29 février 2020

HOPESCURE « Nostalgia Pt.1 »

HOPESCURE
« Nostalgia Pt.1 »
DIGIPACK. Cd 9 titres (52’02’’)
Prog Metal – Luxembourg/France – disponible, sortie le 21.02.2020
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Livret 8 pages avec photos.
Andy Abrantes (chant, piano, synthés), Patrice Diasio (basse), Alexandre Klein (batterie, percussions) et Kevin Roy (guitares, piano, synthés) se sont unis pour créer le groupe en décembre 2016. Le groupe évolue dans un Prog Métal assez sophistiqué, sans être rébarbatif, ce qui est déjà une bonne chose, et de plus de haut niveau, ce qui demande pour les non-initiés, mais aussi ceux qui découvrent ce style, plusieurs écoutes pour en percevoir toutes les combinaisons musicales et les orchestrations minutieuses. Cet album ne s’écoute pas en voiture, mais tranquillement en suivant le livret pour s’imprégner de l’âme, de la substance de chaque titre, un album qui mérite que l’on prenne son temps, même pour les amateurs du genre, pour l’apprécier pleinement et découvrir la technicité de chaque musicien maîtrisant parfaitement leurs instruments. Le titre le plus révélateur du groupe me semble être « Anger » très DREAM THEATER (DT), et c’est un réel exploit de tenir en haleine l’auditeur sur plus de 8 minutes. « Hate » démontre aussi le côté sympho approché par le groupe et la force de frappe bien présente est au service d’un chanteur aux tonalités multiples, voix grave puis plus aigüe à mi-parcours, une belle prouesse vocale. La mélancolie est de mise sur « Love PT.1 » (les préliminaires en attendant Pt. 2…), « Reflection », mais aussi sur « Pain ». Très belles guitares sur l’excellent musical « Transition ».
« Mislead » à la DT pour les parties chantées très mélodieuses, apporte la preuve de la dextérité des musiciens, guitaristes en tête par les solos lumineux, chanteur pour sa voix aigüe splendide, et section rythmique pour sa précision.
Ce premier album (…Pt.1) qui aurait pu ou dû être un double (d’où une Pt.2 à venir) est une très belle carte de visite pour ce groupe de valeureux défenseurs du Prog Métal, au nom jouant sur un jeu de mots franco-anglais. Je vous invite à découvrir cet opus, pour ne pas manquer les débuts d’un futur grand groupe, si les dieux du métal lui prêtent vie longtemps, unis tous ensemble, car la cohésion des « Quatre » est la base de cette réussite.
Cerbadd / ODYMETAL / le 29.02.2020.







V « 42 »

V
« 42 »
Cd 9 titres (36’50’’)
Rock Planant – France – disponible
M & O MUSIC / M & O OFFICE
Groupe fondé en 2005 par Gaby (chant et basse) et Victor (batterie et chant). Premier album « Made in Silence » en 2011 avec un second guitariste. « Là Où Les Maux Nous Blessent » sort en 2015, avec un nouveau 2ème guitariste, Martin Willens. Simon (guitare et chant) arrive fin décembre 2017, comme deuxième guitariste pour l’enregistrement des 9 titres de « 42 ». Francis Moze, pianiste (bassiste de MAGMA et GONG ayant joué avec Jacques Higelin et Bernard Lavilliers…) intervient sur plusieurs titres.
Le groupe fait une reprise bien personnelle de « Welcome To The Machine » de PINK FLOYD (PF), tiré de l’album de 1975 « Wish You Were Here » et cela a une importance majeure. En effet, l’album est majoritairement dans l’ambiance générale de ce groupe légendaire, comme « Vitriol », « Entre Ces Mains » et « Le Foublié » avec guitare acoustique et chœurs.
« Hyper-Lacrimal », le titre le plus fort, n’échappe pas à cette influence « psyché/planante », musicalement très proche de PF, avec le trio de conjugaisons de Francis Cabrel en 1994, « Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai » pour « nous dessinions, nous dessinons, nous dessinerons », un titre à la mémoire de Charlie-Hebdo, dont l’équipe a été décimée lors de l’attentat terroriste du 07.01.2015. (Mais n’oublions pas les autres victimes de ce triste jour et du lendemain). On remarquera le solo sur « Lovicide Placide » et l’utilisation de claviers sur « Cataracte ».
Les paroles sont très sophistiquées et il n’est pas facile de les décrypter, c’est le moins que l’on puisse dire, mais on sent bien le malaise « ambiant et général ». La musique inspirée de PF amplifie cette sensation mélancolique et planante.
Même l’éléphant sur la pochette, perdu sur un parking semble être dans un autre monde …
Un album pour initiés, mais aussi pour ceux qui s’essaient à tout sans à priori, et qui peut tout de même interpeller.
Cerbadd / ODYMETAL / le 29.02.2020.






