ALEISTER
«
No Way Out »
DIGIPACK.
Cd 7 titres (32’26’’)
Thrash
Metal – France - disponible le 29 novembre 2019
Auto Production / M & O
MUSIC / M & O OFFICE
Créé
en 1987 avec un album en 1994, le trio originaire du Territoire de Belfort,
après ¼ de siècle, sort son deuxième album de Thrash métal qui accroche
immédiatement. Du DTG (« Dans Ta Gueule ») métal vigoureux, avec
batterie pachydermique, basse virevoltante, guitare précise et puissant chant
guttural sans excès et sans défaillance. Mettez cet album dans votre voiture et
pas de risque de s’endormir au volant tant l’intensité est permanente. Et ça
cogne fort dès « I Grow » qui débute l’album avec une rythmique
bombastique où le chant s’incruste parfaitement faisant penser à GOREFEST,
période « Chapter 13 », sensibilité que l’on retrouve sur
« Straighten Up », dans sa partie mélodique, sans oublier de noter la
belle introduction imposante des deux titres. « Slave » est plus
criard et écorché sur un rythme plus saccadé, rappelant FEAR FACTORY dans
l’album « Demanufacture » de 1996. Le Thrash est inné chez les trois
musiciens et « Primary » et « I Feel Myself » en sont la
preuve, le tout avec force et énergie débordante. Un grain de folie s’ajoute
sur « Bastard 2.0 » rappelant DADABOVIC, dans son entame, mais aussi
ANTHRAX période John Bush, un titre explosif. L’album se termine de belle
manière, avec « Gods Don’t Bless You », le plus heavy, mais toujours
Thrash, un riff à la MEGADETH, entêtant avec la bonne combinaison, chant sur
basse, pour un rendu qui doit détoner sur scène, et là encore la voix impose
l’ambiance sur la superbe rythmique lourde d’une efficacité toujours remarquable,
point commun, il faut le reconnaître, aux 7 titres. Avec une pochette* qui
interpelle, représentant une personne cacochyme, valétudinaire, (Merci
« Caméra café » pour la leçon de vocabulaire, ce qui n’est pourtant
pas le but premier de la série !!!), ALEISTER marque son retour intensément et
avec conviction. Ce serait un plaisir de les voir et écouter en concert et dans
l’attente, le Cd mérite une réelle attention et investissement personnel pour
soutenir le trio.
Un beau
retour, enfin et tant mieux, tout en puissance. Cerbadd « le retour » / ODYMETAL / 27.11.2019.
*qui peut donner une autre impression, comme un masque égyptien ou une tête de serpent, si on observe que la partie haute, allez savoir !!!
