Heavy
Death Metal – Italie – disponible, sorti le 20.03.2020
REVALVE
RECORDS / GRAND SOUNDS PR
« The
Great Fall » est le nouvel opus du groupe de heavy death metal HELION
plutôt que death metal et je m’explique. Un opus au son très propre et non gras
caverneux et le manque de lourdeur aux niveaux des guitares, voilà pourquoi je
rajoute l’indicateur heavy en plus. Cela ne veut pas dire que c’est mauvais,
c’est juste le constat que j’ai fait après l’écoute. Maintenant à vous de voir
et de constater par vous-même.
Le
chant est rauque mais pas profond avec un bref aspect criard. L’ensemble des
compositions avec un côté technique indéniable sont relativement riches et
variées dans les tempos. On aura des blasts, de la double, des parties plus thrash,
des tempos plus lents mais puissants, des solos très heavy tout en essayant d’incorporer
un peu de mélodie et du coup, le titre d’ouverture « Legacy Of The
Serpent » résume parfaitement l’ensemble de l’album.
Plus
de brutalité et de blasts sur « The Aten Rises » sans dénaturer les
éléments de base cités avant. On trouvera aussi un instrumental à la fin
« Heliopolis : Dawn Of The New Age » bien réalisé car malgré l’absence
du chant, ce titre, contrairement parfois à l’habitude, ne paraîtra pas long et
ennuyeux.
Pour
terminer et concernant plusieurs titres de l’album dont l’instrumental, des
passages acoustiques, ce qui est la marque de fabrique du groupe. Sur
« Tales Of The Skytower » il y en aura un avec un changement d’ambiances
débutant avec des chœurs monastiques, une fin en douceur harmonieuse sur
« A Dormant Energy », et un début avec une montée en puissance
progressive sur « The Great Fall » avant le défouloir.
Maintenant,
c’est à vous de jouer et de découvrir l’album pour vous faire une idée.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.04.2020.
Death
/ Black metal sympho Neo-classic - USA – disponible, sorti le 10.04.2020
THE
ARTISAN AREA / MIND ERASER PR
Vous
avez un réveil difficile, vous n’êtes pas du matin, vous avez du mal à émerger,
j’ai le remède qu’il vous faut pour vous motiver et cela se nomme SYMBOLIK.
Leur
album « Emergence » un Death Metal diversifié à la fois brutal,
intense,
mélodieux,
aux solos néo-classic et dont l’écoute ne vous laissera pas indemne. Seuls, deux
titres vous laisseront un bref répit « Dirge Of All Creation »,
« When Eternity Collapsed » et la grande intro de 45 secondes
« In Servitude Of Silence » où l’ambiance inquiétante avec un clavier
qui l’amplifie, titre où l’intensité et la brutalité seront modérées.
Pour
mieux vous réveiller, une alternance de chant guttural death et criard typé
black métal et comme si cela ne suffisait pas, ils seront jumelés pour apporter
plus de puissance.
On
ajoutera de la brutalité avec un batteur à la forme olympique qui interprétera
un grand nombre de blasts et qui, malgré des passages moins intenses, ne l’empêchera
pas aussi de mouliner dur de la double et de nous le faire savoir.
Vous
aurez droit tout de même à un traitement de faveur et découvrirez du clavier et
samples subtils d’inspirations classique et symphonique qui viendront parfois
adoucir la brutalité mais surtout amplifier l’intensité et les mélodies. Les
guitares aux sonorités très heavy ainsi que les solos compléteront le tableau à
l’inspiration néoclassique de haute volée qui permettra d’harmoniser cet opus.
Brutalité,
intensité, néo-classic et mélodies, voilà les mots qui résument cet excellent
album et dont le titre « Invoking Oblivion » est le superbe exemple.
Si
avec tous cela vous êtes toujours dans gaz, c’est que vous avez passé l’arme à
gauche et que l’on ne peut plus rien faire pour vous !
