival »

HERXHEIM

« Incised Arrival »

6 titres (38’19’’)

Black Doom Metal - USA – disponible, sorti le 17.07.2020

I, VOIDHANGER RECORDS

Après la séparation du groupe HOWLS OF EBB, c’est en 2017 que vit le jour HERXHEIM au Texas. Ce dernier est en réalité le projet d’un seul homme Brungard. Succédant à une démo « Cultivating Throne Of Fur » en 2019, le multi instrumentiste américain nous propose cette année le premier album « Incised Arrival » sorti récemment. Tout au long de l’écoute, des racines black metal et des approches doom se côtoient. La mise en place d’ambiances sombres renforcées par des claviers, parfois aux allures de chœurs ambiants, a été privilégiée au lieu de recourir uniquement à un déferlement de colère. Fort d’une qualité sonore assez crue, une aura plus obscure émane de l’édifice. Quelques samples et sonorités diverses entrent en scène. On pourra même relever une influence psychédélique comme sur « Wanton Of Idols » qui prend son temps pour démarrer. « Lesson Crescent », dont la colère se manifeste essentiellement au début, détient une partie centrale avec des envolées plus imposantes grâce aux claviers. Montant en puissance, « Branded By Pentagram » est doté d’un côté horror. Cette dernière remarque vaut pour « Chateaux Delirium » qui tient le moins en place. Le très court « Eve’s Rampike » a des allures d’intermède. Concernant « Warrior Master Lore », un black doom assez lourd vous accueille avant un long final énervé. Un premier album qui s’adresse avant tout à un public spécialisé.

Eagle / ODYMETAL / le 22.07.2020.

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KING WITCH « Body Of Light »

KING WITCH

« Body Of Light »

Cd promo 9 titres (59’59’’)

Heavy Doom – Ecosse – disponible, sorti le 24.05.2020

LISTENABLE RECORDS

Groupe écossais, formé en 2015, qui signe chez LISTENABLE pour un premier album « Under The Mountain » en 2018 et récidive en 2020 dans un Heavy Doom émotionnel avec une chanteuse qui en impose, tout comme Jamie Gilchrist à la guitare.

Début imposant avec « Body Of Light » intro orientale, puis gros riff et découverte de la voix de Laura Donnelly, claire, puissante, solo en deux parties dont la deuxième est technique et excitée.

Avec l’excellent « Of Rock And Stone » on baigne dans le doom qui reste prenant dû à la voix de Laura faisant là aussi sensation tout comme le solo. Le titre prend du rythme, la voix s’envole, le heavy s’invite de bien belle manière avec efficacité et force.

Doom affirmé pour « Call Of The Hunter » et « Return To Dust » à la superbe intro à la guitare, hyper mélodique et là aussi, très émotionnelle qui monte en puissance avant le chant toujours aussi puissant, presque théâtral. Entre les deux premiers couplets, on retrouve cette superbe mélodie du début mais en solo. Passage plus aérien, break musical et solo sophistiqué d’un bel effet permettant à Laura de se lâcher encore plus. Imposant !!!

« Order From Chaos » présente une intro avec guitare en réverbération et batterie avant un gros riff dans une ambiance lourde, la voix monte dans les tonalités aiguës sans défaillir. Le rythme augmente, le heavy reprend du service pour solo et chant plus dynamique, mais toujours aussi puissant, la combinaison est maîtrisée.

Intro guitare, ambiance doom pesante et chant plaintif pour « Solstice I - She Burns » qui se termine avec rythme et excellent solo déchaîné, on regrette simplement qu’il soit aussi court mais là, c’est mon côté heavy qui parle…

Surprise avec « Witches Mark » speed, guitares et section rythmique sont déchaînées, chant plus agressif passant du grave à l’aigu, solo technique à la sonorité travaillée et final endiablé, on ne ressort pas indemne de ce titre puissant et impressionnant d’efficacité et de vitalité.

« Solstice II » est un petit intermède à la guitare acoustique montrant que le groupe peut passer du plus brutal au plus calme.

L’album se termine par « Beyond The Black Gate » à l’intro pesante, doom à l’ambiance angoissante dans laquelle Laura démontre toutes ses possibilités, titre qui termine plus nerveusement dans une réelle ampleur musicale.

Un deuxième album réussi avec Laura Donnelly, chanteuse impressionnante, l’immense guitariste, Jamie Gilchrist, guitariste inspiré aux solos exceptionnels, Rory Lee à la basse bien présente et Lyle Brown à la batterie efficace, tous unis dans une extraordinaire cohésion qui font de cet album un INDISPENSABLE pour tous. Passer à côté de cette pépite serait impardonnable !!!