Festival de Vouziers le 26 octobre 2019 : introduction partie 1


L’affiche 2019.


La scène avant le début des festivités.


Le drapeau.


Le gobelet et le ticket de l’édition 2019.


Sans oublier toutes les personnes qui interviennent pour cet évènement
dont l’équipe du FESTIVAL DE VOUZIERS (organisation, stand, sécurité, restauration / boissons) :


William (FESTIVAL DE VOUZIERS) et Patrice (TITAN)


Festival de Vouziers :




TITAN :




Quelques membres de l’équipe du FESTIVAL DE VOUZIERS à l’accueil,


au stand,



au coin restauration et boissons
avec Hamid (ARDEN ROCK METAL FEST) et Pascal (FESTIVAL DE VOUZIERS).


ARDEN ROCK METAL FEST :




Ludovic Antoine (LA EVENTS)

LA EVENTS




SPL CONSULTING





Photos prises lors de la 29ème édition du Festival de Vouziers le 26 octobre 2019
dans la Salle des Fêtes de Vouziers.



Festival de Vouziers :

LA EVENTS FEST : festival le 11 avril 2020






Samedi 11 avril 2020
à partir de 15h00

7 groupes

Le Contrepoint
Rue Jean Sébastien Bach
51000 CHALONS EN CHAMPAGNE


 Evènement organisé par LA EVENTS

Photos de ATTENTAT ROCK au Festival de Vouziers le 01 décembre 2018
















5ème groupe : ATTENTAT ROCK



Photos prises lors de la 28ème édition du Festival de Vouziers le 01 décembre 2018
dans la Salle des Fêtes de Vouziers.


Festival de Vouziers :

27 février 2020

SLOWBURN « Rock’N’Roll Rats »

SLOWBURN
« Rock’N’Roll Rats »
9 titres (38’45’)
Heavy Metal – Espagne – disponible, sortie le 25.02.2020
FIGHTER RECORDS / AGAINST PR
C’est Serra (Jorge Serrano) bassiste de RANCOR qui a mis sur pied ce projet en 2015 avec trois musiciens, Jorge à la batterie, David au chant et Óscar à la guitare, et deux démos sont enregistrées. Un deuxième guitariste, Mario, est incorporé puis un nouveau chanteur, JC Warrior, rejoint le groupe en 2018.
Sur ce premier album, le groupe évolue dans ses influences tirées des années 70/80. Le ton est donné de suite avec « Still In The Fight » bien rythmé comme « Night Protectors », tous deux aux riffs et solos conséquents. On notera, limite speed, « Metallist » avec ses chœurs guerriers et un chanteur bien en place ainsi que « Run Out » avec son aspect GAMMA RAY, tous ces titres étant taillés pour la scène. « Head In The Box » est un parfait hard rock orienté blues d’un bel effet sur lequel JC s’applique, un titre qui s’impose en plein milieu d’album, avec chœurs et solos magiques aux belles sonorités. J’aime le chant espagnol sur le heavy car il apporte une autre musicalité et « Vigilantes » qui termine l’album m’apporte cette satisfaction de belle manière et je vous invite à l’apprécier également. Un album bien mené, premier essai du groupe qui a des choses à dire et qui possède des éléments positifs pour une belle progression.
Cerbadd / ODYMETAL / le 26.02.2020.






