31 octobre 2020

SPEED ROCK MACHINE « Playing Rock’N’Roll »

SPEED ROCK MACHINE
« Playing Rock’N’Roll »
EP. Cd promo 5 titres (18’38’’)
Hard / Rock’N’Roll – France – disponible, sorti le 23.10.2020
M&O MUSIC / M & O OFFICE
Fort d’une expérience de 10 ans de scène, ce nouvel EP vient concrétiser la passion du hard rock’n’roll des quatre musiciens qui mettent toute leur énergie et passion dans ces 5 titres fédérateurs et festifs. Le chant majoritairement en français bénéficie de l’excellente diction de J.PA Makarian, guitariste, compositeur et parolier, sa voix claire s’intégrant parfaitement à la musique. 
Début de l’EP par « Dans Mes Veines » qui donne immédiatement l’orientation musicale d’où ressort l’aura des frères Young, riff appuyé, voix forte bien en place, la musicalité de l’ensemble est parfaite comme les guitares avec un solo explosif AC/DCien, remarquable. 
« Désir » nous fait taper du pied, hard rock rythmé aux belles guitares, mélodique et solo dynamique d’harmonica par J.PA qui fait du bien, une belle fluidité générale pour un titre jouissif, ce qui est confirmé par le parolier. 
« Suicide Girl » présente une belle intro et un beau solo sur lesquels Phil The Riff, guitariste et compositeur, démontre ses grandes possibilités. Le refrain en anglais avec chœurs sonnant à la KISS donne une belle coloration. 
« Playing Rock’N’Roll » et cela, le groupe sait le faire parfaitement, présente un beau jeu de guitares, excellent solo, un refrain mélodique en anglais avec chœurs et J.PA se lâchant un peu plus, même à cappella, un titre taillé pour la scène, qui fait danser et travailler les cervicales. 
« Cette Fille » débute speed avec harmonica, devient plus saccadé mais sur un bon rythme, le refrain est ravageur avec ses chœurs, un break plus calme avant relance, mais cela reste parfaitement lié, fluide et prenant. 
Cet EP avec 5 titres tous parfaits, démontre une belle cohésion musicale et n’oublions pas Solcarelus à la basse et Floo Ryhan à la batterie qui posent la base bien solide de ce hard rock’n’roll. Bravo les artistes, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu du vrai hard rock’n’roll joué avec autant de passion et qui fait tant de bien. Vous pouvez écouter cet EP sans modération. Un groupe à supporter et à suivre impérativement, et qu’on se le dise !!! 
Cerbadd / ODYMETAL / le 31.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Beginning of the EP by « Dans Mes Veines » which immediately gives the musical orientation from which emerges the aura of the Young brothers, riff pressed, strong voice well in place the musicality of the whole is perfect, like guitars with an explosive solo in the AC/DC style, remarkable. 

…/… 

This EP with 5 tracks all perfect, shows a nice musical cohesion and let’s not forget Solcarelus on bass and Floo Ryhan on drums that lay the solid foundation of this hard rock’n’roll. Bravo the artists ! It’s been a long time since we had not heard real hard rock’n’roll played with so much passion and that does so much good. You can listen to this EP without moderation. A group to support and to follow imperatively, and let us say it !!! 
Cerbadd / ODYMETAL / October 31th 2020.


SIX FEET UNDER « Nightmares Of The Decomposed »

SIX FEET UNDER
« Nightmares Of The Decomposed »
12 titres (43’57’’)
Heavy Death Metal – USA – disponible, sorti le 02.10.2020
METAL BLADE RECORDS / REPLICA PROMOTION
Déjà plus de 25 années de carrière, voici le 17ème et nouvel album « Nightmares Of The Decomposed » de SIX FEET UNDER, avec l’unique membre d’origine et fondateur, le chanteur à la voix d’ogre fatigué, j’ai nommé Chris Barnes, toujours musicalement dans un registre death metal. Quoique ! 

