30 septembre 2020

DEMOLIZER « Thrashmageddon »

DEMOLIZER
« Thrashmageddon » 
10 titres (35’04’’)
Thrash Metal – Danemark – disponible sorti le 11.09.2020
MIGHTY MUSIC

Du thrash metal, vous en voulez ? C’est parti avec le nouvel album des danois de DEMOLIZER intitulé « Thrashmageddon » avec des influences comme KREATOR, SLAYER, EXODUS et HATESPHERE, pour ne citer qu’eux. La liste est encore longue mais cela vous permet déjà d’avoir une idée de ce qui vous attend. 
Classique mais explosif, les titres de l’opus sont garnis d’un grand nombre de riffs et de rythmes typiquement thrash, du plus modéré au plus énergique comme pour « Cancer In The Brain », « Bloodshot Eyes » et « Built On Slavery » sans oublier ceux pour qui j’ai un faible, les speed « NTC » et « MSW ». 
Dans tous les cas, on adore et cela vous donnera des envies de headbanger en permanence. Heureusement et grâce au titre « Until I Die » on pourra relâcher le mouvement, ce titre étant plus calme au démarrage, tout en douceur avec un tempo plus modéré et un solo technique puis plus aérien. Un passage dans une bonne dynamique histoire de rester chaud et dans la cadence, est inséré avant le final. 
Quelques particularités sont à remarquer. Deux titres énergiques mais aux intros modérées, « Copenhagen Burning » inspiré par MACHINE HEAD et « Lost In Torment » dans une approche TESTAMENT. « Gore » explosif mais surtout expéditif, dépasse tout juste les 40 secondes. 
Ben "Polle" Radtleff, le chanteur guitariste, a une sa voix se rapprochant de celle de Mille Petrozza de KREATOR avec quelques modulations plus profondes death. Les solos vont du plus modéré comme sur « Until I Die » au plus explosif comme par exemple sur « NTC » aux brefs chœurs hardcore. 

Au final, l’album de démolisseurs que nous a pondu DEMOLIZER plaira sans aucun doute à tous les fans de thrash métal. Attention aux vertèbres cervicales, il risque d’y avoir de la casse ! 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 29.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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Classic but explosive, the titles of the opus are filled with a large number of riffs and rythms typically thrash, from moderate ti energetic, such as « Cancer In The Brain », « Bloodshot Eyes » and « Built On Slavery », without forgetting those for whom I have a weakness, the speed « NTC » and « MSW ». 

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In the end, the album of demolishers that DEMOLIZER offers us will undoubtedy please all fans of thrash metal. Watch out for cervical vertebrae, there may be damage ! 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 29th 2020.


29 septembre 2020

THE HELLECTRIC DEVILZ « The Hellectric Club »

THE HELLECTRIC DEVILZ
« The Hellectric Club »
Cd promo 10 titres (35’22’’)
Heavy / Punk / Rock - France - disponible, sorti le 25.09.2020
M & O MUSIC / M & O OFFICE

THE HELLECTRIC DEVILZ s’enferme 4 jours non-stop pour enregistrer leur premier album de 10 titres « The Hellectric Club » dans une bonne dynamique en alliant un mix de heavy, hard rock, punk et une pointe de thrash dont « Live Fast (The Devil Curse Part. 1) » résume bien l’ensemble de l’album. 
Musicalement, les titres « Love Madness » et « God Is Dead » qui démarre avec cloche et orgue, nous dévoileront un côté heavy plus prononcé ainsi que de bons riffs qui restent en tête. 
Une influence MOTÖRHEAD sera perceptible sur des titres vitaminés comme « Fight As One » et « Hellrizer » avec un côté thrashisant encore plus présent sur « Gun In Your Mouth » lui donnant un côté plus percutant. 
« Slinky Lingerie » au démarrage « zippé » avec la batterie qui débute, est rejointe au fur à mesure par les autres instruments les uns après les autres, avant de prendre un tempo plus dynamique et une voix qui sonne punk, pour un excellent rendu général avec en plus, cette guitare solo en arrière. 
On trouvera une base punk rock plus prédominante sur « Party With The Devil King (The Devil Curse Part. 3) » (avec un cri diabolique), « The Hellectric Devilz » au gros solo et l’excité « Blinded » avec ses chœurs. 
La voix de Rob Mitchelli est atypique, érayée, teintée d’aigu étouffé et peut s’avérer répétitive à la longue comme sur « Live Fast (The Devil Curse Part. 1) » mais on découvrira à l’écoute qu’il est capable de la moduler et cela change la donne, comme par exemple pour « Party With The Devil King (The Devil Curse Part. 3) » ou « Blinded » à l’ambiance SEX PISTOLS. Par contre sur les refrains avec chœurs, fortement inspirés punk rock, elle colle parfaitement et augmente même la puissance des compositions.