26 février 2020

MALAMORTE « God Needs Evil »

MALAMORTE
« God Needs Evil »
9 titres (45’42’’)
Heavy Metal – Italie – disponible, sortie le 21.02.2020
REVALVE RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Quatrième album, pour ce groupe créé en 2009 par Alessandro (Alex) Nunziati (LORD VAMPYR – depuis 2004, CAIN – depuis 2005 et d’autres), ex-chanteur et guitariste de THEATRE DES VAMPIRES dont il est co-fondateur. On est passé d’un Heavy Black, sur les albums de 2016 et 2017, à une ambiance Occult / Doom / Heavy pour l’album de 2019 et ce nouvel opus se positionne dans un Heavy Metal teinté « Horror » pour certains passages musicaux typiques.
« The Demons That Devour Your Soul » présente un riff heavy et un très bon solo. « The Sinner » après un riff introductif, riff à la JUDAS PRIEST sur lequel le chanteur s’affirme, solo tranchant et refrain dans une ambiance angoissante qui se prolonge sur le final. Cette ambiance « Horror », qui reste de toutes les expériences musicales d’Alex, se retrouve sur « Psycho Priest » et sur « A Demon Dressed by Angel » au riff rapide après intro avec la voix amplifiant ce côté obscur. « They Shall See The Truth » au riff bien frappé, à la voix plus agressive et aux solos en plusieurs parties, présente une grosse basse en final, un titre qui diffère des autres.
Même structure pour « After The Apocalypse » et « Morbid Temptation », guitare acoustique en intro, solos solides et final excité pour une fin apaisée.
L’album se termine avec « God Needs Evil » speed et au fur à mesure de l’écoute, on se retrouve sans s’y attendre, dans une ambiance HELLOWEEN / GAMMA RAY du plus bel effet avec solos impeccables peut-être une prochaine orientation musicale pour l’avenir, même si le final est quelque peu déroutant.
Un album d’HEAVY METAL, aux très bons solos et il convient de le préciser, présentant plusieurs aspects musicaux et qui devrait donc plaire à un plus grand nombre.
Cerbadd / ODYMETAL / le 26.02.2020.






22 février 2020

MYTRA « Logos »

MYTRA
« Logos »
11 titres (41’58’’)
Electro Prog Metal - Hongrie - disponible, sortie le 31.01.2020
NAILS RECORDS
Formé en 1996 avec un premier album en 2014, il est difficile de dire de qui MYTRA s’inspire et à quel groupe cela peut ressembler car bien typé électro métal (« The Artificiers » en est la preuve), mais il est indéniable que CREMATORY semble avoir été écouté et apprécié par les compositeurs. Lors de l’écoute, on trouve des sonorités et ambiances électro bien présentes, ce qui définit la base de leur style. Une voix gutturale, ni faible ni excessive, dans la lignée de Felix de CREMATORY, assurée par le guitariste chanteur Róbert Hozca, et une voix envoûtante et mélodieuse menée avec brio par la chanteuse Viktória Hozca qui, lorsqu’elle se mêle au chant guttural, donne encore plus de puissance à la mélodie comme pour les excellents et entraînants « Make Me Free » et « Initium ».
On constatera également des ambiances légèrement atmosphériques dues aux claviers interprétés par Viktória, des rythmes et rythmiques à la fois à l’aspect progressif et métal (« Twelfth »), ce qui complète plutôt favorablement le style musical du groupe.
Pourtant, à la base, le mélange n’a rien de révolutionnaire mais ils ont réussi à créer leur propre approche munie d’originalités.
On remarquera la belle voix de Viktória sur « In Vain » entourée de chœurs féminins et sur « Enigma » qui se démarque des autres titres par sa belle intro à la guitare, moins électro sauf sur la fin, titre où la chanteuse évolue seule de belle manière. Un titre instrumental relativement calme conclut cet album et pourrait servir d’intro pour le live.
Au final, MYTRA avec son style électro progressif metal mérite que l’on y prête attention du fait de la diversité que proposent les compositions. Le seul petit bémol est qu’à part « Make Me Free » et « The Artificiers » les mélodies, même si elles sont là, et en particulier sur les refrains, ne sont pas assez accrocheuses pour rester en tête. C’est sur ce point que le groupe devra insister pour la suite.
Pour vous aider à vous décider, écoutez le titre « N.I.R.A » chanté magnifiquement, il résume bien l’opus, et il pourrait bien vous séduire et vous pousser à en découvrir plus.
MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / 21.02.2020.