Après l’écoute de l’opus, on sent du changement dans l’ensemble. Je m’explique. Tout d’abord, les growls de Chris ont moins de profondeur mais également moins de hargne comme son second chant de canard étranglé. 
Ensuite, la sonorité et l’ambiance sont différentes, c’est moins brut et moins caverneux et cela devient plus propre et plus heavy. 
Musicalement, la base Death metal est toujours présente mais c’est l’âme en elle-même qui s’est dissipée pour devenir du Heavy Death Metal avec quelques apparitions brèves plus mélodiques. Non, non, je vous assure que ce n’est pas une mauvaise blague, mais la réalité. 
Rien que les solos qui, dans l’ensemble, sonneront 100% Heavy, auront une tendance mélodique, tout comme les titres « Labyrinth Of Insanity » avec ses deux solos, « Self Imposed Death Sentence », « Drink Blood Get High » au gros riff et le très lourd, avec basse bien présente « Blood Of The Zombie » qui sont les plus marqués par ce nouvel aspect. 
Les titres avec le tempo le plus posé sont « Zodiac » au solo plus hard rock, le curieux « Migraine » qui dévoilera un côté stoner et « The Noose » qui sera dans la veine du death metal old school. 
Le titre d’ouverture « Amputator » et celui qui conclut l’opus « Without Your Life » seront les plus énervés, directs et rentre-dedans. Quant aux autres, vous aurez compris, ils oscilleront dans des tempos variable sans être lents ni excités. 
Au final, un opus plus heavy, plus facile à écouter mais qui risque de ne pas faire l’unanimité auprès du fan, pur et dur, de SIX FEET UNDER ainsi que ceux de death metal. Par contre, si on assimile la voix, cet album peut faire gagner d’autres fans qui découvriraient le groupe. Votre opinion sera faite après écoute. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 31.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Musically the base Death Metal is still present but it is the soul in itself that has dissipated to become Heavy Death Metal with some more melodic short appearances. No, no, I assure you it’s not a bad joke, it’s reality. 

…/… 

In the end, an opus more heavy, easier to listen to but which may no be unanimous among historical fans of SIX FEET UNDER and those of Death Metal. On the other hand, if we assimilate the voice, this album can win other fans who would discover the band. Your opinion will be made after listening. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 31th 2020.









30 octobre 2020

GROUND MEAT « Pathological Silence »

GROUND MEAT
« Pathological Silence »
12 titres (46’30’’)
Thrash Death Metal– Chili – disponible, sorti le 08.05.2020
DEAD ARTIST RECORDS / AGAINST PR
GROUND MEAT en provenance du Chili nous propose son deuxième album « Pathological Silence » dans un registre de groove Thrash Death Metal, qui sera fortement inspiré musicalement et vocalement par des groupes comme SOULFLY et EKTOMORF tout en ayant incorporé des touches de la scène death métal et plus précisément de VADER. 
12 titres dont 3 intros dont « Anomie » et « Under The Scars » à l’ambiance glauque et sinistre, mais la première « Relapse » qui ouvre l’opus, dévoile un gros son bien musclé, comme la musique qui annonce la couleur… ça va être du lourd les gars !! 
Effectivement « Self Hatred » démarre au quart de tour, tempo percutant et puissant, grosse rythmique lourde et plombée, des riffs bien thrash que l’on vénère, au solo heavy à la sonorité spécifique que l’on retrouvera sur tout l’opus. Ce titre direct et dévastateur résume bien l’album. 
Les autres titres auront le même fil conducteur mais avec des variantes comme « Fractured Philosophy » avec un aspect plus technique dû au break et au changement de tempo. 
On trouvera des riffs et un côté death metal très présents sur « Consuming Aberrations » mais aussi une ambiance à la SOILWORK sur le refrain de « The Void ». Les guitares auront des sonorités plus néo métal sur certains passages de « Heritage » et « Rotting Souls ». 
« Pathological Silence » dévoilera un côté plus saccadé, l’énervé « Blackout » présentera un aspect plus heavy et « Sanity Cremator », déjà violent, proposera un break brutal excellent. 
Tous ces titres démontrent les différents aspects de la musique du groupe et dans tous les cas, ce ne sera que du pur bonheur. 
On sent les influences sans que cela ne soit une copie, ce qui donne un mix réussi d’une brutale beauté. Cet opus agit comme une vraie claque dans la gueule que l’on n’a pas vu venir mais que l’on sent passer. On va entendre parler de GROUND MEAT et si, sur scène, les musiciens arrivent à reproduire la même intensité que sur l’opus, cela promet d’être un véritable déferlement de puissance. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 28.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

« Pathological Silence » will reveal a more jerky side, the angry « Blackout » will present a more heavy aspect and « Sanity Cremator », already violent, will offer an excellent brutal break. 

…/… 

We feel the influences without it being a copy, which gives a successful mix of a brutal beauty. This opus acts like a real slap in the face that we did not see coming but that we feel pass. We’re gona hear about GROUND MEAT and if, on stage, the musicians manage to reproduce the same intensity as on the opus, this promise to be a real surge of power. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 28th 2020.






