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    • 29 juin 2020

    FIREWIND « Firewind »

    FIREWIND
    « Firewind »
    11 titres (47’27’’)
    Power Metal Mélodique – Grèce – disponible, sorti le 15.05.2020
    AFM RECORDS
    Après une démo en 1998, premier album du groupe, créé à l’initiative de Gus G. en 2002. Après Henning Basse au chant sur « Immortals » l’album de 2017, on enregistre le sixième changement de chanteur et ce neuvième album studio voit l’arrivée de Herbie Langhans (ex SINBREED sur trois albums de 2010 à 2016, VOODOO CIRCLE depuis 2018 et AVANTASIA en Live depuis 2016). Utiliser le nom du groupe, après tant d’années, pour le nom de l’album n’est sans doute pas anodin de la part de Gus G., guitariste, compositeur et producteur, car musicalement un retour aux sources est perceptible.
    « Welcome To The Empire », même s’il ne démarre réellement et brillamment qu’au bout de 1’30’, « Devour » énergique et puissant, avec ses chœurs et son magnifique solo, et aussi « Rising Fire », classique mais efficace, sont dans cette approche et donnent la base solide de la suite qui décline plusieurs pistes musicales bien menées et prometteuses. A noter la performance du chanteur qui donne de l’ampleur aux titres et on sent que la suite n’en sera que meilleure.

    « Orbitual Sunrise » est sur une base IRON MAIDEN et le chanteur fait ici une belle démonstration de sa force vocale et encore plus sur le refrain stylé AVANTASIA avec en arrière des passages sympho.
    « Longing To Know You » une ballade avec guitare cristalline, arrangements vocaux, envolées vocales, un excellent solo qui monte crescendo pour un final associant chant et solo, voilà une belle réussite qui ne peut laisser insensible.
    Ambiance BLACK SABBATH, période Dio pour le remarquable « Overdrive » avec son riff à la JUDAS PRIEST après le milieu du titre et un chanteur à la hauteur du défi.
    « Perfect Stranger » est plus rentre-dedans avec la voix agressive, la sonorité et la mélodie de la guitare, sur le refrain, qui reprend le riff d’entrée et qui reste en tête, batterie et basse introduisant solo explosif et chœurs, un excellent titre taillé pour la scène.
    « Space Cowboy » est un titre plus typé Hard Rock avec un riff à la KISS en intro et Herbie démontre toutes les modulations possibles de sa voix.
    On notera un batteur, riffs et solos excités en intro et un chant assuré sur passage speed et n’oublions pas le solo terminant explosif sur riffs appuyés sur « Kill The Pain ».

    Avec un nouveau chanteur à la voix forte et prenante qui colle parfaitement à la musique variée et bien maîtrisée, FIREWIND démontre qu’il faut compter avec lui, car cet album aura le mérite de fédérer un public qui n’attendait que cette belle nouvelle prestation pour suivre encore pendant longtemps la coopération Gus G./Herbie Langhans. On espère une suite aussi réussie.
    Cerbadd / ODYMETAL / le 27.06.2020.






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    28 juin 2020

    VAMPYROMORPHA « Herzog »