Un album qui va droit au but en proposant un judicieux mélange des différents styles abordés. Une belle réussite dans un tempo énergique qui mérite votre attention. Un groupe qui s’est complètement lâché lors de l’enregistrement et prêt à diffuser son énergie lors de ses concerts. A suivre et à soutenir. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 29.09.2020. 

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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A MOTÖRHEAD influence will be visible on vitamin titles such as « Fight As One » and « Hellrizer », with an even more thrashing side on « Gun In Your Mouth » giving it a more impactful side. 

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An album that goes straight to the point by proposing a judicious mixture of the different styles addressed. A great success in an energetic tempo that deserves your attention. A band that was completely released during the recording and ready to spread its energy during ts concerts. To follow and support. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 29th 2020.








28 septembre 2020

GRUMPYNATORS « Still Alive »

GRUMPYNATORS 
« Still Alive » 
10 titres (38’39’’) 
Happy Punk Hard Rock – Danemark – disponible, sorti le 28.08.2020
MIGHTY MUSIC
« Still Live » est le nouvel opus des danois de GRUMPYNATORS, groupe de hard rock punk à l’inspiration venant du rock en passant par le punk rock inspiré par THE MISFITS tout en faisant un crochet par le hard rock de MOTÖRHEAD ou celui de GUN BARREL pour terminer sa course folle dans le heavy metal. 
Tout cela donne un cocktail maison très mélodique et plein de peps mais aussi très joyeux et festif, dans un style que l’on pourrait nommer « Happy Punk Hard Rock », le tout avec des chœurs et des refrains toujours mélodiques. 
Emil Øelund le guitariste chanteur possède une voix de rockeur avec quelques tonalités pouvant rappeler celle de Lemmy Kilmister quand il était jeune et sans excès, un plus pour l’ambiance générale. 

Des titres comme « Still Alive » qui débute l’album de belle manière en donnant le ton de la suite, l’excellent « Going Away For Good » et l’énergique « Dream Girl », ont un côté punk rock prononcé avec des chœurs hyper mélodiques qui donnent encore plus de force à l’ensemble. 
L’aspect Rock sera plus présent sur « Feel The Same » avec un refrain pouvant rappeler Neil Young « Rockin’ In The Free World ». 
Plus inspirés hard rock, dans une belle fluidité et très entraînants « Sweet Pyscho Sister » au bien joli solo et « Monster Girl » à la batterie conséquente, vous feront taper du pied. 
MOTÖRHEAD sera de la partie dans les titres « Blood And Bones » rythmé avec grosse rythmique et bon solo, « Yesterday » et son côté heavy metal comme pour l’irrésistible et tonique « All I Want » au superbe refrain entêtant. 
Beau final avec « Back On The Road » au break étonnant heavy thrash et solo dans la lignée. 

Un album très agréable qui satisfera pleinement les fans de hard rock /punk rock avec les critères énoncés, cependant les fans de métal bien plus percutant et agressif risquent de passer à côté… Quoique !!! Un peu de poésie de temps en temps, cela ne peut pas faire de mal surtout quand c’est réussi. Cela a fonctionné pour moi et je me suis régalé, pourtant j’ai plutôt l’habitude d’écouter des tueries. Comme quoi, les amis, rien n’est scellé et définitif. Alors n’hésitez pas à écouter cet album plein de fougue et dont l’énergie est communicative. En cette période, c’est indispensable. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 25.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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Tracks like « Still Alive » that starts the album in a nice way by setting the tone of the following, the excellent « Going Away For Good » and the energetic « Dream Girl », have a punk rock side pronounced with hyper melodic choirs that give even more strength to the whole. 

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A very nice album that will fully satisfy hard rock/punk rock fans with the criteria set out, however fans who like more aggressive and forceful music might miss out on… Though !!! A little poetry from time to time can’t hurt especially when it’s successful. It worked and enjoyed for me yet I rather used to listen to killings. Like what, friends, nothing is sealed and definitive. So do not hesitate to listen to this album full of enthusiasm and whose energy is communicative. In this period it is indispensable. 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 25th 2020.






25 septembre 2020

GARTH ARUM « The Fireflowers Tale »