28 octobre 2020

PULSE « Adjusting The Space »

PULSE
« Adjusting The Space »
13 titres (55’31’’)
Cyber Metal – Autriche – sortie le 06.11.2020
NRT-RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Souvenez-vous du groupe THE KOVENANT, groupe norvégien de black metal à la base avec évolution de leur style musical pour arriver avec le temps vers ce qui pourrait être appelé du space metal ou cyber metal comme l’excellent « Animatronic » sorti en 1999. 
Du coup, je vais vous présenter les autrichiens de PULSE, qui débarquent avec un nouvel album « Adjusting The Space » et que l’on pourrait considérer comme la descendance de THE KOVENANT pour leurs influences et inspiration dans le style de cyber Metal futuriste avec un registre électro indus plus poussé mais sans agressivité. Le chant est dans une orientation THE KOVENANT, CREMATORY, avec un peu moins de caractère, et robotisé entre autres sur « Adjusting The Space » et on notera l’apparition d’un chant clair en doublure sur le tonique et enjoué « Major Tom » chanté en allemand avec refrain hyper mélodique. 
Une musique avec une multitude de sonorités électro viendra régaler nos oreilles tout en nous faisant voyager dans l’espace comme sur « Star Light » au refrain et chœurs excellents, une musicalité (claviers) à la CREMATORY. 
Les deux instrumentaux « Encounter » et « The Passage Entry », les plus longs, plus de 6 minutes, sont dans une ambiance atmosphérique, lunaire, planante, en quelque sorte reposante. 
« Points Of Nibiru » est un titre majoritairement posé avec un final plutôt bien mené et bien plus nerveux. Et quand c’est nerveux, PULSE est très bon. Par contre, le titre remix « Alienangel (Zardonic Remix) » c’est du free metal en gros qui n’apporte rien, début ambiant bizarre et du bruit du même style avec une voix robotisée qui a tendance à vous taper sur le système. Je ne vois pas l’intérêt de terminer un album sur une fausse note presque de mauvais goût, pour moi, c’est du gâchis. 
Il y a aussi deux intro, celle qui débute l’opus « X31’26’43Ny109’430’’W » avec des bruits provenant d’un assaut un peu (trop) long avant le début de la musique très électro, et la seconde « Sounds And Signals » enchaînée à l’excellent « Adjusting The Space » qui n’apporte rien du tout et qui donne plutôt un effet de remplissage. 
Tous les autres titres seront dans une bonne dynamique avec des débuts ou des breaks plus modérés sans forcément négliger la mélodie, oui mais une mélodie électro qui passe relativement bien. 
Malgré quelque relâchements, un album agréable, qui comblera les fans de THE KOVENANT période « Animatronic » mais également ceux qui aiment l’électro et l’Indus qui ne resteront pas indifférents. Pour les autres, je leur conseille d’écouter en premier « Supersonic Trance Sphere » puis le plus speed « Black Knight ». 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 27.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Music with a multitude of electro sounds will delight our ears, while making us travel in space as on « Star Light » with excellent chorus and choirs, a musicality (Keyboards) at the CREMATORY. 

…/… 

Despite some slackening, a pleasant album, which will satisfy the fans of THE KOVENANT period « Animatronic » but also those who love electro and Indus that will not remain indifferent. For the others I advise them to listen first « Supersonic Transe Sphere » then the most speed « Black Knight ». 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 03.10.2020.








27 octobre 2020

DETHLEHEM « Maelstrom Of The Emerald Dragon »

DETHLEHEM
« Maelstrom Of The Emerald Dragon »
14 titres (58’51’’)
Epique Mélodique Death Metal – USA – disponible, sorti le 17.07.2020
INDEPENDANT / 12 INCH PR
« Maelstrom Of The Emerald Dragon » est le 4ème album des guerriers américains de DETHLEHEM de Pittsburgh, en Pennsylvanie, pour être précis, évoluant dans un registre épique mélodique death metal. L’album comporte 14 titres dont une intro et 5 interludes. 
Le chanteur Brutalitus The Bloodbeard proposera des growls se rapprochant d’Anders Fridén période « Colony » et « Clayman » et pour le chant clair mais également pour le côté mélodique des titre, on sera plus dans la veine de TRIVIUM ainsi que de la scène scandinave comme par exemple « On The Backs Of Giants ». 
Musicalement, l’opus sera sous une influence de groupes comme IN FLAMES et CHILDREN OF BODOM avec leur touche heavy que l’on trouvera sur « Escape From Wolf Mountain » et « Mind Flayer » avec quelques sonorités de jeux vidéo que l’on retrouvera aussi pour conclure sur « The Emerald Dragon ». 
Une inspiration anglaise, CRADLE OF FILTH et BAL-SAGOTH, est notable pour l’orchestration et l’ambiance sur « Beware The Mimic » ou encore « Gelatinous Cube Labyrinth ». 
On trouvera un côté complexe sur « The Emerald Dragon » et une touche progressive sur « A Tale That Time Forgot », tonique et épique, et sur « Return To The Halls Of Madness » qui sera plus thrash et brute à la fois. 
Sans les interludes que vous découvrirez par vous-mêmes, pour suivre l’histoire, cet opus de 8 titres reste plutôt plaisant. Le mélange, entre les mélodies, le côté progressif incorporé aux titres et le mix des diverses influences, est réussi et au final, ravira plus d’un fan de ce style. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 24.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

An English inspiration, CRADLE OF FILTH and BAL-SAGOTH, is notable for the orchestration and atmosphere on « Beware The Mimic » ou « Gelatinous Cube Labyrinth ». 