    VAMPYROMORPHA
    « Herzog »
    8 titres (37’05’’)
    Gothic Doom / Stoner – Allemagne – disponible, sorti le 29.11.2019
    MDD RECORDS / AGAINST PR
    Groupe allemand, VAMPYROMORPHA nous présente leur album « Herzog » dans un style Gothic Doom Stoner où le clavier, aux sonorités fin des années 70/début 80, sera présent tout en légèreté mais plus prononcé aux moments voulus pour créer une atmosphère ou accompagner et amplifier les mélodies et les refrains. Un chant dans un registre à la fois suave, grave et rocailleux pourra être apprécié tout au long de l’album comme des solos très hard rock.
    Tempo lent pour « Darkness whore » à l’ambiance angoissante, créée par le clavier, sur rythmique grasse dans la lignée du Stoner qui s’accélérera pour monter en puissance et préparer l’arrivée du refrain qui nous rappelle de suite « Another Brick In The Wall » de PINK FLOYD, en plus rapide.
    « Deadlier Than Dracula » après une intro lente dans l’esprit rock stoner au niveau de la guitare avec clavier léger en fond, verra l’accélération du tempo avec des chœurs en arrière pour le refrain.  
    « Cannibal Musical » goth rock stoner au tempo plutôt entraînant sur un refrain mélodique avec un clavier présent mais restant discret.
    Sur « The Thirsty Dead » le bassiste s’en donne à cœur joie et a décidé de se faire entendre surtout lorsqu’il est en duo avec le batteur sur un tempo entraînant, très goth rock, au gros riff et au superbe refrain puissant et bien mélodique qu’accentuera le clavier, que du bonheur !
    Un chant féminin viendra se joindre sur « Waiting And Die » sur un mi tempo puissant aux guitares très mélodiques entraînantes, l’ambiance et le refrain seront soutenus par les claviers. Excellent !
    « The Dead Walks Home Alone At Night » présente une intro assez classique pour ce genre de style, musicalement lent et lourd avec un clavier en arrière et une mélodie qui sera plus prononcée lors du refrain sur rythme plus rapide.
    Bon tempo frappé pour « Witchlicker » avec un refrain appuyé avec chœurs, un break avant solo pour terminer sur un tempo encore plus tonique.
     « Vampyromadness » évolue sur un tempo énergique, d’une belle fluidité mélodique avec la participation de Felix Stass, chanteur de CREMATORY, parfaitement à sa place sur cette musique entraînante, au solo très rock voire rock’n’roll, pour terminer de façon explosive. Quel beau voyage !
    Un album qui m’a fait peur, oui peur de le trouver ennuyeux, car ce n’était pas gagné à l’avance et de plus, pas forcément emballé par le début du premier titre « Darkness Whore ». Puis il y a eu cette montée en puissance avec ce refrain et là, ça a fait tilt et cela m’a donné l’envie d’aller plus loin. Au final, agréablement surpris, l’opus est très plaisant, il possède un côté mélodieux très chaleureux avec un bon rythme dans l’ensemble. Une belle réussite à découvrir.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 06.06.2020








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    27 juin 2020

    DEVICIOUS « Phase Three »

    DEVICIOUS
    « Phase Three »
    12 titres (54’36’’)
    Hard Rock – Allemagne – disponible, sorti le 17.04.2020
    METALAPOLIS RECORDS / GERMUSICA PROMOTION
    Vous n’allez pas me croire ! Je viens de faire une découverte hallucinante concernant les membres du groupe EDGUY qui se sont bien gardés de partager. Ils ont tous un enfant caché et je les ai retrouvés, la chance !! Ils officient tous les cinq dans le groupe allemand DEVICIOUS qui nous propose son troisième album « Phase Three ». C’est tout simplement du EDGUY mais en version hard rock mélodique avec la présence d’un clavier.
    Eh oui, le chanteur Antonio Calanna a vocalement beaucoup de similitude avec Tobias Samet (EDGUY, AVANTASIA). Musicalement, les tempos sont entraînants, les pré-refrains, les refrains, les chœurs et les mélodies donnent la pêche, l’envie de chanter avec eux, à tue-tête sans s’arrêter, toujours plus haut et toujours plus fort, dans la joie et la bonne humeur. DEVICIOUS arrive à vous associer personnellement à sa musique. Pas original vous me direz, ok, mais tellement bien interprété, que ce n’est que du bonheur tout de même !!! Et on en redemande sans problème et pourtant, c’est du hard rock et non du heavy metal, comme quoi quand c’est bien fait, on n’hésite pas. Les titres « Firefly », « Higher », « Our Song » et « Rising From A Thunder » deviendront des incontournables.
    « Unstoppable interlude » intro musicale est sans grand intérêt, une dizaine de secondes aurait suffi pour être incluse au titre « You Can’t Stop Now ». Le titre final « Bad Timing », un bonus, est une ballade au piano, le chant se veut plus envoûtant autour de belles combinaisons vocales, voilà qui conclut en finesse un opus de grande qualité.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 08.06.2020.









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    25 juin 2020

    WITCHES « The Fates »