Indus
Metal - Espagne – disponible, sorti le 13.03.2020
ART GATES RECORDS
Le
groupe Industrial Metal HASSWUT vient atomiser vos oreilles avec leur nouvel
album « Atomkrieg » qui serait plutôt dans le rythme et non dans le
bourrage de mou répétitif ou dans le dépressif suicidaire. Une multitude de
sonorités électro variées et subtiles sont mises en valeur, en évitant le
surdosage en devenant récurrentes. Le tout avec un chant en allemand qui se
prête à merveille sur ce genre de musique, ayant des similitudes rappelant
celui de Till Lindermann, Dero et René Anlauff. N’oublions pas les rythmiques
martiales plus ou moins prononcées que l’on découvrira tout au long de l’écoute.
« Der
Radioaktive Mann » donne le ton immédiatement, rythmé, frappé, voix forte
et puissante, claviers, électro, cela donne envie de se bouger et d’entrer dans
le troisième l’album du groupe et la suite donnera raison.
Certaines
influences se font ressentir. « Atomkrieg » et « Angstlos » (le
titre le plus lent de l’opus) nous rappelleront le début de RAMMSTEIN qui est
sans doute une de leurs influences principales. Mais OOMPH! sera aussi de la partie
sur les titres « Vorwärts » et « Der Weg » sans oublier HELDMASCHINE,
le petit dernier pour la route sur « Scheisse ».
Contrairement
à d’autres groupes qui terminent l’album avec un titre plus calme, HASSWUT a
décidé de faire autrement et de finir par le titre le plus brutal
« Dreck », histoire de vous mettre le coup de grâce.
Un
album plaisant et tonique avec tout de même de brefs passages plus calmes, accentuant
ainsi l’énergie des titres, tout ceci me permet d’affirmer que ce nouvel album
trouvera sans problème une place dans votre discothèque.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 17.04.2020.
ZEISTENCROIX,avec son album « Gen.Z » nous propose
majoritairement de l’indus metal où l’influence d’un Marylin Manson se fera
sentir, en moins agressif, sur les titres « Wake Up » avec un côté
atmo doom ,« Dub » plus mi tempo avecdes sonorités électro plus présentes et « Blame » un bref
instant calme avant que le titre s’emballe, tonique avec quelques touches de
brutalités même dans le chant plutôt varié sans oublier les sonorités électro
qui boostent l’ensemble, un vrai titre indus rythmé et percutant.
« Boom »
quelques touches à la STATIC-X, mi tempo, plutôt saccadé qui ne décollera pas
et des touches électro inquiétantes.
« Sick »
rythmé, percutant qui doit déménager en concert, un chant original alternant,
d’une part, celui d’Abbath ex IMMORTAL, asthmatique à bout de souffle (que l’on
retrouvera aussi sur le titre « Fallen Prophet »)et d’autre part, l’autre nous rappelant celui
d’UDO, avec rythmique très métal et sonorités électro parfaitement dosées.
« Myself »
est lent au chant suave avec des sonorités électro, titre proche d’un
doom/goth.
« Kanji »
relativement lent avec un côté plus goth rock lors de passages plus percutants
qui seront néanmoins guère plus rapides.
« Mr.
K » pas de folie non plus, dans la lignée de « Myself » avec
une ambiance atmosphérique très présente.
«
Fallen Prophet » ne décollera pas non plus, mais c’est le titre avec la rythmique
la plus lourde, un son électro un peu diffèrent et légèrement symphonique.
« Naked »
intro pas déplaisante électro, batterie où l’on sent au moins le mi-tempo pour
une montée en puissance tranquille, au refrain plutôt mélodique et compte tenu
des passages plus calmes, ce titre sonne plus comme de l’électro goth rock
assez bien fait avec une voix claire mais ample.
« Far
Away » titre acoustique lent, à voix mélancolique, tirant sur l’atmosphérique
en final.
Pour
ceux qui apprécient l’indus metal apaisé, moins rentre-dedans, cet album ne devrait
pas vous laisser indifférent. Cependant, pour les autres qui préfèrent que ça
tape, comme moi, seules deux belles réussites vous satisferont,
« Sick » et « Blame », mais rien ne vous empêche de prêter
l’oreille sur l’ensemble de l’opus.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 14.04.2020.
