MAHESTRYA
« The Undying Thing »
Cd 9 titres (38’26’’)
Auto Production / M & O MUSIC / M
& O OFFICE
Progressive Modern Metal – France – disponible
Lisibilité
du livret 8 pages avec photo : bonne.
« Ausi imprévisible qu’inclassable, l’univers musical de
MAHESTRYA » oscille entre djent et death metal aux sonorités progressives,
prenant comme référence des formations telles que GOJIRA, TEXTURES, HACRIDE ou
MESHUGGAH. Tour à tour violent et mélodique, sombre et lumineux (…) » sont
les termes employés dans la biographie officielle du groupe français au sujet
de son présent premier effort studio. Ces quelques mots illustrent pertinemment
ce qui vous attend tout au long de « The Undying Thing », un album qui se
dévoile au fur et à mesure du temps. En d’autres termes, le quintet vous emmène
dans un progressive modern metal soutenu par un chant hurlé, le tout étant
agrémenté de quelques claviers. Par ailleurs, l’ensemble comporte d’un côté trois
instrumentaux paisibles, les deux premiers étant assez courts. Il y a
l’ouverture « Beneath The Surface », l’acoustique « The Call » placé en plein
milieu du track listing et « Laments Of Sirens » qui clôture la marche. Notez
que ce dernier ne met en scène seulement que des claviers ainsi que des
samples. Concernant les six compositions restantes dotées de paroles, les
festivités débutent avec « Amnesia » qui vous aspire littéralement dans
l’univers de MAHESTRYA. Sur ce morceau, on notera un intéressant passage à trois
voix dont une claire. Dommage que cette idée n’ait pas été davantage exploitée,
il faudrait y songer pour l’avenir. Avec « Infected Souls » au final ténébreux,
relevez l’opposition entre les approches sludge et celles plus mélodiques dans
sa première partie. Les claviers apportent une certaine noirceur sur «
Dissenssion » qui augmentera le rythme dans sa seconde partie. Via la longue
phase centrale de « Breath From Abyss », le tapping est à l’honneur. Par le
biais de « Lost Odyssey » plus mélodique, des apports acoustiques et aériens
entrent en scène. Quant à « The Cursed Shepperd », il apparaît comme le plus
complexe et le parfait résumé du savoir faire de la formation. Fort d’un
premier album solide et ne cherchant pas la facilité, MAHESTRYA suscite positivement
l’attention pour l’avenir.
Eagle
/ ODYMETAL /06.07.2016.
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