    WITCHES
    « The Fates »
    9 titres (28’53’’)
    Thrash Death - France – disponible, sorti le 05.06.2020
    MIGHTY SPELL RECORDS / MALPERMESITA RECORDS
    Des groupes comme VADER, DESTRUCTION ou encore KREATOR, pour ne citer qu’eux, cela vous parle, alors WITCHES avec son nouvel album « The Fates », dans un style Thrash Death, devrait vous plaire sans hésitation. Des rythmiques et riffs typiquement thrash sur des tempos bruts comme sur « Inside » ou dynamiques et très musclés, comme on les aime, sur « We Are » avec en prime une mélodie de guitare, histoire de rentrer dans le vif du sujet et que l’on pourra apprécier tout au long de l’album.
    L’aspect death comme sur « Death In The Middle Ages » n’est pas délaissé, de même que des rythmiques classic death sur « Feared And Adored » avec un break lent limite inquiétant et qui bénéficiera de passages plus lourds comme sur « Inside » et « Last Wishes ». Et pas de souci, la brutalité sera de la partie avec les blasts ou des cadences death brutales comme sur « Off The Flesh »
    Deux titres présentent des différences. « Black From Sorrow » prend une autre orientation musicale en partant sur un black atmosphérique d’où l’intro dégageant une ambiance sombre lente où retentit la guitare aux sonorités aiguës, typiques au style, que l’on retrouvera sur un tempo plus endiablé et aussi avec les blasts. « Let Stones Fall » garde ce côté trash death tonique mais aura une prédominance heavy même dans le solo énergique.
    WITCHES propose toute de même un opus très énergique avec une bonne dose de brutalité sans excès où Sibylle Colin-Tocquaine, guitariste chanteuse, nous dévoile un chant death rugueux qui sublimera les titres de l’album et qui sera doublé sur « Death in The Middle Ages » avec quelques modulations plus thrash.
    MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / le 05.06.2020.








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    24 juin 2020

    KULT OF THE SKULL GOD « The Great Magini »

    KULT OF THE SKULL GOD
    « The Great Magini »
    11 titres (40’29’’)
    Hard Rock’n’Roll - Italie – disponible, sorti le 08.05.2020
    ROCKSHOTS RECORDS / ASHER MEDIA RELATIONS
    Amateurs et fans /de hard rock /rock’n’roll ou plus précisément de groupes comme Alice Cooper, BACKYARD BABIES ou THE ROLLING STONES qui sont les influences principales musicalement et même vocalement, un alliage des trois chanteurs que l’on retrouvera tout au long de l’album, « The Great Magini » de KULT OF THE SKULL GOD est fait pour vous.
    Et encore plus si vous avez passé une journée de merde ! Installez-vous confortablement dans votre fauteuil avec un bon verre de whisky et après, je laisse votre imagination faire le reste ….. Détendez-vous et maintenant que vous êtes prêt, vous pouvez découvrir l’opus, certes classique, mais bien ficelé et ça marche. Majoritairement dans un mi tempo et ça coule de source avec des refrains subtils et mélodiques auxquels vous ne pourrez pas résister, comme pour les excellents « Liar » qui vous donne la pêche mais aussi « Lions And Sheep » et « Bully ». Le titre « Judas Is My Priest », toujours dans le registre hard rock/rock’n’roll, sonnera différemment des autres titres avec, en plus, des chœurs mélodiques teintés par moments hardcore.
    Nous découvrirons le slow « Dead Heroes » et le titre « Vultures », plus rapide qu’une ballade mais moins qu’un mi tempo qui, passé les 3 minutes, change d’ambiance pour se traîner dans un doom atmosphérique plutôt chiant et dénaturant le titre. Quel dommage de terminer l’opus comme cela, mais bon, le trio a réalisé une belle galette très agréable à écouter qui passe partout même pour des personnes pas habituées à ce style musical. Laissez-vous aller !!!
    MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / le 30.05.2020.









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    23 juin 2020

    CHUGGER « Of Man And Machine »

    CHUGGER
    « Of Man And Machine »
    9 titres (34’10’’)
    Death Métal Mélodique Musclé – Suède – disponible, sorti le 24 avril 2020
    WORMHOLEDEATH
    CHUGGER, groupe suédois, nous propose leur nouvel album « Of Man And Machine » dans un registre de death metal musclé, où tout au long de l’album, on aura droit à de grosses rythmiques bien lourdes et écrasantes, qui le seront plus ou moins selon le tempo, mais toujours puissantes avec un côté mélodique inspiré à la IN FLAMES.
    Le titre d’ouverture « Turning Point » résume très bien l’album, qui est un vrai rouleau compresseur avec son côté lugubre très bien retranscrit que l’on retrouvera également sur « The Demons In Me » et en moins prononcé sur les autres titres. 
    Un peu de rythmiques martiales seront de la partie sur « Pigs To Slaughter », un passage à la AMON AMARTH agrémentera le titre juste avant le blast pour une mélodie influencée IN FLAMES de l’album « Whoracle ».
    Ne vous inquiétez pas, le bassiste n’est pas là pas pour faire de la figuration et il se fera entendre plus particulièrement sur « Flatline ». Le batteur viendra aussi mettre son grain de sel pour amplifier l’ensemble et ce n’est pas les quelques brèves apparitions de blast, dont il n’a guère besoin, qui l’empêcheront de nous démontrer son côté percutant tout au long des compositions.
    David Dahl, au chant guttural, aura de brefs passages plus profonds sur « Beg, Burn, Fear » mais surtout sur « Polaris » au refrain à deux voix avec la présence de Esben "Esse" Hansen, chanteur actuel de HATESPHERE.
    Quelques sonorités aiguës de guitare néo suivies d’un passage mélodieux sur « The Algorithm » avec un côté influencé metalcore qui sera beaucoup plus prononcé sur « Hollow Lies » qui débutera par une intro posée progressive mais trompeuse.
    Les passages plus lents et légèrement atmosphériques rappelleront une ambiance à la ARCH ENEMY sur « The Icarian fall ».
    Vous aurez compris, CHUGGER ne fait pas dans la dentelle et propose un album bien intense et musclé, comptant bien s’imposer dans ce milieu, avec un côté film d’horreur qui doit les inspirer. Je vous laisse découvrir le clip « Beg, Burn, Fear » qui devrait plaire aux amateurs de films d’horreur.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 30.05.2020.