…/… 

Without the interludes that you will discover by yourself, to follow the story, this opus of 8 tracks remains rather pleasant. The mixture, between the melodies, the progressive side incorporated in the titles and the mix of the various influences, is successful and in the end will will delight more than a fan of this style. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 24th 2020.






26 octobre 2020

IRON ANGEL « Emerald Eyes »

IRON ANGEL
« Emerald Eyes »
11 titres (46’32’’)
Speed Metal / Thrash – Allemagne – disponible, sorti le 02.10.2020
MIGHTY MUSIC
Pour une fois, on va commencer par une petite devinette ! Ça vous dit ? Comment se nomme le groupe allemand de speed metal thrash formé en 1983 à Hambourg, ayant une histoire très compliquée pour ne pas dire chaotique faite de breaks et de problèmes de line up et de reprises d’activité. Et au final qui sort au bout de 37 ans, son quatrième album nommé « Emerald Eyes » avec un seul membre de la formation originelle, le chanteur Dirk Schröder. 
Vous avez deviné, c’est effectivement bel et bien IRON ANGEL et sur cet opus, on retrouvera quelques touches des premiers RUNNING WILD avec une influence dans la veine IRON MAIDEN de l’album « Somewhere In Time » au niveau du refrain de « What We’re Living For ». 
D’entrée de jeu, le ton est donné et cela commence très bien avec « Sacred Slaughter » enragé et percutant, on en redemande et on sera servi comme un roi. 
Effectivement, les titres « Descend », « Demons », « What We’re Living For », « Emerald Eyes », « Bridges Are Burning », « Heaven In red » et « Dark Sorcery » auront la même ligne de conduite, que du bonheur pour ceux qui aiment ça, et on aime cela !!! 
On aura droit à des titres légèrement plus sobres mais plus heavy comme « Sands Of Time » et « Fiery Winds Of Death ». 
« Sacrificed » sera un peu à cheval entre enragé et plus sobre mais bénéficiera d’un refrain relativement facile pour faire participer le public. 
Même si l’opus reste classique, il est bien rentre-dedans et mérite que l’on s’y intéresse car on sent la motivation des musiciens. Ils nous ont proposé des titres acérés comme les riffs et enragés comme les solos, parfois plus techniques, mais toujours soutenus par la cadence percutante du batteur et la belle présence du bassiste. Les chœurs plus ou moins présents viendront soutenir le chant thrashisant de Dirk donnant encore plus de puissance et de couleurs aux mélodies. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 24.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

From the start, the tone is set and it starts very well with « Sacred Slaughter » enraged and striking, we ask for more and we will be served like a king. 

…/… 

Even if the opus remains classic, it fits in well and deserves that we are interested because we fell the motivation of the musicians. They offered us sharp titles like riffs and enraged like solos, sometimes more technical, but always supported by the drummer’s striking cadence and the bassist’s beautiful presence. The more or less present choirs will support the thrashing singing of Dirk, giving even more power and color to the melodies. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 24th 2020.






23 octobre 2020

THUNDERMOTHER « Heat Wave »

THUNDERMOTHER
« Heat Wave »
13 titres (49’25’’)
Hard Rock / Rock’N’Roll – Suède – disponible, sorti le 31.07.2020
AFM RECORDS
THUNDERMOTHER, groupe suédois 100% féminin , qui sort son quatrième album intitulé « Heat Wave » dans un registre Hard rock / rock’n’roll au son ultra carré avec un chant rock agréable interprété par Guernica Mancini qui modulera son timbre de voix ainsi que sa puissance en fonction de la musique pour appuyer la mélodie ou donner du peps et pourra aussi compter sur des chœurs plutôt classiques bien faits et qui fonctionnent bien. 
Tout au long de l’album, on pensera à AC/DC qui restera l’influence et l’inspiration majeure de l’opus. Que ce soit dans les mélodies, dans les riffs, les solos et même dans l’âme des titres, on a l’impression que les chansons sont hantées par les membres d’AC/DC, un vrai régal, le tout sans que cela soit du copier/coller. 
Je vous conseillerai d’écouter en premier pour vous rendre compte « Dog From Hell » et « Ghosts ». Une influence à la GUN N’ROSES s’invitera sur le titre « Back in’76 ». 
L’opus se trouve dans un bon tempo mais on trouvera des titres plus énervés comme celui d’ouverture « Loud And Alive », l’excellent « Driving In Style » au gros riff, « Somebody Love Me » qui aura un petit air nous rappelant DANKO JONES, l’excité « Into The Mud » au solo de basse, et « Bads Habits » avec chœurs, grosse base et solo aérien du plus bel effet. 
N’oublions pas, histoire de calmer le jeu, la ballade « Sleep », « Purple Sky » plus sobre avec des montées en puissance dans une ambiance 70 due au synthé et « Free Ourselves » aux grands coups de guitare, au refrain prenant et à cette guitare solo qui s’insère à chaque instant. « Mexico » sera le rock/blues de l’album avec cette voix sublime qui dynamise ce titre. 
Un album sans surprise, classique mais d’une efficacité remarquable et redoutable où le feeling passe immédiatement en dégageant une énergie ultra positive qui fait du bien. Ce très bon cru reste indispensable à tous fans de ce style et passer à côté, ce serait un sacrilège ! Pour les autres, c’est à découvrir sans hésitation. AC/DC n’a qu’à bien se tenir car THUNDERMOTHER peut assurer la suite, avec les sonorités actuelles, sans problème. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 20.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Throughout the album, we will think of AC/DC which will remain the influence and major inspiration. 