GARTH ARUM
« The Fireflowers Tale »
5 titres (32’37’’)
Avantgarde Black Doom – Espagne – disponible, sorti le 24.08.2020
DARKWOODS / DARKNESS WITHIN / AGAINST PR
« The Fireflowers Tale » est le nouvel album dans un registre avant-garde black doom de GARTH ARUM, nom également de l’unique membre qui interprète le chant caverneux ainsi que tous les instruments. 
Voyons voir ce que l’album nous raconte sur un peu plus de 30 minutes pour 5 titres. 
Le titre d’ouverture « Inner Secret Garden » (6’38’’) présente une atmosphère mystique et céleste à la fois où l’on peut entendre l’eau s’écouler et le chant des oiseaux avec comme une pluie de poussière magique, les vocalises angéliques très douces de Lady Carrot sur des sonorités de flûte. 
« Flowers Of Fire » (4’27’’) toujours dans une ambiance mystique où règnent sur le début la guitare et la basse, les claviers aériens, pour un genre d’intro très progressive à la longue montée en puissance. Au bout de 2’, tout se met en place et avec le chant caverneux, le rythme augmente pour une ambiance plus sombre avec un peu plus de tonus et de brutalité au niveau de la batterie. Un titre très prenant. 
« Now » (9’07’’) mystique encore, lent et atmosphérique à la fois, piano et chant clair ténébreux et envoûtant pour devenir feutré et mystérieux. Changement de rythmes et d’ambiance au bout de 3’45’’ pour un passage heavy black avant la grosse déferlante de brutalité à deux voix, solo, puis guitare calmant le jeu, solo plaintif. Et là, on oublie carrément le côté brutal car on plonge dans une ambiance lente, doom avec bruits d’orages lointains et l’apparition de vocalises angéliques apaisants. 
Pour ma part « Finally In The Abyss » (6’08’’) est le seul et unique vrai titre de l’opus qui restera curieux et pourtant réussi. Un démarrage mélancolique progressif inspiré Gothic avec des voix claires envoûtantes que l’on retrouvera tout au long ainsi que le chant caverneux avec piano en arrière. Puis cela s’enchaîne avec brutalité façon black symphonique d’excellente tenue. Au milieu de ce tumulte maîtrisé, avec toujours ce piano, interviendra une voix masculine inattendue des plus claires et du plus bel effet et ce, à deux reprises, entrecoupée d’énergie et de solo heavy. 
« The Gods Are Beholding You » (6’12’’) ambiance atmosphérique sombre suivi au bout de 1’40’’, d’un passage de batterie en blast sur une narration caverneuse enchaînée d’un passage heavy black pour après retomber dans une ambiance torturée, inquiétante et pesante. 
Au final, à part le titre « Finally In The Abyss » que l’on peut considérer comme du black doom à la rigueur, pour le reste, je me pose des questions. Je ne comprends pas où l’artiste a voulu aller ! Nous faire découvrir quoi ? Nous faire peut-être passer un message ? Du coup, cela devient un mystère et je reste dubitatif. Mais c’est tellement intriguant que j’y retourne. A écouter car il y a quelque chose qui vous attire inconsciemment… 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :


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« Now » (9’07’’) mystical yet, slow and atmospheric at the same time, piano and clear singing dark and enchanting to becomme muted and mysterious. 

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In the end, apart from the title « Finally In The Abyss » which we can consider as black doom to the rigour, for the rest I ask myself questions. I don’t understand where the artist wanted to go ? Make us discover what ? Maybe make us pass a message ? So it becomes a mystery and I remain doubtful. But it’s so intriguing that I’m going back. To listen beacause there is something that attracts you unconsciouly... 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 9th 2020.








24 septembre 2020

TULKAS « The Beginning Of The End »

TULKAS 
« The Beginning Of The End » 
EP 5 titres (23’59’’) 
Thrash Metal – Mexique – disponible, sorti le 28.08.2020 
NOBLE DEMON RECORDS / ALL NOIR
Le Mexique débarque avec TULKAS qui compte bien se faire une place avec leur nouvel EP « The Beginning Of The End » de 5 titres, dont une cover, dans un style thrash metal explosif avec Javier Trapero au micro qui dévoilera un chant thrash criard et agressif. 
Influencé plutôt par le old school comme DEATH ANGEL, TESTAMENT et bien d’autres encore sans oublier METALLICA qui est mis à l’honneur par le groupe, proposant la reprise « Shortest Straw » provenant de l’album « … And Justice For All ». Cette reprise sera à l’identique avec un poil de peps en plus. 
« O.G.C. (Outsider God Creation) » débute l’EP par une intro basse musclée et batterie, suivie des guitares sur un tempo modéré mais pas pour longtemps. Ensuite, le titre se transforme et tout s’emballe en alternant le tempo rythmé, aux riffs thrash comme on adore, et un plus rentre-dedans avec un solo tout aussi excité. 
« Devastation By Greed » débute avec un riff plutôt heavy et c’est reparti, la machine s’emballe de nouveau. L’apparition de chœurs courts apporte un coup de peps au titre et le solo est explosif. 
« Extinction » est naturellement toujours aussi explosif, intro à la METALLICA. On discernera même une dose plus percutante, à la limite de l’influence death. Des chœurs comme sur le titre précédent et un grand solo inspiré guitare héro complètent ce titre rentre-dedans. 
« Beginning Of The End » ne déroge pas à la règle, en étant aussi énervé, un effet mitraillette sera produit par la batterie et les guitares qui rendront le titre encore plus percutant. Vous serez très surpris par le break très jazzy, complètement inattendu, qui interviendra en milieu de titre, avant la reprise de la déferlante. 
Fans ou amateurs de Thrash Metal « The Beginning Of The End » est une belle réussite de qualité explosive. TULKAS met la barre haute pour cet EP et du coup, se met la pression car ils vont être attendus au tournant pour leur troisième album. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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« Devastation By Greed » begins with a rather heavy riff and it starts again, the machine is racing again. The appearance of short choirs brings a touch of pep’s to the title and the solo is explosive.