SAVAGE HANDS « The Truth In Your Eyes »

SAVAGE HANDS
« The Truth In Your Eyes »
11 titres (39’21’’)
Rock Nu Métal - USA – disponible, sortie le 31.01.2020
SHARPTONE RECORDS / H.I.M.MEDIA
Si vous n’aimez pas à la base LINKIN PARK et PAPA ROACH, SAVAGE HANDS n’est pas pour vous car ce sont les influences majeures du groupe, sans oublier, d’une part, leur aspect rock comme sur le titre « Bloodshot » ainsi que le solo de « Crazy » et d’autre part, le nu metal pour habiller l’ensemble.
L’album commence avec le titre « Memory » à l’intro très nu metal, rythme et guitares avec enchaînement des autres instruments pour monter en puissance afin de retomber lors de l’arrivée d’un chant légèrement suave (alternant plaintif et criard sur d’autres titres) et qui reprendra de l’ampleur par la suite, et ainsi de suite, avec un refrain à la PAPA ROACH mélodique. Un chant metalcore se fera entendre plusieurs fois dans le titre avec un passage rap qui donnera un aspect très nu metal typique.
La mélodie du refrain de « Demon » fait penser à THE OFFSPRING, le tout sur un titre que LINKIN PARK aurait pu écrire lorsqu’ils ont commencé à se ramollir du genou pour être plus commercial et dévier de ce qu’ils proposaient au départ.
Dans les titres, de bons riffs Metal (quoiqu’un peu linéaires) donnent l’impression que cela va durer mais cela retombe vite dès que le chant se développe sur du plus ouaté, et c’est bien dommage.
Voilà la recette générale que SAVAGE HANDS nous propose avec leur Rock/ nu metal, allant du calme à de l’agressivité et du rock moderne à des mélodies mais rien qui nous reste vraiment en tête. Certes, linéaire mais pas forcément désagréable à l’écoute pour ceux qui ne sont pas enfermés dans un style métal en particulier et qui apprécient les groupes précités.
MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / 21.02.2020.






21 février 2020

DEMONS & WIZARDS « III »

DEMONS & WIZARDS
« III »
11 titres (64’45’’)
Heavy / Power / Métal – US / Allemagne – disponible, sortie le 21.02.2020
CENTURY MEDIA / REPLICA PROMOTION
S’il y a un album qui était attendu, c’est bien celui-là, issu de la collaboration entre 2 grands musiciens de 2 grands groupes de Heavy / Power Metal. Presque 15 ans depuis « Touched By The Crimson King » sorti le 27.06.2005 après « Demons &Wizards » sorti le 11.01.2000. John Schaffer (ICED EARTH) avec son jeu de guitare et Hansi Kürsch (BLIND GUARDIAN) avec sa voix, sont plus que connus et reconnus avec le groupe dans lequel chacun évolue depuis plus de trois décennies. La composition et l’écriture des titres, qu’ils réalisent à deux, pour DEMONS & WIZARDS, sont dans la lignée de ce qu’ils créent individuellement et les points forts sont même renforcés. Musicien commun à ces trois albums, Jim Morris, multiinstrumentiste associé aux albums à ce titre mais aussi comme co-producteur et à l’enregistrement, Jim étant le co-fondateur du Morrisound Recording Studios, et suit et coopère avec ICED EARTH depuis 1996.

Avançons titre par titre dans ce monument que va devenir cet album.
« Diabolic » longue intro à l’ambiance sombre débouchant sur un riff et chant tous deux reconnaissables, dans leur tonalité, avec un refrain sur une belle cavalcade pour un final apaisé.
« Invincible », mi-tempo qui monte en puissance progressivement, sera le domaine de Hansi tant la voix se fait prenante, la musique lui laissant une grande place pour l’interprétation qui est magistrale.
« Wolves In Winter » avec riff, ambiance et sons lourds à la ICED EARTH.

Les titres les plus en retrait sont « Final Warning » au final envoûtant et « Timeless Spirit » avec majorité du titre à la guitare acoustique et chant, même le solo est en arrière et il faut attendre presque les 5’ pour que cela démarre, solo et chant plus appuyés et chœurs, sans doute un peu trop répétitif.

