6 août 2020

DUST LOVERS « Fangs »

DUST LOVERS
« Fangs »
DIGIPACK. Cd 11 titres (39’10’’)
Noir Rock’n’Roll – France – disponible, sorti le 15.06.2020
BESTA RECORDS / AGENCE SINGULARITES

   

Formé à Paris en 2012 sous le nom « THE TEXAS CHAINSAW DUST LOVERS » raccourci en 2018 pour devenir tout simplement « DUST LOVERS ». Certains de leurs morceaux ont servi à deux séries françaises comme BO, T.A.N.K (Canal+) et Marianne (Netflix).
Leur nouvel album « Fangs » est interprété dans un style défini de « Noir Rock’n Roll » aux chants particulièrement chaleureux aux tonalités suaves et puissantes aux moments importants.
Ouverture du rideau avec « Negativity » au tempo très modéré bluesy avec des sonorités de claviers subtils afin de créer une ambiance calme. Un gain de puissance arrivera lors des refrains.
« Born To Lose » rythmé, est un alliage entre une musique et un chant rock aux refrains mélodiques et celles d’un chant euphorique et d’une musique très ska.
« Night Cruising » sonne pop rock avec une mélodie entêtante et entraînante appuyée par le clavier et les chœurs.
« Revelation » présente un démarrage dans une ambiance envoûtante, voire angoissante, que l’on pourra déceler tout au long du titre sur lequel une influence RED HOT CHILI PEPPERS se fera sentir même dans le chant qui sonne fusion mais qui deviendra rock lors du refrain mélodique avec chœurs. A noter le solo bien ficelé.
« Higher Desire (Part One) » est une intro musicale progressive qui viendra s’enchaîner avec « Higher Desire (Part Two) » plutôt sobre, avec un final plus coloré, guitare et chœurs en arrière, mais qui bizarrement dégage une atmosphère suspicieuse qui pourrait être le générique d’un film.
« All About You » débute sous une influence légère à la COLD PLAY qui sera vite dissoute par leur rock posé mais agrémenté de quelques arrangements pour donner un côté plus percutant et de montées progressives en puissance où évoluent de légères mélodies. Le break musical avant le final est plutôt réussi.
Avec « Fangs » c’est parti pour le défouloir plutôt inattendu mélodique jusque dans les refrains avec des chœurs surprenants. Il y a du rythme, influencé punk rock à la GREEN DAY avec un son parfois bien gras. Un très bon titre qui fait du bien.
Suit « Night Fight », un bon rock inspiré, aux refrains envoûtants, envenimé par le clavier, un chant qui aura des tonalités suaves, le tout sur un tempo dynamique aux passages percutants et au superbe final accrocheur.
« Goldie » titre modéré qui gagnera en puissance lors des refrains et on découvrira un tempo plus soutenu et une voix plus puissante sur le final sur lequel les cinéphiles pourront s’imaginer dans un film.
Fermeture du rideau pour « After A Thousand Years The Vampire Finally Dies Alone » un titre atmosphérique et planant qui restera une bizarrerie me laissant dubitatif.
Un album de « noir rock ‘n roll » comme précisé dans la promo, varié à diverses influences en passant par des tempos parfois très calmes, lents mais aussi dynamiques pour des compositions subtiles aux mélodies tout en finesse.
MONKEYMETAL alias Troll / ODYMETAL / le 04.08.2020.


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