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Fans of Thrash Metal, « The Beginning of the End » is a great success of explosive quality. TULKAS sets the bar high for this EP and suddenly puts the pressure, because they’re gonna be waiting for their third album.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 12th 2020.








20 septembre 2020

HELLIXXIR « The Black Fortress »

 HELLIXXIR
« The Black Fortress »
11 titres (52’36’’)
Thrash / Black – France – disponible, sorti le 18.10.2019
MUSIC RECORDS

HELLIXXIR groupe grenoblois, revient avec un nouvel album « The Black Fortress » dans un registre thrash/black avec un hurleur, Alexandre Manin qui interprétera et alternera, derrière son micro, un chant death d’ogre affamé, avec tout de même des connotations plus thrash par moments et celui d’un black criard exprimant la souffrance qui colle à l’esprit sombre de l’album. 
Musicalement, il y a du rythme et les influences sont très claires. Tout d’abord, le thrash percutant et dynamique qu’on aime et pour le côté black, on se dirigera plus vers des groupes comme CRADLE OF FILTH et DIMMU BORGIR sans le côté symphonique mais pour l’ambiance et la conception des titres, ou encore IMMORTAL pour son côté Heavy et ses breaks plus posés que l’on retrouve sur « At The Heart Of Winter ». 
Modéré et sombre, c’est ce que reflète l’instrumental « Unremembered Thoughts ». Par contre, les titres de l’album sont quelque peu déroutants à la base sombre avec quelques variations d’ambiance dues aux changements réguliers de tempos et de styles à l’intérieur des morceaux. Néanmoins, cela reste cohérent et réussi. Pour pouvoir réellement se rendre compte du travail d’écriture et de ce que je dis, il faut l’avoir écouté. 
C’est pour cela que je vais faire très court concernant les titres, juste assez pour vous donner une idée. Allez c’est parti, tout d’abord « The Black Fortress » est un alliage entre le thrash et le black avec un break plus posé et une conclusion acoustique. « By The Stars Be Deceived » rythmé pour la partie thrash et plus modérée et noire pour la seconde avec un solo. 
On trouvera deux titres très heavy/black, « Oxymoronic Way Of Life » où la majeure partie du titre sera lente et « A Journey To The Ineffable » bien plus rythmé avec certains passages plus calmes intéressants. 
« Venomous Delight » ce n’est pas compliqué, c’est un mélange de thrash, de black et de death bien lourd et pour « Tat Tvam Asi The Cosmic Veil Of Illusion » on retire la lourdeur et on ajoute des chœurs monastiques. 
« Wolf Behind Bars » est sans doute le plus brutal et le plus noir avec un curieux solo heavy et la présence de cris de loups. 
Je termine par les trois titres avec les mélodies bien en avant comme « Parapraxis » la plus belle et la plus accrocheuse, une vraie tuerie, ensuite « Pure Contingency » pas mal non plus avec plus de complexité et « Theodicy » passage basse/batterie sur narration, solo mélodique et une conclusion en douceur mélodieuse avec l’ajout d’acoustique. 
Au final, un album déroutant mais c’est ce qui fait sa force. La combinaison du thrash et du black Metal ainsi que la grande diversité des titres s’avèrent remarquables. Un petit bémol, c’est le manque de passages ou breaks pas forcément très longs mais très brutaux afin de trancher encore plus dans le vif. Dans tous les cas, j’ai été agréablement surpris et « The Black Fortress » d’ HELLIXXIR s’avère un véritable un élixir de jouvence … ok, c’était facile à faire mais cela reste vrai quand même. Vous pouvez abuser sans modération … 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 12.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :


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We will find two very heavy/black titles, « Oxymoronic Way of Life » or most of the title will be slow and « A Journey To The Ineffable » much more rythmic and some quieter passages are interesting. 

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Finally, a confusing album but that’s what makes it strong. The combination of thrash and black metal as well as the great diversity of titles are remarkable. A small flat is the lack of passages or breaks not necessarily very long but very brutal, to determine even more in the raw. In any case I was pleasantly surprised and « The Black Fortress » of HELLIXXIR is a true elixir of youth… Ok, it was easy to do but it’s still true. You can abuse without moderation… 
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 12th 2020.