PROPHETS
OF THE APOCALYPSE, se résume à Pete Serro, l’unique membre, qui a écrit,
composé et interprété la totalité de son album « Threshold Of War »,
dans un genre principalement axé Thrash avec colorations, Death, Black et
Heavy.
Bon,
comment dire, il y a deux soucis sur cet opus, d’une part, les solos, certes
très travaillés et recherchés, mais trop en avant qui étouffent les instruments
et d’autre part, le chant également trop en avant. Le chanteur semble découvrir
les mots les uns après les autres, du coup les parties vocales, qui oscillent
tout le long de l’album entre le thrash, death et black, manquent cruellement
de fluidité. Tout ceci plombe les compositions, comme pour le groupe SPACES
PARASITES où il y avait aussi un problème de chant.
Je
ne vous en dirai rien, sur « Ashes » le premier titre de l’opus. Je
vous laisse donc l’écouter car il résume parfaitement l’album et de ce qui vous
attend pour la suite.
« Maze
Of Doom », à l’intro et la fin très influencées BLACK SABBATH, comporte
des passages doom, heavy rythmé, une partie bien lourde death et un solo sorti
de l’imagination torturée de l’artiste. Pete montre des dispositions musicales
innées à s’adapter à tous styles et rythmes.
« Burn
The Dead » sera plus influencé par une ambiance et un style Heavy black
d’un bel effet, ponctué par un solo angoissant mais très solide techniquement
qui déboule sur une rythmique excitée devenant par la suite plus secrète.
« Shield
Maiden » brutal d’entrée est inspiré death metal old school, avec une
sonorité de la guitare aiguë, une basse lourde, un enchevêtrement de sons et de
notes d’une complexité étonnante résultant de prouesses techniques.
« Trophies
Of War » intro lente mélancolique à voix feutrée avant un tempo plus
nerveux le tout dans une ambiance black, avec solo en deux temps.
« Dead
Winter Night » beau début heavy bien rythmé, un chant déclamé et un solo
explosif sur grosse basse.
« Ancient
Wars » instrumental associant brutal, énergie, lourdeur, ce que gère
parfaitement Pete Serro, maîtrisant tous ses instruments pour les amener dans
les contrées les plus sauvages.
« Never
Retreat Never Surrender » est un alliage entre le thrash metal rythmé et
le death metal lourd, avec batterie infernale, modulation dans les tonalités
vocales aux envolées plus extrêmes.
« Hierarchy
Of Terror », le lourd et énorme « Crush Thy Enemy » une
véritable tuerie et « Skype Ablaze » avec son final apocalyptique, sont
trois titres intenses de thrash metal rythmé pur-sang, avec une pointe de death
metal. Ce ne sera que du bonheur pour ceux et celles qui aiment le direct, le
corrosif et le « sans fioriture ».
On
ne ressort pas indemne de cette écoute qui demande quelques instants pour se
remettre. Au final, on félicite Pete Serro, pour sa haute performance et pour
nous faire partager son univers musical thrash metal varié et inspiré, malgré
quelques bémols précisés auparavant. Un album d’une puissance exacerbée qu’il
vous faut écouter, car surprenant et malgré tout bien prenant, très
prenant !!!
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 14.04.2020
Heavy
Metal Mélodique – Espagne – disponible, sorti le 13.03.2020
ART GATES RECORDS
Le
groupe créé courant 2015 par le chanteur Iñaki Lazcano (AIRLESS) et le
guitariste David Villareal (BLACK ROCK) se complétera du bassiste Miguel Manjón
et du batteur Pako Martinez, tous deux également venant d’AIRLESS.
Sur
ce deuxième album, le heavy mélodique est à l’honneur, la musique du groupe
incorporant de nombreuses influences de ce style aux multiples facettes et aux
nombreux groupes de référence.