…/… 

An album without surprise, classic but a remarkable and formidable efficiency where the feeling passes immediately by releasing an ultra positive energy that makes good. This very good work remains indispensable to all fans of this style and to pass it would be a sacrilegious. For others it is to be discovered without hesitation. AC/DC just have to be good because THUNDERMOTHER can assure the continuation, with the current sounds, without problem. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 20th 2020.






22 octobre 2020

SAINTS OF DEATH « Ascend To The Throne »

SAINTS OF DEATH
« Ascend To The Throne »
EP 7 titres (26’12’’)
Death Metal – Canada – disponible, sorti le 10.07.2020
HEAD RATTLE PRODUCTIONS INC / ASHER MEDIA RELATIONS
« Ascend To The Throne » est le nouvel EP de SAINTS OF DEATH originaire de Vancouver, évoluant dans un style groove death metal. Le groupe possède une particularité, un seul guitariste mais deux bassistes, un qui joue sur une 5 cordes et l’autre sur une 8 cordes tenue par Twan Holliday qui assure aussi le chant qui se rapproche de celui de Dez Fafara de DEVIL DRIVER. 
Il n y a pas photo, le groupe est fortement influencé par DEVIL DRIVER et cela se ressentira tout au long de l’opus. La preuve de suite avec « Ascend To The Throne » tonique avec des passages plus heavy et un final moins énervé. 
Quelques touches TESTAMENT se feront sentir sur les titres moins enragés « Watching Me Die » et « God Can’t Help You Now » (titre qui prend en France, ce jour une autre dimension) aura néanmoins un passage plus dynamique avec solo en son milieu. 
« Repentance » titre lent, guitare, chant, solos plaintifs à tendance doom, se transformera après les deux tiers, en un thrash/hardcore bien rentre-dedans. 
Une dose rock’n’roll à la MOTÖRHEAD viendra bonifier le rapide et court « You Can’t Run » avec en final, un solo plus typé death. 
« Soldiers Of Metal » sonne différemment des autres titres et dévoilera des passages plus lents et lourds mais également plus directs, le tout donnant un côté décousu et déroutant à la fois. 
Au final, je n’ai pas trouvé de plus-value malgré deux bassistes et j’espère qu’ils vont nous surprendre la prochaine fois. Cependant, cela reste très correct et devrait plaire aux fans de groupes comme DEVIL DRIVER ou dans le style de TESTAMENT, en attendant un futur album car ils m’ont mis l’eau à la bouche. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 20.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

A rock’n’roll dose at the MOTÖRHEAD will enhance the fast and short « You Can’t Run » with in the final a more typical death solo. 

…/… 

In the end, I didn’t find any added value despite two bassists and I hope they will surprise us next time. However this remains very correct and should please fans of bands like DEVIL DRIVER or in the style of TESTAMENT, waiting for a future album because they put the water in my mouth. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 20th 2020.








LA PHAZE « Visible(s) »