17 septembre 2020

BURIED REALM « Embodiment Of The Divine »

BURIED REALM 
« Embodiment Of The Divine » 
9 titres (48’50’’) 
Death Metal Mélodique – USA - disponible, sorti le 24.07.2020
INDEPENDANT / ASHER MEDIA RELATIONS
    
« Embodiment Of The Divine » est le nouvel album de Death Metal Mélodique du groupe BURIED REALM, composé de l’unique membre, Josh Dummer qui interprète tous les instruments ainsi que les chants sans oublier l’écriture et la production.
Un homme à tout faire qui a fait appel à pas moins de 8 invités dont Peter Wichers (ex-SOILWORK), Bob Katsionis (ex-FIREWIND) sur « Silver Tongue » entre autres. Derrière le micro, John dévoilera en alternance, un chant criard rageur et un Death bien profond dans la veine de Christian Älvestam et on aura droit à quelques chants clairs qui apporteront du peps à la mélodie sur « Master Psychosis », « In The Shallow Light », « Infinite Mutation » et « The Wonder And Terror Of Fortune ». 
Musicalement dynamique, varié mais sachant se montrer mélodique, agressif et parfois brutal quand il faut, influencé par la scène scandinave mais surtout inspiré par un mix de CHILDREN OF BODOM, SOILWORK et SCAR SYMMETRY que l’on découvrira tout au long de l’opus. 
Quelques spécificités comme sur « The Burning Remnants » au début Black Metal même dans l’ambiance bien noire qui s’enchaînera avec un passage et un riff à la NEVERMORE. 
« Overlord » la brève descente aiguë à la guitare nous fait penser à l’intro de « Suite Pee » de SYSTEM OF A DOWN et une influence ainsi que la mélodie à ARCH ENEMY. 
« Silver Tongue » et « The Wonder And Terror Of Fortune » sont des titres où le clavier sera bien mis en avant lors du break. Sur « Infinite Mutation » il y en aura deux, le premier break sera plus posé avec une ambiance atmosphérique façon AMON AMARTH et le second bien posé façon rock atmo. 
En résumé, un album où le mix réussi des groupes cités comblera sans aucun doute les fans ainsi que les amateurs de la scène scandinave de Death Metal Mélodique. Une belle réussite qui mérite d’être découverte. 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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Musically dynamic, varied but able to be melodic, aggresive and sometimes brutal when necessary, influenced by the Scandinavian scene…

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In short, an album where the successful mix of the named bands will undoubtedly satisfy the fans, as well as fans of the Scandinavian scene of Death Metal Melodic. A great success that deserves to be discovered.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 9th 2020.






16 septembre 2020

AHTME « Mephitic »

AHTME 
« Mephitic » 
9 titres (36’24’’) 
Death Metal Technique – USA – disponible, sorti le 24.07.2020
UNIQUE LEADER RECORDS / H.I.M.MEDIA
Les américains de AHTME présentent leur deuxième album « Mephitic » dans un style Death Metal Technique au chant caverneux typé Death Old School interprété par Brent Turnbow. 
Dans la catégorie des démolisseurs, ils ne sont pas mal placés car la musique proposée reste très musclée et intense. Mais que les choses soient claires, ce n’est pas du Death Brutal même si on retrouve des passages dans l’ensemble des titres. 
Tout au long des 9 titres, avec un son excellent, beaucoup de changements de tempos, des rythmiques variées et de nombreux riffs, plus ou moins techniques, qui auront parfois des connotations plus thrash. La palme revient à Jordan Plumer le batteur qui assure superbement et devient sans doute la pièce maîtresse, car entre les blasts bien présents et les variations de tempos à tout va, faut soit avoir la forme olympique soit être « une pieuvre » pour apporter ce côté très percutant et intense. 
Les démarrages les plus intenses sont pour les titres « Dissolve » et « Hair Of The Hog » avec un bref passage sobre et une orientation plus Death Metal classique. 
On remarquera des solos avec réverbération sur « Node » dynamiques, mais aussi sur « Devourment Empowerment » plus modérés et quelques couinements de guitare à la MACHINE HEAD. 
« Dent » dévoilera un aspect plus thrash, fort agréable, une ambiance oppressante se fera sentir sur l’intro au tempo modéré de « No Stone Sacred » et je peux dire que le titre le plus calme par rapport aux autres est « Valley Of The Gourds » que je conseille pour les âmes sensibles… 
De toute façon, ici ça passe ou ça casse ! A écouter le premier titre « Swarm Of Fools » qui résume bien l’ensemble et si cela ne suffit pas pour comprendre, écoutez le titre qui suit « Putrid Perforation ». Et là, la messe est dite ! 
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 09.09.2020.

💂 
English version of excerpt and conclusion of the review :

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In the category of demolishers, they are not misplaced because the proposed music remains very musclar and intense. But let’s be clear, this is not Death Brutal even if we find passages in all the titles.