Le magnifique « Dark Side Of Her Majesty » remet les pendules à l’heure, présentant de gros chœurs guerriers intensément présents, une ambiance épique sur basse/batterie imposante avec un travail énorme sur les voix, et on sent qu’Hansi a eu de la place pour se lâcher. On notera des passages symphoniques, un titre remarquable. Les 15 premières secondes du titre, en plus rapide, me font penser à l’intro de « Alma Mater » de MOONSPELL sorti en 1995, suivi par une ambiance à la SABATON, due à la voix plus grave, mais aussi, un peu plus loin à la VIRGIN STEELE quand la voix se fait plus criarde. J’imagine bien en live, sur ce titre, Matt Barlow rejoignant Hänsi pour une belle complicité.

« Midas Desease » surprend par son aspect musical inattendu Hard Rock avec un riff d’entrée qui sent le bush et la voix d’Hansi apporte une musicalité inattendue, sur cette guitare lourde et les chœurs qui se mêlent, donnent un surprenant effet novateur et plutôt réussi.
Sur « New Dawn » on sent l’intensité qui va se dégager dès l’entrée, les guitares magistrales y sont pour quelque chose, quelle ambiance et quelle pureté dans la voix !
« Universal Truth » intro lente avec claviers avant envolées de guitares surpuissantes, basse imposante et chant toujours aussi harmonieux.
« Split », du ICED EARTH dans toute sa puissance, le plus agressif, chant, cri et chœurs, des solos magiques et survoltés sur rythme rapide et cette ambiance générale que seul John Schaffer sait créer, sa marque de fabrique, c’est fabuleux et grandiose.
« Children of Cain » début acoustique avec des passages guitare/chant d’une réelle finesse et au bout de 3’30’’, la montée en puissance d’une intensité prenante pour retrouver du plus calme avec la voix envoûtante avant de repartir tout en finesse. Quel guitariste John et quel chanteur Hansi, superbe !

Je suis un inconditionnel d’ICED EARTH, principalement avec Matt Barlow au chant (« Something Wicked This Way Comes »  sorti en 1998 étant pour moi l’un des meilleurs albums d’Heavy Metal) et je concède que pour les non-initiés, il faudra plusieurs écoutes pour certains titres afin de s’imprégner de toute la substance de cet album remarquable. Pour les autres, c’est mathématique, du moins dans ce cas, ce qui n’est pas toujours vrai pour d’autres coopérations, mais avec John et Hansi (+ X + = +), que du bonheur avec ces deux artistes réunis pour le meilleur. Ne vous privez pas de cet album qui fera date.
Cerbadd / ODYMETAL / le 21.02.2020.






SIMPLEFAST « Eternal »

SIMPLEFAST
« Eternal »
8 titres (37’07’’)
Heavy Metal – Grèce – disponible, sortie le 21.02.2020
SLIPTRICK RECORDS / GRAND SOUNDS PR
Créé en 2011, par Nikolas Tzanavaras à la basse, Stratos Midelias à la batterie et Hector Stavrakas à la guitare, pour un single en 2013, un EP en 2014 et un premier album « Apocalypse » en 2017. On retrouve les trois musiciens présents en 2011 avec un nouveau chanteur, Yiannis Voulgaropoulos et un autre guitariste, Panos Zorg, pour ce deuxième album qui évolue dans un registre principalement Heavy Metal. L’intro « Magnitude » est acoustique. Ensuite « The Liar’s Truth » déboule avec gros riff, batterie imposante et la voix qui peut surprendre immédiatement, mais au fur à mesure du titre, on trouvera qu’elle colle à la musique malgré qu’elle soit plutôt plaintive et sans doute plus adaptée à un goth rock, mais cela fonctionne, le solo est parfait, ça joue puissamment. Avec une intervention ponctuelle d’une voix death, l’excellent « Nero Reborn » est influencé IRON MAIDEN, il suffit d’écouter les parties musicales pour s’en rendre compte. Orientation thrashisante « old school » pour « Destroyer » avec riff et chœurs, et « Tension » avec son break aérien. L’aventure prend fin avec l’énergique « Eternal » le plus thrash, le plus agressif avec voix Death et voix claire, un titre qui donne une belle orientation pour la direction que pourrait prendre le groupe pour l’avenir, c’est tout de même ce titre qui donne le nom à l’album. Un album plaisant pour amateurs de Heavy thrashisant, voire plus, qui mérite votre attention et dont on attend la suite.
Cerbadd / ODYMETAL / le 21.02.2020.