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    18 juin 2020

    GOMORRA « Divine Judgement »

    GOMORRA
    « Divine Judgement »
    11 titres (42’40’’)
    Heavy Thrash Metal - Suisse - disponible, sorti le 10.04.2020
    NOBLE DEMON RECORDS / ALL NOIR
    GOMORRA, groupe de Heavy Thrash Metal, nous présente son premier album « Divine Judgement » qui débute avec une intro sobre, avant le lâcher de fauves sur le morceau « Gomorra », un début prometteur ! On se rendra vite compte que ce sera un album plutôt grand public du fait de la fluidité des titres toniques à l’exception de « Out Of Control » qui sera le plus calme avec son aspect très mélodieux. Le groupe a privilégié les solos heavy de qualité plus ou moins énergiques et effectivement, on retrouvera bien ce côté thrash à la tendance sobre et non agressive mais néanmoins des chœurs percutants, et pour n’en citer que deux, « The City Must Fall » et « Never Look Back ».
    On retrouvera tout au long de l’album des influences, plus présentes sur « Flames Of Death » au refrain entêtant, IRON MAIDEN pour les passages galopants, sans oublier un riff à la MEGADETH, rappelant « Holy Wars » présent sur ce titre. « Rapid Fire » de JUDAS PRIEST viendra titiller les oreilles sur « Angels Amongst Us ».
    Titre à la démarche plus lourde pour l’excellent « Children Of The Land » où s’inviteront ICED EARTH et JUDAS PRIEST sur le très bon refrain et en prêtant attentivement l’oreille, vous pourrez entendre un chant haut perché en fond façon « Cathedral Spires ».
    Le chanteur Jonas possède un timbre de voix légèrement grave qui se marie parfaitement avec la musique proposée, mais il est capable d’aller vers une voix gros thrash sur de brefs passages, comme sur le tonique « Cleansing Fire » et de monter dans les aigus sans problème dans ce titre et pour en citer un autre, « Brother We’re Damned » à l’intro superbement menée pour un titre explosif au solo démoniaque.
    Au final, GOMORRA nous propose un album remarquable, clair, net et précis, facile d’écoute et sans prise de risque et d’originalité. Dommage que le côté thrash soit un peu fébrile, on aurait préféré qu’il soit plus prononcé voire tranchant avec un peu plus de chant rugueux. Cela sera-t-il pour le futur album ? Malgré tout, cela reste un opus de grande qualité que l’on écoutera et réécoutera avec plaisir, peut-être moins pour les fans purs et durs de thrash qui resteront sans doute sur leur faim. En attendant la suite, on va tout de même se faire plaisir avec « Divine Judgement ».
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.05.2020.