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Either way, here it goes or it breaks. Listen to the first title « Swarm of Fools » which summarizes the whole and if this is not enough to understand, listen to the following title « Putrid Perforation ». And there, the mass is said !
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 9th 2020.





11 septembre 2020

AIRFORCE « Strike Hard »

AIRFORCE
« Strike Hard »
11 titres (55’03’’)
Heavy Metal classique – Angleterre – disponible, sorti le 04.09.2020
PITCH BLACK RECORDS / GRAND SOUNDS PR

Ce groupe s’est formé initialement en 1986 avec Tony Hatton à la basse, Chop Pitman à la guitare et Doug Sampson à la batterie et ils évolueront pendant 11 années. On retrouve ce jour les trois musiciens réunis. Je commencerai par une petite info concernant Doug Sampson. Cela vous parle ? Peut-être que non. C’est tout simplement l’ancien batteur d’IRON MAIDEN qui a enregistré  la démo de 1979 « The Soundhouse Tapes ». Flavio Lino a rejoint récemment le groupe au chant.
AIRFORCE nous présente « Strike Hard » son nouvel album. Ce groupe nous vient d’Angleterre comme tous les grands du Heavy Metal, tels JUDAS PRIEST, SAXON qui seront des influences sans oublier  IRON MAIDEN qui sera et ressortira sans aucun doute comme l’influence majeure du groupe et cela s’entendra tout au long de l’écoute.
Vous aurez donc compris qu’ils jouent dans un registre heavy metal et pour être plus précis Old-School NWOBHM des années 80 avec un côté mélodieux, traditionnel mais plaisant.
Musicalement, il n’y a pas grand-chose à dire, c’est propre, classique. Il n’y a pas réellement de surprise dans la musique proposée mais… Allez, encore un peu de patience et je vais en parler après. On a l’impression de revivre et faire un retour dans le passé à l’époque des belles années du Heavy Metal.
Un tempo modéré sera de rigueur pour l’ensemble à l’exception de « Fight » qui ouvre de belle manière les hostilités et « Finest Hour » avec son excellent solo, qui seront plus rythmés.
Un second chanteur sera de la partie sur « The Reaper » mais aussi  sur « Don’t Look In Her Eyes » à la voix éraillée.
La grosse surprise vient du chanteur Flavio Lino. Vous allez me dire… mais qu’est-ce qu’il a de si spécial ? Les amis, c’est simple, il possède le même timbre de voix que Bruce Dickinson à ses début dans IRON MAIDEN et c’est à s’y tromper tellement la ressemblance est bien réelle.
A mon avis, je suis certain qu’il va encore progresser et sans aucun doute voir s’ouvrir de nombreuses portes.
Un opus qui s’écoute facilement et qui trouvera preneur auprès des fans de Heavy Metal Old School, de Bruce Dickinson et pourquoi pas de certains d’IRON MAIDEN. A découvrir pour ne pas passer à côté de quelque chose qui pourrait vous intéresser.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 06.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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So you will understand that they play in a heavy metal register, and to be more precise Old-School NWOBHM of the 80s with a melodious side, traditional but pleasant.
 
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An opus that is easy to listen to and that will find taker from fans of Heavy Metal Old School, of Bruce Dickinson and why not some of IRON MAIDEN. To discover so as not to miss something that might interest you.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 6th 2020.


8 septembre 2020

BÁRBARA BLACK « Love, Death & Flies »