Cerbadd / ODYMETAL / le 19.07.2020.

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CHALLENGER « Turned to Dust »

CHALLENGER

« Turned to Dust »

EP 4 titres (19’06’’)

Heavy Metal à tendance speed – Slovénie – disponible, sorti le 11.04.2019

DYING VICTIMS PRODUCTIONS / AGAINST PR

Tout droit venu de Slovénie, CHALLENGER nous propose de découvrir son style musical, un heavy metal old school  à travers leur EP de 4 titres « Turned To Dust » fortement influencé par la scène Anglaise.

« Left Alive » est un titre classique dans le genre qui oscillera entre le heavy et le speed tout comme « Turned to Dust » heavy metal traditionnel avec quelques passages plus rapides

« A Place Of Tranquility » : brève intro à la basse, interprétation dans un registre heavy metal mais avec un bon break musical speed jusqu’au solo et quelques brefs cris death qui viendront indirectement surprendre.

« Challenger » titre plus mélodique, plus inspiré et majoritairement dynamique ou IRON MAIDEN et curieusement SACRED STEEL pourront se faire ressentir comme influences. A noter, quelques chœurs se feront entendre avec un solo très sympathique.

Le chanteur Jakob Rejec possède un timbre de voix peu courant avec des connotations suaves et quelques courtes montées plus aiguës seront de la partie.  On remarquera quelques tonalités rappelant celles de Gerrit P. Mutz, chanteur de SACRED STEEL.

Au final, un EP gentil et sobre, facile d’écoute qui s’adresse à tous ceux qui aiment le heavy metal traditionnel avec un côté parfois speed, qui conviendra, pourquoi pas, à ceux qui désirent découvrir le métal. Cependant pour les autres, plus pointilleux, seulement « Turned To Dust » et « Challenger » pourront retenir leur attention.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 18.07.2020

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BREAKING THE SILENT « Breaking The Silent »

BREAKING THE SILENT

« Breaking The Silent »

EP 3 titres (13’54’’)

Heavy Thrash Metal – Canada – disponible, sorti le 03.04.2020

Independant / GRANDSOUNDS PR

BREAKING THE SILENT, groupe canadien de heavy thrash metal nous propose un EP éponyme de 3 titres sur lesquels, dans l’ensemble, on sentira une influence à la 3 INCHES OF BLOOD. Les parties vocales thrashy criard ainsi que la voix claire sont assurées par Mar K et l’on remarquera qu’elle possède de grandes capacités qui ne sont pas exploitées à fond.

Les 3 titres ont du panache et un côté mélodieux fort agréable jusqu’aux solos qui auront une sonorité parfois différente de ceux que l’on peut entendre comme sur « Sacrifice Of Mind ».

On trouvera une intro brève avec une ambiance orchestrale pour « Thou Shall Rise » agrémenté de quelques passages galopants à la IRON MAIDEN.

« Cry Of Fear » présente un début calme avant de passer à la vitesse supérieure, quelques growls death feront leur apparition ainsi que sur « Sacrifice Of Mind » en accompagnement.

Un EP remarquable mais qui nous laisse sur notre faim, car on aurait bien aimé en découvrir davantage. Ce « 3 titres » nous permet d’avoir déjà une bonne ébauche des dispositions du groupe, cependant, c’est un peu léger pour réellement se rendre compte ou pas des capacités de l’ensemble du groupe sur un projet plus conséquent. Du coup, on prendra notre mal en patience, jusqu’à la sortie d’un album qui pourra sans doute créer la surprise rien qu’à l’écoute de cette belle carte de visite. Affaire à suivre de très près.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 18.07.2020.

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HYPERIA « Insanitorium »

HYPERIA

« Insanitorium »

Cd 10 titres (42’03’’)

Thrash Metal - Canada – disponible sorti le 14.01.2020

SLIPTRICK RECORDS / GRAND SOUNDS PR

HYPERIA, groupe canadien débarque avec leur premier album « Insanitorium » de thrash métal à la pochette pouvant faire penser à « Piece Of Mind » d’IRON MAIDEN. Mais n’aurait-elle pas été aussi inspirée de la chanteuse d’après les photos du livret ? Est-ce déjà un signe démontrant un côté barré ? Là est la question ?