LA PHAZE
« Visible(s) » 
11 titres (38’35’’)
Punk Jungle – France – disponible, sorti le 09.10.2020
AT(H)OME
Après une pause musicale substantielle, LA PHAZE revient avec un nouvel album « Visible(s) » dans un style annoncé, à mi-chemin entre le punk et la jungle. Cela me paraît original comme style et pourquoi ne pas découvrir ce fameux pungle. Voyons voir ce que cela nous réserve. 
Un phrasé bien audible, dans un langage accessible à tous, mis en avant, bien loin de ce que bafouillent majoritairement les rappeurs/rappeuses, des paroles basées sur des problèmes actuels et existentiels pour « sensibiliser », voilà ce qui ressort principalement. Quand tu as l’habitude d’écouter du métal sous toutes ses formes, thrash, speed, death mélodique, symphonique, neo-classic, power, extrême, hardcore, et j’en oublie… cet exercice musical « pungle » paraît bien fade. Punk, pas trouvé !!! Peut-être dans l’attitude et lors des concerts ! Jungle, sans doute pour la description de la société qui en devient une, mais cela ne peut pas faire un style musical particulier surtout quand on ne retrouve pas les bases annoncées. 
Ce n’est pas parce que le titre « Comme David Buckel » sonne rock à la KINITO, qu’il y a un refrain rock sur « Visible », que seul « Cogne » (avec en invité Niko de TAGADA JONES) peut correspondre au « Pungle », rap dans l’élocution, un peu de métal dans les riffs, des guitares un peu rock, et que je pensai à un clin d’œil à Hard n’Heavy sur « Tabasse » au début j’avais compris Rabasse, cet opus est bien loin de la famille Métal, pourtant grande et variée, mais bon on évite le pire !!! 
A noter plusieurs approches musicales plutôt World Musique sur cet album. Ambiance électro sur « Sourire Au Teint De Glace », atmo et reggae en anglais avec cuivre pour « One Way », reggae cuivré en anglais et français pour « Highly Blessed » et rap sympho sur « Haute Sécurité », le tout avec des passages faisant penser à BIGFLO & OLI. 
Il faut reconnaître, d’une part, que l’ensemble est porté par une production de très bonne qualité et, d’autre part, qu’il faut adhérer à cette démarche musicale pour apprécier et ce n’est pas mon cas. 
Mais rassurons le groupe, de 20 ans, cette musique passera plus sur les médias que le Métal dans sa diversité et un public acquis et conquis sera bien au RDV. Il en faut pour tous les goûts et LA PHAZE fait partie du paysage musical français et international ayant plus de 700 concerts à leur actif dans 30 pays différents. Tiens, je vais me repasser un peu de thrash, histoire de reprendre mes esprits …. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 20.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Note several musical approaches rather World Music on this album. 

…/… 

It must be recognized, on the one hand, that the whole is supported by a production of very good quality, and on the other hand, that we must adhere to this musical appproach to appreciate and this is not my case. 
But let’s reassure the band, 20 years old, this music will be more on the media than Metal in its diversity, and an acquired and conquered public will be present. It’s something for everyone and LA PHAZE is part of the French and International musical landscape, with more than 700 concerts in 30 different countries. Here, i’m going to go through some thrash, just to get my head together. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 20th 2020.







21 octobre 2020

NETHER « Between Shades And Shadows »

NETHER
« Between Shades And Shadows »
Cd promo 8 titres (37’43’’)
Black Metal Mélodique – Belgique – sortie le 30.10.2020
ART GATES RECORDS
Venu tout droit de Belgique, NETHER propose « Between Shades And Shadows », son nouvel album dans un registre mélodique black métal parsemé de touches plus heavy, au chant criard rageur interprété par J qui assure aussi la basse. A noter P et K aux guitares et B à la batterie. 
Musicalement sombre, l’opus dévoilera tout au long de ses titres, une base bien ancrée de passages intenses influencés true black metal, comme par exemple sur « Abandon » ou bien encore sur « Humanitys Crescendo ». 
Mais à cette base, il convient de noter l’ajout de l’influence d’IMMORTAL pour le côté heavy que l’on pourra sentir sur le titre « The Hand Of The Unspoken » et sur « To The Shores » qui présente un aspect mélodique plus prononcé comme sur « The Blood Is Gone ». 
N’oublions pas quelques passages plus progressifs, sombres limite atmosphériques comme IMMORTAL sait si bien le faire, sur « So All Adore me », « Abandon » ou encore sur « Mouths Sealed Clenched Fists » avec des touches plus lourdes. 
Un opus qui sait se montrer violent, heavy et mélodique sans surdosage et qui conviendra tout à fait aux fans d’IMMORTAL ou à des groupes similaires de Black Metal. Par contre pour ceux qui préfèrent le pur true black métal, je pense qu’ils resteront sur leur faim. Il en faut pour tout le monde et le groupe peut sans doute toucher un plus large public avec ses différentes approches. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 19.10.2020. 

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Musically dark, the opus will unveil throughout its titles, a well-anchored base of intense passages influenced true black metal, for example on « Abandon » or on « Humanitys Crescendo ». 

…/… 

An opus that can be violent, heavy and melodic without overdose and that will suit of IMMORTAL or similar Black Metal bands. For those who prefer pure true black metal I Think they will be on their hunger. It takes for everyone and the group can probably reach a wider audience with its different approaches. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 19th 2020.