On
est immédiatement dans le ton avec « Frozen Seas » qui débute
chaleureusement avec ce titre plaisant au bon solo, une belle entrée en
matière, avec une voix que l’on semble reconnaître sans pouvoir y mettre un
nom !! Dans une inspiration STRATOVARIUS, on remarquera « Back To The
Light » et « Forevermore » pour son intro à la guitare solo bien
typée. Gros son pour « One More Day », un beau titre heavy avec un
chant différent, plus personnel, bien en place. Au bout de quatre titres, on
remarquera que l’ambiance est lourde sur tous ces titres, que la section
rythmique est pesante et cela se confirmera par la suite pour les autres
titres. « The Showdown » au riff énergique qui aurait très bien collé
pour un titre death mélodique, est particulièrement rentre-dedans avec un
superbe solo, le titre heavy par excellence. « Requiem » voit la
présence de Timo Tolki au solo, sur un titre qui démarre lourdement, vraiment
la marque de fabrique du groupe.
Il
ne manque pas grand-chose au groupe pour être parmi les meilleurs du genre qui
comptent tant de sorties qui se laissent écouter avec plaisir mais dont on
oublie vite la musique. Il manque cette petite étincelle, ce petit plus
mélodique qui fait que la chanson reste en tête, ce riff avec solo qui vous
fait tressaillir dès les premières notes. Il faut attendre le neuvième titre
pour avoir ce début de sensation. En effet « Crash And Burn » avec
son ambiance EDGUY et ses superbes guitares est le titre qui se dégagerait le
plus de cet ensemble qui passe bien, certes, mais qui reste prévisible, non
dénué de très bonnes choses mais que l’on entend très souvent.
Le
groupe, en maintenant son approche lourde, qu’il maîtrise parfaitement, devrait
se consacrer à trouver la mélodie qui tue, le solo qui explose car ces deux
éléments associés à ce qu’il présente dans ce nouvel album, le résultat devrait
les faire pointer au-dessus de la foule des très bons groupes de heavy
mélodique. Et pourquoi ne pas essayer, pour quelques titres à venir, un chant
en espagnol, langue qui colle parfaitement au style et qui le rend plus coloré.
Mais ce n’est que mon avis ! Ne vous privez pas de cet album, à la très
belle pochette, qui mérite que l’on s’y intéresse, car il y a du bon qui doit être
apprécié à sa juste valeur.
Heavy
Metal Mélodique Magistral - Bulgarie / Allemagne – disponible, sorti le
20.03.2020
PRIDE
& JOY MUSIC / GERMUSICA PROMOTION
C’est
en 2010 que la chanteuse, originaire de Bulgarie, Ani Lozanova et son
partenaire musical, le batteur Konstantin Dinev (Kossy D.) débutent avec un
premier album « Miracle » en 2011. En 2012, Ani Lo. rejoint
l’Allemagne et Kossy D. les USA.
En
2018, le deuxième album débute dans le studio de San Diego de Kossy D. Les 12
titres sont composés par Jens Faber (DAWN OF DESTINITY depuis 2005, groupe
allemand de Power Metal) qui, sur cet album, brille à la guitare, basse,
claviers, voix claire et death. On trouvera naturellement sur ces 12 titres la
touche du groupe de Jens Faber mais ce n’est pas qu’une simple copie, ce qui
rend un intérêt certain permettant d’apprécier les talents de compositeur du
multi instrumentiste hors de ses « habitudes musicales ».
La
musique proposée sur cet album est Heavy Metal dans l’âme, très teinté
mélodique avec des aspects symphoniques et speed sur lesquels la voix
magnifique de la chanteuse aux possibilités multiples, croise la voix de Jens,
mais aussi de trois invités, sur quatre titres, pour des échanges et duos bien
menés.
Lachezar
Stefanov (qui a joué avec le groupe bulgare INSPELL, le mari d’Ani Lo.),
intervient à la voix black sur les passages plus rythmés de
« Bleed », très mélodique, rappelant les grands groupes mélodiques
dont SONATA ARCTICA avec de splendides passages sympho. Michael Thionville
(VOODOMA depuis 2002, groupe allemand de Heavy Metal Mélodique) se dévoile sur
« Fly With Me », la power ballade qui s’envole vocalement quand les
voix s’expriment sur le rythme s’accélérant, un grand moment sans mièvrerie, du
Heavy Metal majestueux !
Eric
Dow (HELLSOTT depuis 2010, groupe US de Folk Death Metal) place sa voix sur
l’épique et prenant « Don’t Leave » mais aussi sur le speed « My
Misery » avec la voix, cette fois, orientée black (alors qu’elle est plus
Death avec son groupe), titre sur lequel elle se mêle judicieusement à la voix
lyrique d’Ani Lo.
Tout
cet album est bien plaisant et magnifiquement composé et orchestré, mais ce qui
fait qu’il est au-dessus de cette très bonne première impression, c’est-à-dire
incontournable et superbement puissant, est dû à la voix exceptionnelle de la
chanteuse. Voix claire extrêmement puissante allant du superbe grave
(« The Letter », « End Up In Sorrow ») aux tonalités les
plus aiguës sans défaillance (« Break My Chains », « A Time
Called Forever ») tout en passant par l’aspect lyrique d’une belle ampleur
(« My Misery », « Walk Alone » avec piano, un moment de
poésie de haute volée, avec superbe relance). La chanteuse rayonne sur tous les
titres avec parfois, tous les aspects de cette voix sur le même titre, sans
défaillir.
On
n’oubliera pas la puissance de la voix, liée aux talents du compositeur pour de
grands moments aussi, tels que « Back To You », « Cold
Death » et « Feel Inside » le titre le plus intimiste à la
superbe mélodie. Que tout cela est bien fait et superbement orchestré !
Des
titres phares sont fédérateurs dès la première écoute comme l’énorme « Break
My Chains » aux riffs lourds, gros solo et refrain mélodique à la KAMELOT,
« End Up In Sorrow » épique et mélodique, guitares excellemment
lourdes avec passages sympho et Ani Lo. dans toute sa diversité vocale
impressionnante et « The Letter » aux riffs et rythmes soutenus, voix
profonde, imposante et refrain hautement mélodique. Ces trois titres sont des
monuments.
Une
réelle découverte qu’Ani Lo au chant impressionnant. Alliée au talent du
compositeur/musicien, Jens Faber, rien d’étonnant que cela ne soit pas
détonnant. Un album abouti, indispensable que je vous invite à écouter pour
vous imprégner de tant de qualités réunies.
Le
Nu Metal Thrash est le style dans lequel joue MALICIOUS INC., composé de 5
musiciens, qui nous propose cet EP « Red Flag » de 5 titres
influencés par les débuts de MACHINE HEAD (MH) pour son côté thrash que l’on
retrouvera tout au fil de l’album ainsi qu’un chant thrash aux quelques
intonations nous rappelant celles de Robb Flynn.
Vous
aurez compris, le Nu Metal Thrash, on aime ou pas avec ce mi tempo qui aurait
tendance à être plutôt lent que rapide.
« Master
& Mutt » mi tempo thrash classique dans le genre qui se transformera
en tempo plus lent et lourd sur une narration pour terminer plus en puissance
avec une double pédale qui moulinera.
« L.A.C.F.T.T.W. »
tempo lent façon MUSHROOMHEAD et mi tempo seront de rigueur, cependant le titre
prendra de l’ampleur et gagnera en puissance lorsque la rythmique sera associée
à la double pédale et le titre se terminera par une infime partie thrash
brutal.
« Honesty »
après une intro batterie/basse brève, le titre est orienté mi tempo Nu Metal et
on retrouvera l’influence MH lors des montées en puissance.
« Red
Flag » titre plus frappé, rythmique lourde saccadée, chant rageur avec
solo en arrière, passages plus lents mais lourds avec batterie ronronnant,
quelques couinements aigus de guitare propres à MH.
« Wintered
Trees » est surprenant. Musique d’ambiance atmo à TERRA FIRMA commençant
simplement à la guitare et chant, puis montée progressive en puissance aux
grosses guitares et retour au début pour la même progression, avec voix feutrée
puis plaintive, un beau solo très heavy et mélodique s’accéléra magnifiquement
pour revenir et conclure sur l’ambiance du début.
Un
opus Nu Metal Thrash musicalement abouti dans l’ensemble. Le groupe devrait
s’inspirer des titres « Master & Mutt », « L.A.C.F.T.T.W. »
et de l’excellent « Wintered Trees », qui diffèrent des autres, pour
composer leur futur opus.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 07.04.2020.
Thrash
/ Death / Metalcore – Japon – disponible, sortie le 24.06.2019
SLIPTRICK RECORDS / GRAND
SOUNDS PR
SURVIVE
groupe japonais de thrash death metalcore, formé en 1998, nous présente son 7ème
album « Immortal Warriors ».
Un
chant thrash couvrira l’album avec tout de même des consonances plus death
comme sur le titre énervé et musclé « Wither My Dying Blood » qui verra
s’incorporer un passage atmosphérique plus détendu aux claviers, un chant clair
se faisant remarquer sur ce titre.
Un
chant plus criard, plus discret, viendra doubler ou renforcer le chant initial
comme sur « Wrath » fortement inspiré par les deux premiers albums de SOILWORK,
que du bonheur !
« Degenerate »
donne de suite le ton, un batteur qui se fera un réel plaisir de mitrailler la
double pédale, le tout sur une musique très death metal avec des passages plus
rapides et lourds.
Les
fans de guitare et de solo assez mélodiques seront comblés car chaque titre de
l’album en comporte, des plus lents, inspirés ARCH ENEMY sur « Killing
Field » ou plus énergiques et excellents sur « Immortal
Warriors ».
Une
exception « Tears Of The Victims », inspiré VADER, agressif et lourd avec
début du refrain en voix claire à la SOTD du plus bel effet, titre sur lequel on
aura un changement de rythme pour une partie lente et oppressante dans la fibre
néo métal avec un semblant de solo bizarre à grands coups de distorsion.
« Killing
Field » démarre plutôt lentement death mais tournera au black lors des
passages plus brutaux avec un léger adoucissement après le solo par l’ajout d’un
clavier.
« Programmed
Slaves » présente une bonne cadence thrash qui sera mélangée à des
passages à la sonorité black.
TRIVIUM
sera de la partie sur les refrains mélodiques de « Immortal
Warriors » associant voix claire et death, titre plutôt heavy à la
présence mélodique suivi d’un passage plus rapide thrash avec solo énorme et
curieusement, au moment de la rupture du rythme pour une partie acoustique, le
chant clair nous rappellera, un bref instant, 5FDP. Quelle puissance dans ce
titre !!!
« Obey
Your Own Army Corps » inspiré death trash, envoie aussi du lourd.
On
découvrira une orchestration très présente aux claviers et fortement inspirée
des groupes de black symphonique sur « Control The Darkness » où le chant
clair est envoûtant et « Blood And Sacrifice » plus rythmé avec un
excellent travail là aussi sur les différentes voix.
Le
dernier titre « Master Of Puppets » est une reprise de METALLICA,
fidèle à l’original, même pour le chant, on s’y tromperait.
Un
album certes classique mais superbement conçu et varié, qui a tout à fait sa
place et qui mérite d’être mis plus dans la lumière. Essayez de suite le titre
éponyme pour découvrir, énergie, force, combinaisons musicales et vocales, le
tout exécuté par des musiciens talentueux du pays du soleil levant qui
atteignent avec cet album le zénith.
MONKEYMETAL
alias Troll / ODYMETAL / le 06.04.2020
Hardcore
– France – disponible, sorti en mars 2020
INDEPENDANT
Après
un EP en 2015 et un second en 2016, STRIDE AGAINST LIES tire sa révérence en septembre
2018. Suite à un changement de line up et d’orientation musicale, l’aventure se
poursuit sous le patronyme GET REAL. Une nouvelle étape est franchie grâce au présent
EP « Rise » fraîchement sorti. A travers ce dernier, le quintet
français d’Albi va à l’essentiel sans temps mort. Le groupe évolue dans un
hardcore old school comprenant tous les ingrédients propres à ce style. A
l’édifice, il convient d’ajouter le recours à des riffs lourds ainsi qu’à des teintes
métal. Durant l’écoute, on notera que « Just For The Best » se montre plus
entraînant. Des approches death mélodique ressortent sur « Reborn » qui ne
laisse que peu de répit. Le propos se complexifie via le musclé « Blood
On The Floor » doté d’une seconde partie moins énervée et le plus sombre « A
Step To Go ». Avec les deux morceaux mentionnés ci-avant, il est
indéniable que le groupe a encore des cartes à jouer. Par le biais de son
premier EP « Rise », GET REAL intéressera sans aucun problème les amateurs
du genre.