Effectivement et voilà la réponse : la chanteuse Marlee Ryley a une façon bien à elle d’interpréter les titres de l’album, vocalement imprévisible et barré à la fois comme le chanteur de SYSTEM OF A DOWN. C’est un vrai feu d’artifice pour les oreilles car elle naviguera, tout au long de l’opus, dans différents registres.

Rien que dans le titre d’ouverture « Mad Trance »   on aura droit à du chant heavy, thrash et black rageur sans oublier, mon préféré très féminin, un death où l’on sent qu’elle vit tellement sa passion pour le chant et la musique que l’on croit qu’elle va vomir ses tripes à chaque interprétation. Que du bonheur ! Métal à fond !

Par la suite, on découvrira en plus un registre hardcore  sur « Starved By Guilt » et « The Scratches On The Wall » ou plus hard rock sur  « Fish Creek Frenzy »,  « Contagion » et  « Evil Insanity ».

En tous cas, on peut la féliciter de sa performance vocale car beaucoup ont essayé d’être imprévisibles et barrés à la fois et se sont cassés les dents. Ici, Marlee a réussi l’exercice périlleux et devient la pièce maîtresse d’HYPERIA.

Musicalement, c’est moins barré que leur chanteuse, mais c’est un thrash métal  bien dynamique avec des démarrages bien enragés comme pour « Starved by Guilt » ou  « The Scratches On The Wall » qui aura aussi de bonnes rythmiques thrash tout comme « Unleash the Pigs ».

« Dystopia » bénéficiera de quelques chœurs inspirés hardcore qu’aura aussi la bombe « Evil Insanity » plus orienté speed thrash avec une consonance musicale plus heavy jusqu’à l’énorme solo.

Mélodies plus prononcées pour « Contagion » qui sonne différemment mais en ayant toujours son âme thrash.

La base bien solide est tout à fait honorable et inspirée et les mélodies n’ont pas été négligées même dans les solos qui pourront être énervés comme par exemple sur « Fish Creek Frenzy » ou « Starved By Guilt » et parfois plus relaxes sur « Asylum » ou « Nullified ».

Une bonne découverte, à consommer sans modération, qui donne envie de les voir en concert et de découvrir un futur album qu’il ne faudra louper sous aucun prétexte. C’est puissant, vocalement et musicalement et sans aucun répit.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 16.07.2020.

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MURDER ONE « Live in Lembarzik »

MURDER ONE

« Live in Lembarzik »

EP. Cd 4 titres (19’05’’)

Rock / Metal – France – disponible, sorti le 13.03.2020

M & O MUSIC / M & O OFFICE 

Groupe fondé en 2017 qui sort son deuxième EP, enregistré live au LEMBARZIQUE Café le 14 septembre 2019.

On trouvera sur 3 des 4 titres un rock/métal teinté Stoner.

« The Boxer » est dans une ambiance principalement stoner par le riff et la voix forte et éraillée, un titre mélodique, fluide et accrocheur. Break musical débuté à la basse sur lequel la guitare se fait plus blues et la voix plus fine avant d’exploser, tout comme le solo.

« Living Dead » est plus rapide, voix plus rock et mélodieuse, avec guitares appuyées, rythme qui s’accélère encore plus pour break batterie/guitare endiablé avant reprise du chant et solo typé métal.

« The Dragon Awakens » est dans la même trempe avec son riff d’entrée rapide, voix bien présente, guitare agile, break avec guitare saccadée, solo aérien presque psyché avant que la guitare ne percute à nouveau et que le chant reprenne ses marques.

« A Man Is Dying » présente un long passage planant chanté plaintivement et il faut 1’40’’ avant que la guitare intervienne et que le chant se lâche. Un break musical rythmé introduit le solo, là aussi typé métal.

Le groupe s’essaie à mélanger les rythmes et les styles et le résultat est plus ou moins fédérateur, mais il a le mérite d’expérimenter et de chercher dans quelle direction il va aller pour l’avenir. A découvrir et à suivre.

Cerbadd / ODYMETAL / le 14.07.2020.

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HELLGARDEN « Making Noise, Living Fast »

HELLGARDEN
« Making Noise, Living Fast »

8 titres (34’24’’)

Power Metal Thrash - Brésil – disponible, sorti le 10.04.2020

BRUTAL RECORDS

Si je vous dis une référence de ce genre musical Power Metal Thrash ou Power Metal puissant agressif, vous me dites ! Alors ! Vous avez trouvé ? PANTERA, c’est gagné ! Et tout le monde se souvient de leur séparation en 2003, qui laissa plus d’un fan du groupe sur le carreau en les marquant au fer rouge ainsi que les amateurs de ce style qui ne resteront pas indifférents.

