24 octobre 2018

THE OATH « The End Of Times »

THE OATH
« The End Of Times »  
Cd 12 titres (45’00’’)
Auto Production / SHARK RECORDS / ADIPOCERE RECORDS
Black Metal – France – sorti en 2007


Cd 12 titres (dont une introduction de 0’35’’) de 2’15’’ à 5’55’’.
Destroyer au chant et à la guitare, Lord Ash à la guitare et aux chœurs, Carcharoth à la basse, Peter Pal aux claviers, Tyrael à la batterie.
Album précédent : « Présages… & Ténèbres », DEMO 8 titres (2002).
A noter : Lord Ash a quitté le groupe depuis, il est remplacé par Madrignac.

C’est en 1999 que THE OATH voit le jour à Lyon. L’année 2000 marque le lancement de sa discographie par le biais de la sortie d’une démo 4 titres « The Oath » au format cassette, suivie par une seconde 8 titres « Présages… & Ténèbres » en 2002 sur le support Cd, et enfin par un premier album intitulé « The End Of Times ».
A travers cette troisième et présente réalisation, le quintet français nous propose un cocktail ayant pour ingrédients du black teinté de sympho, du dark et aussi du heavy. Le groupe a su bien mélanger les styles mentionnés ci avant, bien imbriqués les uns dans les autres, pour nous proposer un résultat harmonieux. Il découle de ce fait que plusieurs facettes et atmo­sphères différentes interviennent au sein d’un même morceau.
Bref, THE OATH varie ainsi les plaisirs et soigne ses compositions à l’instar de « For You » judi­cieu­sement construit. Au niveau du chant, la voix de Destroyer est ancrée dans le black. Elle est parfois accompagnée d’une seconde oscillant entre ce même registre et un timbre guttural. Une exception à la règle survient sur « Fading Into Darkness » car l’introduction met en scène des vocaux clairs. Pour ce qui est des claviers, dont certaines sonorités s’approchent de chœurs ambiants, ils ne sont jamais envahissants. Cet instrument ren­force par ailleurs le côté oppressant de « Misanthropic». On notera qu’un solo entre en scène sur « Empty Shell ». En ce qui concerne « The Circle », bien mené et au bon feeling, vous avez un morceau qui est destiné à prendre toute son ampleur sur scène. Sans doute un futur incontournable de la set list.
Quant à « The Oath », concluant l’album, il mue au fur et à mesure que le temps s’écoule. En effet, si la flamme de la colère prime d’entrée de jeu, elle laissera progressivement sa place à une ambiance heavy à la fois assez efficace et mélodique, qui s’éteindra à son tour pour donner la parole aux claviers.
Au final, que dire de plus si ce n’est que THE OATH nous offre avec « The End Of Times » un premier album varié et intéressant. A découvrir.
Eagle / ODYMETAL / 24.07.2007.


Nota bene : chronique publiée à l’origine dans le fanzine n° 18 d’ODYMETAL.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire