12 juillet 2016

MAHESTRYA « The Undying Thing »



MAHESTRYA
« The Undying Thing »
Cd 9 titres (38’26’’)
Auto Production / M & O MUSIC / M & O OFFICE
Progressive Modern Metal – France – disponible
Lisibilité du livret 8 pages avec photo : bonne.

« Ausi imprévisible qu’inclassable, l’univers musical de MAHESTRYA » oscille entre djent et death metal aux sonorités progressives, prenant comme référence des formations telles que GOJIRA, TEXTURES, HACRIDE ou MESHUGGAH. Tour à tour violent et mélodique, sombre et lumineux (…) » sont les termes employés dans la biographie officielle du groupe français au sujet de son présent premier effort studio. Ces quelques mots illustrent pertinemment ce qui vous attend tout au long de « The Undying Thing », un album qui se dévoile au fur et à mesure du temps. En d’autres termes, le quintet vous emmène dans un progressive modern metal soutenu par un chant hurlé, le tout étant agrémenté de quelques claviers. Par ailleurs, l’ensemble comporte d’un côté trois instrumentaux paisibles, les deux premiers étant assez courts. Il y a l’ouverture « Beneath The Surface », l’acoustique « The Call » placé en plein milieu du track listing et « Laments Of Sirens » qui clôture la marche. Notez que ce dernier ne met en scène seulement que des claviers ainsi que des samples. Concernant les six compositions restantes dotées de paroles, les festivités débutent avec « Amnesia » qui vous aspire littéralement dans l’univers de MAHESTRYA. Sur ce morceau, on notera un intéressant passage à trois voix dont une claire. Dommage que cette idée n’ait pas été davantage exploitée, il faudrait y songer pour l’avenir. Avec « Infected Souls » au final ténébreux, relevez l’opposition entre les approches sludge et celles plus mélodiques dans sa première partie. Les claviers apportent une certaine noirceur sur « Dissenssion » qui augmentera le rythme dans sa seconde partie. Via la longue phase centrale de « Breath From Abyss », le tapping est à l’honneur. Par le biais de « Lost Odyssey » plus mélodique, des apports acoustiques et aériens entrent en scène. Quant à « The Cursed Shepperd », il apparaît comme le plus complexe et le parfait résumé du savoir faire de la formation. Fort d’un premier album solide et ne cherchant pas la facilité, MAHESTRYA suscite positivement l’attention pour l’avenir.
Eagle / ODYMETAL /06.07.2016.



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