Hardcore
– Belgique – disponible, sorti le 03.03.2020
SLIPTRICK
RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Hardcore /metalcore,
voilà le style dans lequel OUR HATE évolue et que vous pourrez découvrir à l’écoute
de leur EP « Defiled By Evil ».
« Speak
To Me » se caractérise par des rythmiques death metal sur un tempo lent,
chant deathcore et refrains mélodiques au chant clair, un bref passage speed thrash
enchaîne sur des rythmiques death plus lourdes.
« Defiled
By Evil » avec solo et « Punisher » avec chœurs et refrain
mélodique, sont deux titres très inspirés hardcore, sans hésiter à la PRO PAIN,
que ce soit musicalement et vocalement, pas de détails, droit au but, rythmique
bien énervée et tempo énergique, on y va, on défonce tout sur le passage !
Le chant rappelle énormément celui de Gary Meskil, ce qui colle parfaitement à
la puissante musique distillée.
Des
chœurs hardcore viendront enrichir « Together As One » qui aura une
orientation plus metalcore, aux rythmiques plus saccadées mais restant
énergiques et le chant à la sonorité plus death de Jacob Camara du groupe espagnol
VENDETTA FM sur une partie du titre donne une association réussie.
« Remorse
Of A Serialkiller » est tout en rythme metalcore avec chœurs hardcore. Après
la cassure, la rythmique deviendra death et lourde sur laquelle un solo sera
posé, tempos lents jusqu’à la fin.
Pas
de souci, aucun risque de s’endormir. N’hésitez pas à prêter une oreille afin
de faire votre propre opinion.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 03.04.2020.
Power
Metal Prog – Canada – disponible, sorti le 21.01.2020
SLIPTRICK
RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Premier
album en provenance du CANADA de ce groupe composé de quatre musiciens. On trouvera
tout au long de l’album, un Power Métal teinté prog, varié, d’une belle
musicalité sans temps mort et superbement interprété.
« Guillotine »
gros riff, chant clair sur ambiance générale HOLY TIDE, break avec violoncelle
introduisant long solo et sonorités électro, voilà une entrée en matière
réussie.
Sur
« Snakebouquet » on découvre la voix puissante et théâtrale d’Evgeniy
Zayarny ainsi qu’une énorme batterie tout au long du titre.
Piano
en intro sur « Zero » belle ambiance ARENA au chant plein d’émotions et solo
d’une belle prestance.
« Hiraeth »
excellent gros riff d’entrée dans sonorité ORDEN OGAN avec un chant encore
différent, solennel, soutenu par un joli jeu de guitares tout en finesse, un
break avec bruitage pour un solo planant reprenant la mélodie.
« Blood
& Gold » piano, guitare acoustique et solo avec voix montant dans les
notes aiguës, là aussi belle performance du chanteur, une semi ballade
envoûtante au solo limpide.
« Juliet »
ambiance Goth avec voix plus profonde théâtrale, rythmé, synthé en arrière avec
en deuxième voix, Daniel Louden (du groupe de goth metal BENEVOLENT LIKE
QUIETUS).
« All
Is Violence », guitare solo plaintive en arrière, le chanteur se lâche,
c’est le titre le plus agressif dans sa seconde partie.
« Wing
Of The Crow » intro acoustique, voix féminine, Kobra Paige,
chanteuse/piano de KOBRA AND THE LOTUS, gros riff heavy, vocalises à deux, voix
grave du chanteur parlée, voix féminine et claire masculine sur gros son, le
tout en puissance pour un titre mémorable.
Premier
album réussi d’une réelle puissance qui positionne immédiatement le groupe dans
ceux qu’il convient de suivre, car la qualité est bien présente et tout est
déjà en place pour offrir une suite. Alors, ne vous privez pas de cet album
pour apporter votre pierre à l’édifice, car l’aventure ne fait que commencer.