Aujourd’hui, c’est un grand jour pour vous qui étiez inconsolable à l’époque. C’est maintenant qu’il faut se ressaisir car là, vous allez vous faire botter le cul avec le Power Metal Thrash de HELLGARDEN et son album « Making Noise, Living Fast ». Sans hésitation, je dirais que les musiciens sont la réincarnation de PANTERA car on sent que l’âme du groupe coule à flots dans leurs veines.

Musicalement et mélodiquement, le groupe réussit à recréer l’univers agressif typique de PANTERA et voilà 2 titres que je vous conseille d’écouter et qui résument l’album, « Spit On Hypocrisy » et « Learned To Play Dirty ».

On s’y croirait, que ce soit dans le groove plus ou moins intense ou dans les parties plus syncopées, sans négliger la lourdeur certes plus brute comme le son. En tous cas, l’esprit est bien présent jusque dans les solos sans oublier les accélérations frénétiques.

Concernant le chanteur Diego Pascuci, Philip Anselmo peut en être fier car son chant a beaucoup de similitude et la même façon hargneuse de s’exprimer.

Un opus indispensable pour les fans de PANTERA mais ne pas y prêter une oreille pour le découvrir serait une erreur.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 08.07.2020.

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KING (SVK) « New Aeon »

KING (SVK)

« New Aeon »

Cd 10 titres (48’27’’)

Death Metal Prog - Slovaquie – disponible, sorti le 07.10.2018 en digital et en Cd le 22.10.2019

SLIPTRICK RECORDS / GRAND SOUNDS PR

KING, groupe de Death Metal progressif mélodique slovaque, sans batteur remplacé par des samples, nous propose son album « New Aeon » où les paroles ont thématique l’Egypte ancienne et la mythologie.

« Ozymandias » commence par une intro orientale avec une brève narration. Le chant d’ogre, bien caverneux, accompagné d’une musique Death puissante et intense, agit comme un rouleau compresseur. Quelques arrangements et passages plus heavy, avec un refrain mélodique au chant clair dans l’esprit « TRIVIUM », viendront adoucir le titre sans le dénaturer.

« Hymnus Aton » bénéficie lui aussi d’une intro orientale, cependant le chant sera orienté black, avec un côté heavy plus prononcé muni de brèves rythmiques bien lourdes néo métal. Un refrain avec des chœurs festifs qui alternent avec les growls sur des arrangements de trompettes électro, cela vaut le détour !

Sur « Chant Of Praise To Nimaatre » les fameuses sonorités électro de trompette sont de retour avec des rythmiques lourdes bien death comme le chant, le tout en gardant ce côté musclé dans une ambiance grandiloquente et symphonique.

Une bonne dynamique pour l’instrumental « Seeking Of Being » mélodique jusqu’au solo où des notes de fête foraine (clavier) agrémenteront le titre sans oublier des moments plus apaisés.

L’apparition de blasts sur l’excellent « Homeless » donnera un aspect plus brutal en augmentant l’intensité. Ici « TRIVIUM » refait surface dans le refrain mélodique comme pour le solo. Les deux chants seront alternés et parfois ensemble.

Base heavy musclé avec quelques rythmiques lourdes pour « Venetian Night » et l’apparition de chants féminins envoûtants calmera le jeu mais la mélodie s’installera lors des passages galopants façon IRON MAIDEN.

« Sea In The Soul » est musicalement très death mélodique tonique avec des orchestrations qui temporisent le tempo, le tout sublimé par plusieurs voix féminines toujours aussi envoûtantes sur claviers sympho.

« After Swimming » titre mélodique avec chœurs d’enfants, chant clair accompagné de claviers sans oublier les brefs passages bien death qui viendront apporter une pointe de tonus au titre. Refrain à deux voix, féminine et masculine claire.

Changement d’ambiance avec « With Horus In The Sky » qui est l’alliage agressif entre le black et le death même dans le chant, mais tout cela sera tranché par un côté heavy mélodique qui s’imposera dans le titre.

Pour terminer « The Age Of Aquarius » évolue dans un heavy death avec une mélodie clin d’œil à la ARCH ENEMY, chant clair ample et puissant, des touches à tendance symphonique et un bon solo sur grosse basse.

Un bel album qui change de ceux que l’on peut entendre, varié et inspiré, sans négliger la mélodie et la puissance. A écouter sans attendre.

MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.07.2020.

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