18 février 2020

FLAT EARTH SOCIETY « Friends Are Temporary, Ego Is Forever »

FLAT EARTH SOCIETY
« Friends Are Temporary, Ego Is Forever »
8 titres (32’09’’)
Metal Core - Europe – sortie le 21.02.2020.
ART GATES RECORDS
Un peu plus de 32 minutes, c’est tout de même court pour un album, mais c’est ce qui nous est proposé par FLAT EARTH SOCIETY dans un style metalcore qui ravira les fans de ce genre ou ceux des groupes tels que KILLSWITCH ENGAGE, MAROON, HASTE THE DAY, AS I LAY DYING ou UNEARTH, puisqu’ils n’ont pris que le meilleur de chaque. Que dire de plus, tout est dit, enfin presque. Vocalement, le chant est à prédominance metalcore avec des tendances allant sur le Death sans oublier un chant clair seul ou en accompagnement pour lequel on ressent une inspiration à la DARK AGE. On notera un aspect quelque peu progressif à leurs compositions, ce qui est bien fait et reste une bonne idée mais sans doute pas encore assez développée. Cependant, on sent FLAT EARTH SOCIETY à la porte de trouver des arrangements et des touches d’originalités qui font un peu défaut sur ce premier album, afin de faire mouche la prochaine fois. Néanmoins, pour un groupe seulement créé en 2018, cela reste un très bon opus, rondement mené (pour la petite histoire) et qu’il convient de découvrir. Affaire à suivre pour la prochaine sortie, qui, avec toutes les possibilités décelées, devrait être une perle.
MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / 18.02.2020.




MORBID DEATH « Oxygen »

MORBID DEATH
« Oxygen »
12 Titres (53’42’’)
Heavy Thrash / Death Mélodique – São Miguel / Les Açores - sortie le 28.02.2020
ART GATES RECORDS
Quatrième album pour ce groupe créé en 1990 (30ème anniversaire) qui a évolué dans différents registres au cours des années. MORBID DEATH joue dans un registre thrash heavy death mélodique musicalement donc assez diversifié, privilégiant le rythmé. A l’écoute du titre « Away », on remarquera une influence FEAR FACTORY, de grosses rythmiques Death Metal, le tout avec un chant plutôt thrash auquel un chant clair se combinera tout au long du titre à différents passages en particulier sur l’excellent refrain mélodique, ce qui donne de l’ampleur à l’ensemble. Cette combinaison vocale, gagnante, sera présente sur tous les titres. Notons l’aspect légèrement symphonique (les claviers) qui fait son apparition vers la fin du titre et que l’on retrouvera de manière plus prononcée sur le majestueux et envoûtant « Jordsträngar », d’une puissance incroyable pour ce titre commençant acoustique et déclamation voix claire, se poursuivant avec une montée en puissance progressive pour terminer somptueusement avec chœurs féminins, un vrai régal ! Pour la suite et en prêtant l’oreille, on percevra des sonorités paranormales à la « X Files » bien prononcées sur le violent « Deep Down », un peu moins sur  « Grow Stronger » mais tous deux influencés par IN FLAMES, deux titres explosifs et réussis. « Dark love » aurait pu être écrit par LAKE OF TEARS  pour la musicalité, l’ambiance et la mélodie, et on remarquera l’excellente voix, les chœurs angéliques féminins, l’ensemble se terminant par guitare acoustique, limite flamenco sur grosse rythmique, pour un bel effet. « The Perfect Lie » termine magnifiquement, un titre débutant avec alternance de voix claire plaintive et voix gutturale, dans une belle mélodie commune montant tranquillement en puissance pour terminer sur un rythme endiablé avec solo en conséquence et voix envoûtante sur chœurs. Prenez le temps d’écouter les 3 titres suivants « Cry Me Out » au riff énorme et solo somptueux, « Deep Down » et « Dark Love » qui résument l’opus, ils vous permettront de faire votre opinion. Un album à écouter sans modération tant il est facile de s’en imprégner avec ses multiples aspects positifs et ses passages intenses, musicalement abouti et prenant.
MONKEYMETAL alias Troll/ODYMETAL / 18.02.2020.