BÁRBARA BLACK
« Love, Death & Flies »
10 titres (39’06’’)
Hard Rock Mélodique – Espagne – disponible, sorti le 10.03.2020
INDEPENDANT / ROCK ESTATAL RECORDS  / METAL DEVASTATION RADIO
BÁRBARA BLACK est un projet solo créé par la chanteuse espagnole en 2016, devenu ensuite un groupe, qui réalise son troisième album « Love, Death & Flies » dans un hard rock/metal mélodique inspiré avec des colorations rock sudiste. Les titres sont agrémentés d’une grande diversité vocale proposée par la chanteuse Barbara qui apporte un plus en navigant ainsi dans plusieurs registres que je vous invite à découvrir.
Dès les premières notes musclées et toniques de « Damnified » on a envie de connaître la suite. Le titre avec certains passages nous fait penser à KORE ROZZIK et un côté heavy en ressort comme sur « Tiger Tamer » avec des chœurs hardcore, un refrain et solo mélodiques avec break plus posé et limite atmosphérique.
« No Bullets » présente une alternance de passages rythmés et plus posés avec l’intervention d’un chanteur aux vocalises graves et éraillées pour un excellent duo.
Début acoustique rock sudiste pour « Desert’s Last Drop » plus posé avec une montée en puissance musicale et vocale et pour « Don’t Play With Fire » qui se durcit par la suite
Sur « Kissed By Flames » le côté métal ressort avec ce riff d’entrée, des growls bien profonds mais les passages rock sudiste ne sont pas oubliés, donnant un savoureux dosage, la voix de Bàrbara devenant presque lyrique à certains moments.
« Heroes Above the Stars » est plus apaisé avec cette influence très rock mélodique qui en ressort de belle manière très entraînante.
La surprise de l’opus viendra du titre « Twister Girl » qui dégage une âme très rock’n’roll qui swingue dur, le jeu des guitares est remarquable tout comme le solo.
Ambiance plus sombre, avec aspect heavy pour « Vampire Love : Chapter I – You Belong To Me » aux guitares appuyées, mais aussi  pour «Vampire Love : Chapter II -  Queen of Flies »  plus saccadé, plus agressif avec de brefs passages de chœurs envoûtants et solo plaintif.
Au final, un opus excellent, très agréable à écouter et qui apporte de la nouveauté par rapport à ce que l’on peut entendre habituellement. Il y a tout de même quelque chose qui se passe et qui fait mouche, sans doute grâce à cette sensation de fraîcheur, dû principalement à la prestation remarquable de la chanteuse.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 01.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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On « Kissed by Flames » the metal side comes out with this introduction riff, deep growls, but the southern rock passages are not forgotten, giving a tasty dosage, Barbara’s voice becoming almost lyrical at times.
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In the end an excellent opus, very pleasant to listen, and brings novelty compared to what one can usually hear. There’s something on and it’s hanging, probabbly thanks to this feeling of freshness, mainly due to the remarkable performance of the singer.
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 1st 2020.



 
 
 
 

7 septembre 2020

STINKY « Of Lost Things »

STINKY
« Of Lost Things »
11 titres (32’03’’)
Punk Hardcore Metal – France – disponible, sorti le 12.06.2020
M-THEORY AUDIO / ALL NOIR

Tout droit venu de Nantes (et pour être plus précis de CLISSON, l’air du coin sentant bon le métal !!!) STINKY nous présente leur troisième album « Of Lost Things » dans un registre hardcore punk rock/metal avec une chanteuse, Claire, qui derrière son micro nous dévoilera de belle manière et avec une réelle conviction, un chant bien hargneux débordant d’énergie  mais démontrera qu’elle sait aussi proposer un chant clair.
Chant clair bref sur « Lame Heart », envoûtant et doublé par le chant core sur « Strangers With Familiar Faces » au tempo plus lent ou encore sur « Made It Home » aux divers tempos sans oublier « Rough Diamond », reprise acoustique de ce titre qui figure sur le deuxième album « From Dead-End Street » avec Eddy Kaiser en duo avec Claire, titre terminant par le violon de Justine Loiseau.
 
Musicalement, d’entrée de jeu, le ton est donné avec « Revival Fire » énergique avec chœurs et quelle voix agressive de Claire qui donne corps à la musique et cela coule parfaitement.
Petite particularité dispensable pour le rentre-dedans « Nosedive », rappelant dans son intro PRO-PAIN, et pour « Spring Letter » au tempo plus modéré mais vocalement puissant, qui finissent par un grand final acoustique pour le premier et au piano pour le second, passages trop longs et qui n’apportent rien aux titres, mais ce n’est que mon avis !!!
Des titres comme « Mind Trapped » et l’énervé « Struggle » gagneront en lourdeur, ce qui fera ressortir le côté agressif musical et vocal, Claire étant toujours aussi imposante.
On retrouvera des titres avec une connotation plus importante punk rock comme l’excellent « Distance » avec chœurs et « Unloving » les deux rythmés à souhait, mélodiques et efficaces qui doivent être des atouts en live.
 
Au final, un opus d’une fluidité extrême, mélangeant habilement, hardcore, punk rock, mélodie et chœurs pour un cocktail explosif plein de vitalité, varié et musclé. A mon avis, vu l’énergie que l’on ressent immédiatement rien qu’à l’écoute, sur scène ça doit être un vrai coup de pied au cul. Qu’on se le dise !!!
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 01.09.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :


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Musically, at the outset, the tone is set with « Revival Fire », energetic with choruses and what an aggressive voice of Claire which gives substance to the music and it flows perfectly.
 
 
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In the end, an opus of extreme fluidity, mixing skillfully, hardcore, punk, rock, melody and choirs for an explosive cocktail full of vitality, varied and muscular.
In my opinion, given the energy that one immediately fells just listening, on stage it must be a real kick in the ass. Let us say it !!!
MONKEYMETAL aka Troll / ODYMETAL / September 1st 2020.