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    13 juin 2020

    VOICES OF RUIN « Path To Immortality »

    VOICES OF RUIN
    « Path To Immortality »
    10 titres (45’50’’)
    Heavy Death Mélodique – USA - disponible, sorti le 15.05.2020.
    M-THEORY AUDIO / GRAND SOUNDS PR
    VOICES OF RUIN nous dévoilent leur album « Path To immortality » dans un style Heavy Death Metal Mélodique. Le titre intro « Other side » est très calme voire relaxant et pourtant ce qui suit, ce n’est pas de l’ambiant ou du doom, c’est dans un registre bien plus rythmé au chant Death guttural, sobre, ni agressif ni trop profond avec quelques connotations plus criardes qui collent parfaitement à la musique proposée.
    Musicalement et dans l’ensemble, l’album possède une bonne dynamique avec tout de même des accalmies, des guitares heavy metal sans aucun doute aux sonorités mélodieuses jusqu’aux solos qui seront toniques comme par exemple sur « Suffering Silence » ou « The Undoing ».
    On trouvera des titres comme « Carved Out », « I Am God » et « The Undoing » à prédominance très heavy  avec de bons tempos et quelques variantes de rythmes. « Path To Immortality » et « Suffering Silence » sont dans la continuité des caractéristiques des titres cités précédemment, à la différence d’une consonance bien plus death qui prendra place en rendant les titres encore plus percutants.
    Le titre instrumental « Into The Aether » est moins énervé que les autres titres, montée en puissance progressive, à la conclusion très apaisée.
    Nous découvrirons des passages aux côtés progressifs ayant et rappelant les caractéristiques du titre d’ouverture « Other Side ». Est-ce leur marque de fabrique ? En tout cas, indirectement, cela donnera une intensité plus grande et percutante aux passages death sur les titres « Reach Toward The Sky », « Everlong » et un côté heavy musclé sur « Whispers ».
    Un opus très agréable à l’écoute, dû à son côté mélodieux et à la fluidité des titres. Effectivement, rien de bien nouveau mais c’est bien ficelé et donc je suis preneur sans problème.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 07.06.2020.








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    9 juin 2020

    ASENBLUT « Die Wilde Jagd »

    ASENBLUT
    « Die Wilde Jagd »
    10 titres (52’01’’)
    Viking Death Metal – Allemagne – disponible, sorti le 29.05.2020
    AFM RECORDS
    Attention, Drakkar au loin ! Les vikings sont de retour et vont bientôt accoster ! Comment ça, déjà un nouvel album alors qu’ils ont tout juste fini leur tournée ! AMON AMARTH, c’est une vraie machine de guerre. Ouh là là !!! Doucement les gars, on va reprendre ! Oui, ce sont bien des vikings mais ceux-là ne viennent pas du Grand Nord, ils arrivent en voisins d’Allemagne. Eh oui, ASENBLUT, ce sont des vikings d’Outre-Rhin, comme quoi tout évolue de nos jours !
    « Die Wilde Jagd », le quatrième album d’ASENBLUT est dans un registre de Death Mélodique Vikings et ils risquent de faire parler d’eux et même, de faire de l’ombre à AMON AMARTH, compte-tenu de leur dernier album « Berzeker » plutôt réussi mais ayant parfois des avis mitigés du fait que le côté heavy ait pris le dessus sur le côté death, ce qui le rend moins burné !
    Musicalement, c’est un résumé de tous les albums de Vikings nordiques, car en s’inspirant de tous les éléments essentiels, ASENBLUT réalise un merveilleux condensé dans ce nouvel album. On retrouvera avec plaisir le côté Death Metal des premiers AMON AMARTH ainsi que les riffs et mélodies typiques qui se sont affinés au fil du temps, sans oublier des hymnes 100% Viking, comme « Seite an Seite » que je vous conseille d’écouter en premier et je vous laisse le soin de comparer avec le refrain de « Raise Your Horns » d’AMON AMARTH.
               
    Au final, vous allez me dire : « c’est de la copie, aucune originalité », effectivement, la copie est facile mais c’est beaucoup plus dur de la réussir et là, c’est chose faite avec brio car on s’y tromperait, même vocalement le chant de Tetzel von Asenblut  rappelle celui de Johan Hegg et je tiens donc à m’excuser pour ma vulgarité, mais là, faites pas chi..( !!!). Deux différences, tout d’abord, les solos plus prononcés mais aussi l’apparition d’un second chant Death qui appuiera le premier par moments comme sur « Irminsul ». Voilà une belle pépite que cet album, comme le dernier de LUTHARÖ et ce serait dommage de passer à côté car il n’y en aura peut-être pas pour tout le monde.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.05.2020.