20 octobre 2020

SINS OF SHADOWS « The Master’s Way »

SINS OF SHADOWS
« The Master’s Way »
8 titres (42’50’’)
Heavy Metal – France – disponible, sorti le 25.05.2020
INDEPENDANT / AGAINST PR
    
SINS OF SHADOWS est un groupe français originaire de Reims qui, après avoir réalisé deux démos « Sins Of Shadows » en 2014 et « Today's The Day » en 2016, nous propose un album intitulé « The Master’s Way » en autoproduction dans un registre Heavy Metal. 
Je vais commencer par la chanteuse Elena qui possède un timbre de voix relativement lyrique, agréable, angélique et parfois mélancolique mais qui manque de profondeur et de mordant ou d’énergie si vous préférez. 
Du coup, le chant n’est pas forcément bien adapté pour un registre Heavy Metal, ce que l’on remarquera par moments sur les titres, à l’exception de « My Lost City » sur lequel je reviendrai après. 
C’est notable sur « Today’s the Day » où musicalement le ton est plus thrash, ce qui crée un décalage. Malgré tout, on sent bien qu’elle possède des capacités qu’elle n’a pas encore dévoilées. A noter aussi que le riff d’intro nous rappelle celui d’ HAMMERFALL du titre « The Metal Age » en plus rapide et que l’ensemble du titre est influencé à la fois par ICED EARTH et l’album « No Prayer For The Dying » d’IRON MAIDEN. 
L’opus sera conclu par contre par un titre taillé à 100% pour Elena, « My Lost City », titre cité auparavant. Il dévoilera un côté atmosphérique acoustique paisible et doux qui montera en puissance pour laisser place à un rythme bien plus énergique et symphonique où tout au long brillera Elena par sa prestation qui mettra en valeur ses caractéristiques vocales. Sur ce titre, elle est vraiment dans son élément. Magnifique ! 
Intro au piano pour un lourd mi-tempo aux belles guitares subtiles sur « Not In My World » avec quelques vocaux étouffés en arrière et un soliste bien en forme. 
Riff fortement inspiré par RUNNING WILD sur « Far From Me » sur une grosse section rythmique bien lourde où l’on discernera quelques growls death manquant néanmoins d’un peu de puissance avec un final qui lui, n’en manque pas. 
Une intro acoustique mélancolique débute l’instrumental « The Mountain » qui nous emmène dans un bien beau voyage heavy épique. 
Même belle intro acoustique sur « Sense of Hope » dans une approche plus aiguë avant que le tempo n’augmente avec des chœurs très brefs dégageant déjà plus de puissance sans oublier le solo épique. 
Musicalement et en général sur divers tempos, on sentira une influence IRON MAIDEN pour l’aspect mélodique et galopant, de ICED EARTH surtout sur «Today’s the Day », de SYMPHONY X pour ce côté plus progressif et technique et MEGADETH pour les touches plus thrash. 
SINS OF SHADOWS avec son album « The Master’s Way » propose un Heavy Metal varié autour de belles influences, très bien intégrées sans rentrer dans le copier/coller. Une belle réussite à découvrir malgré un petit bémol, la chanteuse Elena jouant à la cachotière, ne dévoilant qu’une partie de ces capacités vocales. A suivre … 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 17.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :


.../…

Piano intro for a heavy mi-tempo with beautiful subtle guitars on « Not In My World » with some vocals stifled back and a well-formed soloist. 

…/… 

SINS OF SHADOWS with his album « The Master’Way » proposes a varied Heavy Metal around beautiful of influences, very well integrated without entering the Copy/Paste. A great success to discover despite a small flat, the singer Elena playing the secret, revealing only part of these vocal abilities. To be continued… 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 17th 2020.


15 octobre 2020

MARLA SINGER « Marla Singer »

MARLA SINGER
« Marla Singer »
DIGIPACK. Cd 8 titres (29’57’’)
Cocktail Rock / Stoner / Grunge - France – disponible, sorti le 18.09.2020
M & O MUSIC / M & O OFFICE

MARLA SINGER est composé d’une chanteuse/batteuse, Eva Keiber et de deux guitaristes/chanteurs, Fab Petti et Alex Pluchino. Ce trio atypique marseillais propose son premier album éponyme de 8 titres pour seulement 30 minutes, ce qui semble très court même dans un registre rock/stoner/grunge. 
Influencé majoritairement, musicalement et vocalement par des groupes comme PEARL JAM ou bien encore NIRVANA et son côté énervé, MARLA SINGER en tirera le meilleur pour réaliser un mix avec quelques touches d’ALICE IN CHAINS que l’on sentira plus particulièrement sur le titre « Screw You ». 
L’opus commencera par « Anger » titre relativement percutant au chant bien en place et terminera par la calme complainte, à deux voix, « Never Forget ». « Sandman » qui présente les mêmes dispositions paisibles en début de titre mais plus spatial, s’énerve avant la conclusion. 
« Get Out » sonne plus grunge avec un refrain mélodique et l’intervention d’Eva Keiber au chant (chœurs et avec la voix masculine), apporte immédiatement une touche de fraîcheur. 
On retrouvera aussi sur « Feeling It » le titre le plus accrocheur et le plus lourd, Eva au chant et le feeling passe bien (facile à faire celle-là !) sans doute grâce au côté rock plus prononcé. 
« Death Rattle » permettra de découvrir le chanteur plus rageur tout comme sur « Burn Away », titre plus mélodique avec, enfin, une guitare solo qui se réveille. 
Un album de bonne facture, certes un peu court, qui à mon avis, est plutôt un EP XXL. Cependant, l’opus ne laissera pas indiffèrent les fans de PEARL JAM et de NIRVANA ainsi que ceux et celles qui adhèrent au grunge en général. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../…