5 septembre 2020

MENTALIST « Freedom Of Speech »

MENTALIST
« Freedom Of Speech »
Cd 13 titres promo avec livret (67’38’’)
Mélodique Power Métal – Allemagne – disponible, sorti le 28.08.20
PRIDE & JOY MUSIC / GERMUSIC PROMOTION
Fondé en 2018, ce groupe allemand est fondé en 2018 et se compose de Peter Moog (guitare), Thomen Stauch (batterie ex BLIND GUARDIAN), Kai Stringer (Guitare, STARCHILD), Florian Hertel (basse) et Rob Lundgreen (chant). Le groupe propose un premier album conséquent, de 13 titres, qui ne manque pas d’intérêt, Les deux guitaristes sont à la composition de la musique et à l’écriture des paroles. Deux titres le sont avec le chanteur et un titre avec le batteur.

Début tonitruant avec « Freedom Of The Press » riff et cavalcade à la MAIDEN, superbe refrain mélodique (avec pour le final, relance par changement de tonalité) et solos pour un titre, qui, si je ne me trompe pas, est dénonciateur de méthodes présidentielles d’outre-Atlantique, envers la presse, afin de détourner la vérité. Le passage repris d’un discours du milliardaire élu, incorporé dans le titre, donne encore plus de puissance aux paroles. En quelques mots, tout un programme malfaisant, et encore d’actualité à ce jour et ce depuis 3 ans, est analysé. Le rêve est devenu cauchemar !!!
 
« Life » est puissant avec un refrain où le chanteur démontre toute sa force, limite épique avec chœurs, du très bon Heavy mélodique prenant sur un texte qui sent le « vécu ».
Le speed « Digital Mind », au refrain bien typé et entraînant, bénéfice lui aussi d’une relance parfaite. Speed également pour l’intro de « Price Of Time » et du refrain avec batterie imposante et impressionnant solo dans la même lignée.
 
« Belief », avec piano en intro (claviers tenus par Oliver Palotoi, qui est aussi aux orchestrations, ex-DORO et KAMELOT depuis 2007) est rythmé à la MAIDEN et voit le chant partagé entre Rob Lundgren et Daniel Heiman (ex LOST HORIZON) et le passage speed du refrain est bien amené. Les solos sont impressionnants sur une rythmique appuyée et le petit break chanté plus posé permet aux guitares de repartir avant une nouvelle relance, qui semble être la règle pour le groupe, qui maîtrise parfaitement ces changements de tonalités d’une efficacité redoutable.
 
Riff élégant pour « Your Throne » au refrain là aussi hautement mélodique tout en puissance et prenant. Les solos s’enchaînent allègrement et toujours pour le meilleur avec des orientations différentes, ce qui donne un intérêt démultiplié.
« The Deal » et « Devil’s Game », sont indissociables, le premier servant d’intro musicale avec les paroles exposant le défi à venir, le second s’aventurant dans une approche plus progressive de la musique avec des propos sur ce qui doit être réalisé en réponse au défi. Tout un programme !
Deux ballades figurent sur cet album, « Whispering Winds » aux envolées vocales, titre que l’on retrouve en version musicale et symphonique en dernière plage permettant ainsi de remarquer la finesse des guitares et « Isolation » où les guitares se démarquent également.
 
« Run Benjamin » nous présente le groupe sous un autre aspect plus progressif et très travaillé. Guitare et chant en intro calme débouchant sur un solo, changement de rythme, le chant s’intensifie jusqu’au refrain épique et mélodique. Le ton et le rythme sont donnés, le refrain repris confirme le côté épique avec batterie rondement menée. Break musical avec batterie à l’honneur, aspect sympho, passage angoissant donnant sur guitares et narration. Suivent, passage de nouveau sympho, changement de rythme, chant et chœurs, solo speed excellent puis en duo avant reprise d’un chant puissant et ample. Le titre termine guitare/tambour. Un excellent rendu, inattendu pour une belle réussite.
 
MENTALIST nous offre un album mélodique varié bien agréable et la qualité des compositions combleront ceux qui apprécient ce style. Des musiciens aguerris, pour une interprétation précise et pleine de conviction, font que cet album mérite une attention particulière, même pour ceux et celles dont le style n’est pas celui écouté habituellement. Laissez-vous tenter par MENTALIST, vous pourriez être surpris par certains titres remarquables.
Cerbadd / ODYMETAL / le 29.08.2020.

💂 English version of excerpt and conclusion of the review :

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« Life » is powerful with a chorus, epic with choruses, where the singer demonstrates all his strength, very good melodic heavy, on a text that smells  « the lived ».
 
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MENTALIST offers us a very pleasant melodic album and the quality of the compositions will satisfy those who appreciate this style. Experienced musicians, for a precise and convincing interpretation, make this album deserve special attention, even for those whose style is not the one usually listened to. Let yourself be tempted by MENTALIST, you might be surprised by some remarkable titles.
Cerbadd / ODYMETAL / August 29th 2020.