17 février 2020

VAL TVOAR « Today Is Tomorrow’s Yesterday »

VAL TVOAR
« Today Is Tomorrow’s Yesterday »
9 titres (34’27’’) - DIGITAL
Stoner / Metal / Rock – Estonie – disponible, sortie le 01.01.2020
HELIAED RECORDS / AGAINST PR
Val TVOAR (Tarvo Valm de son vrai nom, du moins je le pense !!!) est un guitariste multi-instrumentiste et compositeur avec plusieurs groupes à son actif comme SOUL THROWER, HUMAN GROUND et « ME, MYSELF AND I ». VAL TVOAR est un projet solo, le musicien jouant tous les instruments et interprétant toutes les voix. Pour les concerts, il est accompagné de trois musiciens. Ce nouvel album, sorti le 01.01.2020, en Digital (le CD physique devrait sortir courant 2020) complète les 2 Ep, 1 en 2015 et 1 en 2016, l’album de 2016 « In Light You Believe…But In Darkness You Dwell » et le single de 2019. L’artiste évolue dans un registre Stoner / Metal / Rock / Grunge / Blues lui permettant de présenter des titres sous différents aspects et de jouer comme il le sent sans contrainte ou ligne directrice à suivre. C’est ce qui fait vraisemblablement que cet album est bigrement intéressant, sans redondance et permet d’entrevoir de futures expériences mais cela, il est habitué vu le parcours musical déjà accompli. On entre dans le vif du sujet avec « Dark Sun » ambiance stoner avec riff, petit solo agrémentant le chant puis riff plus rapide rappelant le thème de « Hear Me Calling » d’Alvin Lee en 1968 (TEN YEARS AFTER) introduisant le solo principal. Suit, l’énergique « The Preacher » hard rock aux guitares virevoltantes avec un chanteur qui sait varier sa voix et un solo clair et fluide. Le stoner tient une bonne place dans l’album mais toujours associé avec d’autres styles. Stoner / Blues sur « Hold On To Silence » sombre dans son début avec une partie excitée en son milieu où est placé un solo explosif pour terminer dans la même ambiance que le début. Stoner avec riff à la MEGADETH sur « Eternity Ends Here » avec aussi sur ce titre, différentes intonations dans la voix du plus bel effet. Stoner / Grunge pour « Weird Painting With Skulls And The River Goes Thru » un mi-tempo avec voix plaintive et belles lignes de basse. « Unchained » le single de 2019 est un rock appuyé gouleyant aux belles guitares, à la voix cajoleuse et au superbe solo d’une fluidité remarquable. Refrain hautement mélodique sur le rythmé « Dancing With The Flames » avec une basse bien présente, l’ensemble est d’une belle puissance, un titre taillé pour la scène. Dès le début de « Today Is Yesterday’s Tomorrow », on sent que l’on va taper du pied, avec ce riff feutré qui se réveille par la suite, pour une belle intro longue de 2 minutes avant le chant, certes limité principalement au titre du morceau, différent de celui de l’album (avec juste une inversion de mot mais qui donne la même constatation) et l’important sur ce titre, c’est la musique, parfaitement rendue et qui peut s’éterniser sur scène. « Another Sad Season » termine l’album de façon plus posée dans son intro mais se relève par la suite, puissant, bien travaillé avec une voix plus agressive au milieu de guitares toujours aussi appliquées. Un beau voyage musical et l’on s’empresse de renouveler l’écoute. Voilà un album qui mérite votre attention et qui vous fera découvrir un artiste complet qui maîtrise bien son sujet et qui devrait apporter d’autres belles surprises dans l’avenir.
Cerbadd / ODYMETAL / 17.02.2020.

NB : Sortie le 01.01.2020 en Digital, la sortie Cd physique devrait intervenir courant 2020.