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    DIE ANOTHER DAY « Wild Fire »

    DIE ANOTHER DAY
    « Wild Fire »
    6 titres (20’35’’)
    Metalcore inspiré – Canada – disponible, sorti le 10.04.2020
    DAD RECORDS / ASHER MEDIA RELATIONS
    « Wild Fire » premier EP pour DIE ANOTHER DAY est dans un style metalcore inspiré à l’intro « Ignite the flame » plutôt inquiétante malgré les sonorités et la narration.
    D’entrée de jeu, le titre mi tempo assez carré « Wildfire » nous fait penser à MUDVAYNE, un synthé qui apporte un côté lugubre, des chœurs hardcore plutôt classiques, un chant majoritairement metalcore mais qui viendra accompagner un chant clair et une surprise en fin de titre, un tempo plus énergique et intense avec un solo heavy dans la même lignée. 
    Une ambiance à la MUSHROOMHEAD, amplifiée par le synthé, pour « Razorblades » sur un mi tempo au chant metalcore et au refrain mélodique très mélancolique au chant clair influencé pop rock. Le titre terminera en douceur à la guitare sur une ambiance atmosphérique pour s’enchaîner avec « Green Eyes » plus rythmé avec un passage plus posé, le titre sonne plus heavy, plus mélodique musicalement et vocalement avec ce chant clair qui gagne un cran côté pop rock mais rendra le chant metalcore plus agressif.
    Un mélange de metalcore tonique avec un mélange de fusion façon CLAWFINGER, au refrain mélodique, cela vous tente. C’est ce qui vous attend sur « Fear the future ».
    « Poison IV » titre interprété dans un metalcore plus classique, refrain mélodique et ce côté pop rock pour finir toute en légèreté avec quelques notes au piano.
    Pour résumer, les petits gars de DIE ANOTHER DAY proposent un metalcore bien carré avec quelques touches d originalités comme ce côté pop rock musicalement et le chant clair, dans cette même influence, qui donne un côté décalé et un coup de fraîcheur à la fois. A découvrir sans hésitation.
    MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / le 28.05.2020.




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    6 juin 2020

    CHRONUS « Idols »

    CHRONUS
    « Idols »
    Cd promo 10 titres (35’32’’)
    Hard Rock – Suède – disponible, sorti le 22.04.2020
    LISTENABLE RECORDS
    Le premier titre « Mountains Of Madness », de l’album « Idols », reflète parfaitement ce que vous allez découvrir tout au long de l’écoute, à savoir un Heavy/Hard Rock. CHRONUS, c’est un mélange mélodieux, plus ou moins percutant, un mix de métal old-school et hard rock des années 70/80, une ambiance et l’inspiration à la GHOST. Le chant atypique de The Baron présente des tonalités vocales pouvant rappeler celles d’Ozzy Osbourne en forme et celles du chant clair du chanteur Chad Gray de MUDVAYNE.

    Tempo plus énergique sur « Heavy Is The Crown » et comme indiqué dans le titre, c’est celui à la consonance la plus heavy de l’album avec basse bien présente et solo clair et fluide.
    Longue intro martiale pour « Shepherd » au refrain mélodique entêtant et même approche musicale pour « Black Water » avec refrain également travaillé

    Curieusement, on sentira les RED HOT CHILI PEPPERS dans l’âme de « My Heart Is Longing For You » que ce soit au niveau de la guitare, surtout dans les passages aigus, dans le refrain mais aussi dans la conception.

    « Ghosts » ambiance plus légère mais beau jeu des guitares tout en finesse, le titre terminant magnifiquement sur un ton plus élevé.
    « Sun » titre musical qui me laisse dubitatif !
    « Pharos » intro à la batterie suivie de la guitare plaintive avant durcissement du propos et utilisation de chœurs dans une ambiance à la GHOST.

    « Memories » titre pour moi un peu curieux avec un aspect stoner qui s’ajoute en plus à leur heavy rock, ce qui donne un mélange à l’ambiance particulière mais qui ne laisse pas indifférent, surtout lorsque le titre monte en puissance.

    Intro à la guitare bien heavy au volume progressif pour « Idols » limite épique, pourtant teinté plus hard rock même dans le solo, un titre parfaitement mené qui démontre les grandes possibilités d’évolution du groupe.

    Ce jeune groupe de jeunes musiciens, The Baron au chant et guitare, Svante Furevi à la guitare, Olivier Delander à la basse et Adam Kapusta à la batterie, a su créer un monde musical bien particulier qui a retenu l’attention de Dirk Verbeuren, brillant batteur, actuellement avec MEGADETH qui, avec Hannah, managent le groupe et c’est une belle aventure pour CHRONUS qui débute.
    Un album qui apporte un certain coup de fraîcheur grâce aux mélanges réussis et qui change de ce que l’on peut entendre actuellement dans le genre. A découvrir et à suivre.
    MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.05.2020.




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