The opus will begin with « Anger » relatively powerfull title and will end with the calm « Never Forget ». « Sandman » who presents the same peaceful dispositions at the beginning of the title but more spacial, gets angry before the conclusion.

…/…

An album of good quality, certainly a little short, which in my opinion would be rather an EP XXL. However the opus will not leave indifferent the fans of PEARL JAM and NIRVANA and those who adhere to grunge in general.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 12th 2020.








14 octobre 2020

BEGRAFVEN « Dödsriket »

BEGRAFVEN
« Dödsriket »
11 titres (68’57’’)
Black metal teinté heavy – Suède – disponible, sorti le 28.08.2020
UNEXPLODED RECORDS / AGAINST PR
C’est parti pour plus d’une heure de musique que nous propose le duo de suédois, Ursus et Maturz, du groupe BEGRAFVEN avec leur premier album « Dödsriket » dans un registre black metal, au chant criard rageur, avec une dose d’heavy metal conséquente. 
Onze titres dont un bien agréable musical « Korpens Tystnad » de 01:31 uniquement interprété au piano plutôt mélodieux et franchement, on ne s’attend pas à trouver autant de poésie dans ce registre musical. 
Les titres iront de 4’38’’pour le plus court « Döden Är Helig » jusqu’à 9’04’’pour « Då Jorden Fylls Av Klagorop », en gros, on part sur une bonne moyenne de 7 minutes. 
A l’écoute, on sentira qu’IMMORTAL a dû les influencés. Un côté mélodieux sera présent avec des titres variés tout comme les tempos qui pourront être très calmes comme certains breaks en allant vers des rythmes plus soutenus voire heavy tout en passant par des très black metal old school. C’est alors que l’on percevra cette ambiance noire et brutale mais sans ce côté agressif et malsain que certains groupes dégagent. 
Malgré la longueur des titres, on aurait pu s’attendre à ce que cela soit répétitif compte-tenu du style proposé. Et bien, c’est tout le contraire. Les morceaux captent vraiment l’attention de l’auditeur, ce qui est déjà une belle réussite. 
« Nyckeln Till Dödsriket » morceau d’ouverture résume tout à fait l’album, black métal immédiatement, voix typique sur mélodie, guitares musicales, multiples rythmes, des passages plus typés heavy, une puissance bien réelle, un astucieux mélange plutôt efficace. Le tout auréolé d’un break acoustique avant la reprise énergique black/heavy. 
« Frostfödd » qui suit, est dans la même veine avec un break guitare/batterie et un beau, superbe et long final bien rythmé et super entraînant. Idem pour « Universums Grav », même trame avec un break limite épique. 
« Slav » est plus typiquement black comme « Döden Är Helig » qui rappelle, en plus rapide, le riff et l’ambiance de « Alma Mater » de MOONSPELL. 
L’aspect black sera développé sur « Då Jorden Fylls Av Klagorop », « Giftet », lent et plus oppressant et sur « I Mitt Mörker » au très long break acoustique. 
Titre heavy/black avec intro musicale mélodique pour « Frälsaren » suivi d’un riff où évolue la voix écorchée, puis voix angoissante avant la reprise de cette mélodie bien entêtante… 
« Livets Fort » termine l’album par une longue intro pesante et il faut attendre 2’20 avant que ne démarre l’ambiance black pour se terminer avec une chorale enfantine plutôt joyeuse, une fin déroutante mais non surprenante compte-tenu de ce qui a été interprété avant. 
Maintenant, c’est à vous de voir si vous adhérez ou pas à leur musique, qui passe très bien. Cette approche musicale devrait également faire des adeptes parmi ceux et celles pour qui le style évoqué est systématiquement rébarbatif. Dans le cas de BEGRAFVEN, la surprise, bonne de surcroit, est bien réelle et mérite une oreille attentive. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.10.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

.../… 

Despite the length of the titles, it could have been expected to be repetitive content of the proposed style. Well it’s quite the opposite. The songs really capture the attention of the listener what is already a great success. 

…/… 

Now, it’s up to you to see if you adhere or not to their music, which goes very well. This musical approach should also make followers among those for whom the style evokes is systematically forbidding. In the case of BEGRAFVEN, the surprise, good in addition, is very real and deserves an attentive ear. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / October 12th 2020.